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Sasha m. k. Lewis
La belle créature dont est totalement éprise un certain Logan .. X)
Sasha m. k. Lewis


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MessageSujet: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeDim 14 Déc - 16:49

    Monotone, c'était bel et bien le mot. La pluie tombait avec véhémence contre la fenêtre assez poussiéreuse de la grange.. Bravo ma fille, on dirait que tu as encore trouvé le moyen de te fourrer dans de beaux draps . Autant l'escapade Club house avait-elle pris une tournure intéressante, mais sans me soutient de Mister Rio, le moment foin ne promettait pas grand chose d'autre que ... qu'un côté champêtre . Pff . Mais quoi ma vieille , n'apprendras-tu jamais ? La chance t'as sourie la première fois, mais là, tu sembles bel et bien coincé et sans grande compagnie .. La blondinette au sourire grimaçant en cette ' belle ' fin de journée laissa tomber son fin fessier dans le fourrage de box, préalablement recouvert d'une couverture pour nos chères montures . Bravo Mlle Lewis, et maintenant ?

    Un peu plus tôt dans la journée, la jeune blondinette avait saisit l'occasion d'un réveil matinal non désiré pour rejoindre son entier bai de sale caractère et partir en ballade sur les sentiers encore froids . Ce fut en effet son grand chien noir qui trouva le moyen de réclamer deux heures plus tôt que prévu sa ration de croquette .. Sale bête ! Tu m'étonnes que tu t'entendes aussi bien avec Teagan ! En effet, depuis un peu plus d'une semaine et le premier essai de la demoiselle, les deux semblaient s'amuser comme des fous ensembles . Utile de notifier qu'ils possédaient le même caractère ? Aussi ' chiens ' l'un que l'autre . Le premier jours, Savage, peu content d'être de sortie avait pris pose devant la porte du box du grand Bai . Et l'entier ne semblait pas spécialement aimer ça .. Les oreilles en arrière, la poney de sport massif avait laissé claquer ses dents à côté de l'oreille droite du canidé, légèrement biscornue, assez fière de lui, il faut l'avouer ! Après tout, le maitre, c'était lui, non ? Pas pour le beau Savage, en tous les cas .. Ce dernier , ayant pris modèle sur cet équidé de mauvaise humeur avait fait exactement la même chose, accompagnant sa démarche d'un grognement vindicatif. Ett ? Et Sasha crut bien qu'ils allaient s'étriper ! Pourtant, ce fut l'opposition totale . Le grand Teagan avait relevé la tête, les oreilles en avant et s'était même tenu tranquille tout au long du pansage, chose très anormale .. La blondinette s'était même permis une touche d'humour en avançant la question , sans réponse attendue , que tout le monde se serait posée en cet instant .. Et si je fais pareille, tu me respecteras, moi aussi ? Je peux même te mordre vraiment si tu insistes .. Bon , ok je me tais, si je comprend bien ^^ . Lorsque les quatre battues équidistantes et raisonnantes sonnèrent sur le gravier sec de l'écurie, le bai était rutilant . Et d'un pas énergique, il semblait assez heureux de sa sortie du jour .. Savage, lui, était plus sobre . Un peu après, Sasha laissait la barrière se refermer derrière elle et ôtait la boucle du licol de son entier .. Vous connaissez bien le genre de clôtures , d'un style légèrement far-West, en bois, et assez écartées pour laisser passer Hommes & petites bêtes ? Et bien, le chien noir en profita bien pour se faufiler à l'intérieure du parc .. .. Et le jeu s'était engagé .

    Ses fins doigts glissèrent dans la litière de box pour dénicher un brin assez épais . Un peu plus tôt, repensant à ce fameux début de semaine comme la plupart des gens les aiment, la blondinette s'était couverte d'une seconde protection polaire , que celle qu'elle avait sous les fesses , et avait carré les épaules .. Brr . Sans grand espoir, la jeune Lewis avait tenté de voir si il lui restait un peu de batterie dans son Ipod .. Foutue technologique :/ . Son brin déniché, la jeune femme le coinça entre ses dent blanche, en mâchant avec délicatesse l'extrémité ... Roulement de tonnerre au dehors . Et maintenant ? Tu as vraiment l'air fine Mlle ..



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Gregor Ivory
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeLun 29 Déc - 20:30

    D'un grand geste de la main, le jeune homme fit signe au chauffeur de taxi qu'il pouvait y aller. Un large sourire s'épanouissait avec charme sur ses fines lèvres tremblantes à cause du froid qui mordait sa petite veste en cuir. La température n'était pas du tout celle qui régissait la ville de New York, là-bas, il ne neigeait que rarement et alors ce n'étais pas le déluge, c'était des flocons cotonneux, qui se changeaient rapidement en pluie, et on avait le temps de les éviter soigneusement tellement ils tombaient lentement. Mais ici, le vent nous coupait le souffle, et le soleil tentait de se réchauffer lui-même derrière les nuages denses qui déversaient des millions de flocons de neige. D'ailleurs, une pensée vint lui faire oublier que, lentement, les douces vagues du ciel se transformaient en vulgaire crachotis d'une pluie froide et pénétrante : si chaque flocon est unique, cela est-il parce qu'il est l'incarnation de chaque personne morte? Il frissonna soudainement en se réveillant comme d'une transe. Il était resté planté là, dans le parking de son nouveau chez-soi, sous la pluie battante. Un roulement de tonnerre dans le ciel, comme un avertissement, et un éclair déchargea son électricité incandescente dans la brume ténébreuse des nuages gris foncés. Gregor frissonna, non pas de froid bien qu'il fût frigorifié, mais d'une terreur qui ne lui prenait que lors d'orage comme celui-ci. Prenant son élan, il dérapa à cause de la gravelle mouillée sous la semelle de ses baskets déjà trempées en faisant prestement demi-tour : ses valises étaient restées là où il avait débarqué. Les agrippant fermement, il prit une grande inspiration, détestant avoir à se presser ainsi, mais la terreur qui grandissait en lui n'arrangeait rien et il avait l'impression d'aller au ralenti, bien que ce fusse le contraire vu la vitesse à laquelle il courait, même armé de ses deux grosses valises noires.

    Le premier endroit qu'il vit et dont la porte était ouverte fut la grange, tout à sa droite. Il s'y jeta avec puissance et arriva dans un grands fracas. À croire qu'il était pourchassé par des démons invisibles. Gregor s'affala contre une botte de foin, soulevant la poussière qui colla à ses vêtements mouillés et salit son visage livide de peur. Il relâcha l'air qui lui brûlait les poumons dans un long et caverneux soupir avant d'être prit d'une violente quinte de toux qui le fit grimacer. Une fois remis de sa course folle, le jeune homme tordit son t-shirt jaune qui se plaquait intensément contre son torse. Il faisait si froid, le vent glacé entrait par la porte grande ouverte. Se morigénant sur sa façon de s’habiller et sa grande lacune de la météo qu’il prévoyait ici, Gregor ne vit pas que, derrière lui, un bien jolie jeune femme qui semblait être aussi mal prise que lui, mais, visiblement, beaucoup moins trempée. Gregor soupira de nouveau avant de percevoir un bruit qui le fit se retourner promptement. Un instant, il croisa le regard de l’inconnue derrière lui et s’y raccrocha dans un dernier élan de terreur avant de laisser retomber celle-ci, affichant plutôt une moue amusée, comme si, après la peur bleue que l’orage lui avait apporté, sa fierté de paon l’avait piétinée sans égards et se dispersait maintenant sur chaque craquelures étirées en un sourire fin sur ses lèvres. Malgré tout, il ne pouvait la duper car ses dents claquaient si fort les unes contre les autres qu’il en était lui-même choqué. Son dos fut parcourut d’un énième frisson long comme le tonnerre qui roula au même moment dans le ciel sans lumière puis il se détendit de façon perceptible : ses poings décrispèrent les poignées de sa valises, ses yeux cessèrent de fouiller l’obscurité de la grange et ses épaules se redressèrent, rendant alors sa posture beaucoup plus attirante, charmante.

    Gregor pencha légèrement la tête sur le côté, absorbé par l’une de ces fameuses contemplations humaines involontaires, détaillant chaque recoin, chaque pli et chaque pore qu’il lui était donné de trouver sur cette jeune femme bien installée dans une couverture polaire. Cela lui rappela le gros plaid en laine sous lequel il jouait étant enfant avec Leyla : ils n’étaient éclairés que par une lampe de poche qui, la moitié du temps, rendait l’âme avant même qu’il n’ait trouvé de rôle pour chacune des poupées de Leyla. Le souvenir lui arracha un petit rictus amer, comme s’il se trouvait soudainement très imbécile d’avoir pu jouer ainsi aux poupées avec une fille. Se reportant alors sur l’étrangère devant lui, Gregor lâcha ses bagages et fit un pas coulant vers elle, cependant qu’il essuyait sa main sur une parcelle de son jean qui avait été épargné par la poussière afin de la lui tendre calmement.


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Sasha m. k. Lewis
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeMer 31 Déc - 0:47

    La main délicate de la demoiselle parcourait le contact rugueux de la paille sans s'attarder sur le frottement que cela produisait . A la fois rude et délicat , purement vrai .. Mais une toute autre pensée lui trônait dans la tête .. Avoir la tête dans la boisson ne laissait pas la jeune femme être inactive , Gabriel pouvait le dire, mais même Si Sasha avait cuvé depuis, l'effet Stone était resté, pour plusieurs raisons . De longs moments de solitudes à vivre . Et si il était bien une chose que la demoiselle ne connaissait pas, c'était la solitude .. Et en étant sincère ? Et bien elle détestait vraiment ça .. Il faut dire que la fortune familiale l'avait beaucoup et bien entourée dès la naissance, alors passer du coq à l'âne de cette manière .. Et une bien .. étrange réflexion l'avait saisi .. Le noir était une chose bien trop mystérieuse, dissimulée pour être définie en un seul & unique mot . C'était une phrase banale mais qui ne cessait d'embrumer le cerveau de la blondinette' . Vous connaissez bien le caractère de notre demoiselle, il est assez spéciale . Et quand elle avait une idée dans la tête, bien peu de choses pouvaient la lui enlever. Et là voilà qu'elle s'en prenait à sa langue natale .. Noir .. Noir était un mot débile . Parce que rien n'était totalement noir . Ni la couleur, qui pouvait compter avec nombres de reflets ou légères étincelles quasiment indécelables, qui ponctuait le dit noir d'étranges lumières rouges, jaunes, ou simplement bleu .. Ni les personnes . Derrière chaque acte horrible se cachait un fou furieux, pour la plupart des gens . Mais en réalité, chacun n'avait-il pas ses raisons, ses motivations .. son point de vue ? Après tout, même le pire des anarchistes pensait agir dans le seul intérêt des populations . Prenez pour exemple le monde moldue. Un certain Hitler .. Il Pensait sauver le monde, l'aider à progresser, à évoluer . Mais c'était aussi un drogué .. Comprendre quelqu'un ce n'est pas seulement se mettre à sa place, c'est aussi faire l'effort d'entendre et de prendre en compte ses sentiments, la situation, et le pourquoi du comment .. Enfin, tel était le point de vue de notre demoiselle . Fait assez ironique, notez que si toutes ces belles paroles raisonnaient dans sa tête, elle aimait à penser que tout le monde devait penser comme elle, que c'était une réflexion logique . Comme quoi, tout le monde peut apprendre , chaque jour de sa vie, jusqu'à ce que cette dernière s'éteigne.


    Pourquoi de telles pensées .. désordonnées ? Parce que c'était l'ombre qui régnait dans la grange . Il y avait sûrement coupure d'électricité à l'extérieur des bâtiments habités du domaine et là .. Ben Y fait noir, hein ? Mais ce fut le bruit qui laissa perplexe la demoiselle . En effet, elle avait rabattue contre elle sa tête, menton collée en haut de sa poitrine et soufflait avec lassitude et évasion , se procurant toujours davantage de chaleur . Il faut admettre que le sursaut arraché par l'inconnu lui avait arraché une lourde grimace .. Merci Teagan .. Encore mal au dos de sa chute, celle ci se força tout de même à esquisser un sourire et murmurer, sur un ton tout aussi suave que le contact de ses yeux pouvait l'être .


    <. Bienvenue O Étranger dans la fabuleuse grange Hight teck du domaine . Les vieilles couvertures de chevaux sont à ta disposition ..

    Partant légèrement en solitaire dans son histoire, Sasha ne put que constater un regard curieux de la part du garçon .. Oui il la dévisageait . Issue de la haute, la blondinette au caractère mal placé soutint ce regard perturbant, comme elle el faisait toujours . Sans aucune gène, sans aucun déplaisir mais sans non plus demander la permission . Si les couvertures se resserraient autour de ses épaules c'était davantage par la température que par la pudeur et la jeune femme n'accordait pas grande importance à son apparence . Ses boucles légèrement humides encadraient son visage, tandis que ses habits crèmes et marrons se trouvaient légèrement enserrant son être, sous l'effet de l'eau .. Enfin elle n'était pas la seule, suffit de remarquer le tee shirt du jeune homme .. Au sourire amusé de la demoiselle, ce dernier laissait glisser une main amicale vers elle, et pas vraiment fine bouche, la jeune femme sortit sa propre main de dessous sa couverture pour répondre à son salut . Une bague en argent gravée, ou était représenté un soleil et des étoiles passée à l'index, Une plus simple gravée d'un S finition infinie au majeure, le contact de la peau blanche e gelée du garçon la laissa surprise ..


    <. Nouveau venu ? ..



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Dernière édition par Sasha m. k. Lewis le Sam 3 Jan - 16:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeMer 31 Déc - 18:22

    Gregor se détendit plus encore en voyant que la jeune femme devant lui n’était pas du genre à s’insurger pour un regard plus ou moins inquisiteur et son dos relâcha le frisson d’appréhension qui montait, on eut pu le prendre pour une réaction légitime face à la température extérieure, quoiqu’elle ne changeât pas beaucoup ici dedans. Le bel homme n’en fit point de crise et termina ses explorations visuelles avec un petit sourire satisfait, comme s’il avait pu mener à bien une mission donnée. Au fond, c’était peut-être le cas puisque c’était la première chose qu’il faisait avant tout : détailler, décortiquer et séparer chaque chose dans sa catégorie propre, cela donnait un tout autre sens à l’humain qui se trouvait devant lui : quelque chose de stérile, comme un objet, quelque chose de sécurisant. Car s’il y avait bien une chose, hormis les orages, qui faisait vibrer la cage thoracique de Gregor d’une terreur peut-être un peu puérile mais néanmoins bien présente, c’était les trous. Les trous dans chaque être vivant qu’il rencontrait : trou dans la personnalité, quelque chose qu’il n’arrivait pas à cerner, trou dans le physique, quelque chose qui n’allait pas avec le reste. Soupirant faiblement, il écouta d’une oreille plus tranquille la voix suave et étonnamment chaude de la jeune femme, un simple murmure dans un souffle, mais qui fit batailler le cœur de Gregor. Si on lui avait juré sur sa propre tête qu’un jour il entendrait pareille voix, comme le chant d’une sirène, quelque chose d’insondable mais d’infiniment attirant, il n’y aurait pas cru. De telles pensées ne lui étaient pas coutumes, aussi, il en fronça imperceptiblement les sourcils puis esquissa un sourire appréciateur en démontrant qu’il avait compris d’un léger hochement de tête. Il chassa par la même occasion ces pensées qu’il attribua au froid qui gelait carrément la raison et aussi, peut-être bien, son objectivité. Il se heurta de nouveau à ce regard qu’il trouvait si… si, comment dire, si… éprouvant. Oui, voilà le mot. Éprouvant. Parce que même dans cette noirceur grandissante ― un nuage s’apprêtait à recouvrir le peu de gris qui amenait le minuscule rai de lumière dans la grange ―, ses iris brillaient d’un quelque chose que Gregor ne sut identifier, ce qui eut le don de le mettre en rogne, ou plutôt en chasse. Il avait maintenant un but vis-à-vis de cette inconnue : déceler cette parcelle dans ses yeux, ce petit je-ne-sais-quoi qui, immanquablement, ramenait ses propres yeux à confronter les siens. Peut-être ce parfum sucré qui émanait de la couleur tropicale de ce regard braisé, cette sensation d’être perforé à part entière chaque fois que les lames de ses prunelles se posent sur vous? Gregor était indiscret, il le savait, en sondant ainsi et sans permission ce regard qui l’intriguait, mais la curiosité lui avait toujours amené des problèmes. Les vieilles habitudes ne changent pas.

    C’est d’une voix tout aussi avenante, paisible quoi qu’un peu plus rauque et sèche du au temps passé dans un silence buté, autant pendant le trajet en avion avec sa mère, autant pendant celui en taxi ― il avait insisté, sans parler toutefois, pour laisser tomber la limousine ― qui l’avait amené ici, il y a de cela… combien de temps? Gregor regarda furtivement sa montre, il était déjà passé presqu’une heure depuis son arrivée, enfin, depuis son débarquement dans le stationnement, et le moment où il s’apprêtait à répondre à cette jeune inconnue fort belle, qu’il lui répondit avec un éclat de malice dans le regard :

    « Fraîchement déchargé. Gregor, pour vous servir, gente Dame. »

    Dans cette dernière phrase, il avait ponctué ce ton volatile, frais et enjoué d’une touche de plaisanterie, quoi qu’il fut décidé à garder un œil, autant puisse-t-il le dire, sur cette inconnue : ce regard intriguant n’avait de cesse de l’agacer et il découvrait tôt ou tard ce qui l’amenait sur ce visage qui semblait serein, peut-être un peu dérangé par des pensées qu’elle seule saurait lui révélé, à commencer par savoir si elle les lui révélerait un jour― ce dont Gregor doutait encore plus que le fait que ce regard cachait quelque chose ―, mais il n’abandonnait pas. Serrant la main étrangement chaude de la demoiselle, il ne s’y attarda cependant pas vraiment, faisant un pas élégant vers elle, remontant de sa paume douce vers son poignet. Il avait ce souffle haletant, son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, celui quand il était concentré au point où tout disparaissait autour de lui, où plus rien ne l’importait sauf l’objet qu’il manipulait entre ses doigts glacés. C’était quelque chose de normal, pour lui, d’avoir l’épiderme si froid, même en temps de grande chaleur, dès lors qu’il utilisait ses mains, elles devenaient glaciales. Le sang semblait se défiler au dernier moment, décidant qu’il n’en valait pas la peine de continuer à circuler dans ces grandes mains délicates. Continuant de monter sur son bras, il fixait de ses yeux aux couleurs de terre cette peau douce, blanche et dont il souhaitait soudainement connaître chaque pore par cœur. Cette pensée soudaine l’effraya et il croisa le regard de la blondinette, se confondant en excuse silencieuses tandis qu’il relâchait promptement sa main, mais ses doigts s’attardèrent sur les siens dans une sorte d’ultime caresse avant de la fourrer dans la poche regorgeant d’eau de son jeans.

    [ 893 mots. ) Validé par Sasha
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeJeu 1 Jan - 0:52

    La température .. Sasha ne la sentait même plus . Inutile de préciser que ces pauvres couvertures ne venaient pas à peine de ce climat glacé que l'Anglaise venait à maudire . Toujours ce sale caractère, n'est-ce pas ? En effet la Blondinette avait le don de ne jamais être satisfaite de grand chose, mais en ce moment, c'était là bien légitime . Conjoncture actuelle des choses , dans la petite vie d'une British un peu pommée, les repères ne devaient pas se perdre sous peine de dérive de l'Erika .. Que disais-je déjà ? Ha oui, Britsh .. C'était sûrement de là en effet que lui venait ce regard un peu trop monté et effarouché . Il ne respirait pas l'innocence, il n'inspirait pas l'enfance . Plus dure que la plupart des regards féminins, la demoiselle inspirait une personne dont chaque être humain a besoin sur terre : Il présentait les choses sans prohibés , sans ellipses, et malgré la gravité ou le manque d'éthique des choses, il en arrivait au calme et au recul le plus cinématographique , celui dont tout le monde dépend un jour ou l'autre .. Et pourtant pouvait-elle seulement prétendre apporter bonne parole ? Pas franchement .. Comment ne pas laisser ses intérêts influencer chacune de ses réponses, et comment arriver à prétendre à la sagesse du désintérêt personnel .. C'est une toute autre discutions, il faut bien l'avouer ici, et pourtant un thème qu'il fallait tôt ou tard aborder, non ? Comment sinon imaginer vivre avec le monde ? mais déjà la demoiselle avait prononcé quelques paroles de sa voix si particulière . Il faut dire qu'elle n'était pas commune, et c'était finalement la partie qu'elle aimait le plus chez elle, seule petite marge d'originalité . Et oui Blondinette faisait partie de ces gens qui rêvaient d'un peu plus d'impulsivité de leur part, pour les actes majeurs de leur vie et qui finalement n'avaient pas au final le truc pour y arriver . Beaucoup lui avaient conseillés de faire carrière en radio . Merci bien mais elle avait quelques autres .. idées en têtes, avouons le bien . Prise dans sa réflexion légèrement ralentie par le froid, tout du moins amplifiée, la jeune femme eut out de même un moment une réflexion assez absurde . Était-il muet ? Le garçon en effet ne semblait lui répondre que par regards - certes très francs et expressifs - , froncements de sourcils et autres gestes explicites .. Couleur de cheveux ? Mmmh, disons que plutôt enclin aux longues discutions, la demoiselle avait peu l'habitude des gens non bavards . Elle qui d'habitude appréciait gérer la conversation de larges sous entendus, de grands implicites royaux .. La voilà confrontée au silence et à l'expression muette .. Sasha n'en était que plus troublée . Renversante situation .. Et la demoiselle n'avait pas spécialement l'habitude de ça .. !! Un petit sourire se glissa sur son visage, réponse au sien . Toujours aussi franc, sans détours, mais plus observatrice il faut l'avouer . Les défis elle aimai ça, certes, mais il fallait encore le relever . Comment faisait-il pour ne pas parler ? .


    La jeune femme ne put qu’arborer ce même sourire à la réponse du garçon . Si le ton du garçon était avenant, ce dernier son semblait plus .. Raisonnant . Moins entraîné on le dirait bien .. Une mèche ondulée par l’atmosphère venait reposer devant ses yeux . Saleté .. Oui, ce genre de mèches faisait partie de ce que l’on appelle dans le jargon féminin’ la mauvaise herbe rebelle ‘ . Ce genre de détails toujours ingrat envers son propriétaire .. Mais on n’en était gagnant que rarement, non ? Stupide Histoire du loup et de l’agneau , suffit de découvrir dans notre cas qui sera le prédateur, et le pré daté ( X) )


    « Hmm .. Agréable à savoir, et je pourrai m'en rappeler le moment venu .. »


    La réponse sur on ton naturel avait fusé de la bouche de notre un tantinet princesse pour arborer un nouveau sourire . Si la malice n'était pas passé inaperçue dans le regard du garçon, c'était par ce geste simple et amicale qu'il avait transparu . Et quel regard .. Les yeux un peu trop intense pour certaines personnes, il faut bien avouer que .. Enfin bref . Le contact glacé de sa peau marqua en elle une légère .. attraction . Il faut dire que la peau si blanche de L'Anglais paraissait souvent aussi hivernale et les gens restaient surpris de la température de son corps généralement toujours plus élevée que la moyenne . En plus d'un regard particulièrement troublant, la jeune femme encouru un frisson . Ce genre de réflexe naissant au creux de vos reins et venant mourir dans le cou . Étrange contact .. Son sourire se fana doucement, attisé par l'étrange fascination de l'effet général .. Et le contrasté n'en était que délicieux . Le regard ambré et cet étrange trouble .. Lorsque un éclair laissa la pièce s'illuminée, la respiration de la blondinette se figea sans ne rien laisser paraître . Laissant ressortir la pâleur de sa peau et la délicieuse opposition avec ses yeux, il fallait vraiment être là pour le croire .. Victor Hugo a un jour dit que L'amour, panique de la raison, Se communique par le frisson . Pourtant rien de l'amoure là dedans .. Au contraire sûrement . Et vous le saviez si vous connaissiez quelque peu le caractère de Sasha, peu enclin à utiliser ce mot . Le mot juste n'existait peut être pas . Ce n’était pas un sentiment enivrant, ni personnel, entamant sa propre personne . Plus spéciale que ça il différait totalement de la curiosité et se situait sur le chemin obscure de la découverte .. La demoiselle arborait ce regard toujours calme et particulièrement dénué de .. Gène, passant à côtés de ces excuses muettes . Là au moins, on pouvait dire qu'elle était arrangeante ..

    Avec automatisme, la jeune femme, mince, avait porté ses jambes près d'elle, les croisant sous une couverture, offrant légèrement d'un signe de tête à l'inconnu une placeà ses côtés sur un .. magnifique trone de paille .


    « Sasha .
    On fait mieux comme arrivée, n'est-ce pas




[ Désolé, j'ai vraiment rédigé ça sans inspiration, et ça se voit
Si ça ne t'inspires pas je vais tenter de changer, dis le moi par MP Wink ]
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeVen 2 Jan - 18:28

    Il semblait bien, effectivement, que Gregor puisse être muet, mais dès lors qu'il ouvrait la bouche, on savait bien qu'il ne l'était pas et on se maurigénait de l'avoir pensé. Sa voix chaude et grave faisait chavirer bien des coeurs, ne serait-ce que pour quelques secondes, le temps de répondre à une question banale. Pour lui, cela n'avait que peu d'importance ; la voix n'était qu'un moyen plus direct, moins riches, de s'exprimer que les yeux ou bien les touchers. Selon ses principes, tous devraient être muets et sourds. Et tous aussi devraient communiquer par de simples regards et des gestes, à la rigueur s'en tenir à l'écriture serait déjà bien mieux que d'abîmer les sentiments en ne pouvant les appliquer correctement par des mots, se faire trahir par son propre corps lorsqu'ils en devenaient trop intense était une profonde frustration pour lui. Gregor repensa alors à sa mère, à la façon dont elle avait de toujours le jalouser du regard et de ne jamais le toucher, à croire qu'il lui répugnait. Un sourire triomphant se glissa timidement sur ses lèvres, pour aussitôt disparaître lorsqu'un éclair accompagna les paroles de la Belle. Il profita de ce petit instant d'éblouissement, quoi que seulement partiel car il accrocha le regard de la jeune femme et il sut qu'elle savait : le toucher était chose comprometante quelques fois. Elle aussi, elle avait eut ce frisson qui dévore le moindre petite poil pour le dresser comme une potence tout le long de l'échine du dos, ce frisson qui vous est plaisir et fascination, attraction et répulsion. Le sens du danger. Ce frisson était un avertissement, non moins que cela, du corps qui signifiait`: attention, zone à haut voltage. Gregor refusait catégoriquement de croire son corps, mais il aimait à porter attention à ces soudaines bouffées de chaleur ou de froid. La douce voix de la jeune femme se matérialisa de nouveau et il eut un sourire franc. Ce sourire s'éternisa encore lorsqu'il la vit se débattre avec une petite mèche rebelle, lui aussi, si l'on pouvait se le permettre, connaissait ces cheveux hors-la-loi qui franchissaient toujours les limites de l'acceptable : tombant devant les yeux, chatouillant le coin de la lèvre, se dressant de façon hystérique sur la tête alors que rien n'en venait à bout. Hors, ne lui avait-il pas dit qu'il serait à son service? Gregor n'était qu'à deux pas d'elle, ou plutôt de la botte de paille sur laquelle elle était assise, comme une fleur de printemps qui hésitait à s'ouvrir, ses jambes remontées vers elle, et il les franchit sans difficultés. Puis, lentement et avec des gestes calculés, il se pencha près d'elle, s'appuya avec nonchalance sur le bois humide de la grange, derrière lequel il sentit des bourrasques de vent siffler, et de son autre main remonta la mèche de cheveux sur sa tête avec délicatesse, n'utilisant que deux doigts qui, malgré le fait qu'il fusse accrochés à de grande paluches, étaient infiniment précis et agiles. Il réussit, malgré tout, à ne pas s'attarder sur les cheveux soyeux de la Blonde et se releva en inspirant imperceptiblement une bouffée de son parfum.

    « Il n'y a donc aucun inconvénient que je reste alors, puisse-t-il vous en être utile. »

    C'était une affirmation, point une question parce que quiconque connaissant un tantinet Gregor savait que sa décision était prise depuis longtemps : il resterait ici jusqu'à ce qu'elle, elle soit partie. Et dans ce cas-là, il reprendrait ses valises et rentreraient dans le bâtiment principal, où il espérerait silencieusement, et sans se l'avouer, la revoir avant de s'octroyer une fin de nuit paisible. De nouveau, un éclair passa, avertit par le roulement sourd et grave du tonnerre dans les confins du ciel d'un gris opaque, sinistre. Cet éclair-ci, au contraire du précédent, illumina la grange d'un éclat fracassant, brillant et d'autant plus lugubre qu'on l'entendit déchirer les nuages pour se frayer un chemin et toucher la terre ferme. Un feu s'était sûrement déclaré quelque part plus au sud, hors du domaine l'espérait-il. Gregor n'eût le temps que d'entre'apercevoir le visage étrangement contrasté entre la peau crayeuse et les yeux sombres et illuminés à la fois de la jeune femme. Il en ressentit un profond malaise, mais ce malaise n'était pas pour lui déplaire, chatouillant sa cage thoracique et faisant affoler son coeur quelques instants. Puis, l'éclair laissa place à une nouvelle pénombre poussiéreuse. Il faillit prendre son signe de tête comme un tic pour chasser quelques mèches rebelles, encore une fois, mais ne s'y trompa guère en trouvant sur le chemin de son regard la place à se scôtés. Il eut un petit sourire amical puis laissa tomber son grand corps en soulevant une nuée de poussière. Pour lui, c'était peine perdue, ces vêtements étaient déjà imprégnés par les millions de particules qui voletaient maintenant dans un rayon de lune, un unique et mince rayon lunaire, mais il s'exucsa sans vraiment se croire lui-même auprès de la jeune femme. Il n'en eut cependant pas le temps parce que sa voix suave, malgré elle surement, le réchauffait de nouveau tout en faisant se hérisser systématiquement les poils de ses bras, heureusement, cachés par sa veste trempée. Il vrilla ses yeux aux couleurs d'automne, la terre battue, le champ qu'on vient de récolter, le doré des feuilles et l'éclat du soleil qui entame lentement sa routine hivernale, dans les siens et l'écouta avec une attention un peu forcée, mais il ne pouvait faire autrement. Sasha. Elle s'appellait Sasha. C'était un nom qui lui allait à ravir, englobant son corps mince et, il le devinait, athlétique d'une couche un peu superficielle mais qui la rendait encore plus unique, puisse-t-elle avoir déjà été comme les autres, se demanda-t-il intérieurement. Il hocha simplement la tête à sa question, mais les mots lui brûlaient les lèvres, il faillit s'étouffer en les pronon çant. Il sentait que ça en devenait urgent, qu'il devait trouver de quoi répondre pour entendre encore sa voix. Gregor se trouvait puéril, il se mordit l'intérieur de la joue tout en s'insurgeant des insultes les plus écoeurantes, surtout lorsqu'elles viennent de ce ton sifflant, comme une langue de vipère, de ces petits yeux méchants qui vous scrutent. Bien sûr, tout cela se passait à l'intérieur de lui, dans sa tête aux allures fières et séduisantes. Sur son visage, il n'avait dépeint qu'une fascination qui l'emportait sur cette expression impassible, impénétrable, qu'il arborait habituellement. Ses mots se détachèrent avec un léger accent de moquerie, mais rien de bien méchant.

    « Pas si vous n'y aviez été. »


[ De quoi tu parles? C'est Shocked franchement, j'ai adoré! :u___u: )
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeVen 2 Jan - 21:03

    Une musique, totalement impromptue , semblait sonner et raisonner aux oreilles de la jeune Blondinette . Ce genre de choses pouvait rapidement être délicatement désagréable . Le cliché parfait que l'on maudit du bout des lèvres, et caresse du bout des doigts .. Pourtant, cette mélodie ci n'avait aucun cliché possible . La batterie marquait le temps, assez voluptueusement , en compagnie de la pluie qui battait contre les plaques de métal construisant la grange . Entre force et tragédie, l'instrument semblait mener l'héroïne de l'histoire au bout de la planche, au bord du gouffre, d'ou bientôt il faudrait s'envoler .. Chaque musique racontait une multitude d'histoire . Chaque oreille trouvait la sienne, celle qui ressemblait un peu trop à sa propre vie, son existence et au malheur d'un soir . Certains accrocs à la bouteille voyait ainsi l'alcool se déversait dans le verre devant eux sans qu'ils n'aient a volonté de dire stop . Certaines femmes restaient là, dans leur voiture, désespérée et terrifiées . Elles avaient fait le choix, celui de savoir, et en bas de l'hôtel ou était descendu en début de soirée leur mari et une jeune inconnue, les larmes avaient du mal à couler .. Triste histoire arrivée à la mère de la blondinette qui n'avait souvent pas cinquante débouchés . Sois tu viens au premier exemple et t'accroche à une quelconque chose dont tu deviens dépendant : une seringue, des cachés, une bouteille .. Sois vous choisissiez une méthode .. différente . La seule phrase récurrente dans la bouche de sa mère depuis sa plus tendre enfance, en dehors des traditionnels ' Ne parles pas la bouche pleine ; Ne met pas tes coudes à table ; Taches de ne pas te salir ' avait été : Ne laisses jamais rien ni personne devenir vitale pour toi . C'était une obsession , devenue principe de la blonde aux yeux ambrés . Ne pas laisser quelqu'un avoir assez de pouvoir pour lui faire trop de mal et devenir jouet parmi les jouets . Ne jamais laisser quelque chose être essentiel, physiquement ou moralement ,car la vie était trop courte .. Beaucoup auraient conseillés à sa blessée de mère de lui laisser faire ses propres erreurs, mais Sasha n'avait jamais eu a regretté ce choix d'éducation pour le moment . Au contraire, c'était une des rares choses en laquelle elle pouvait croire, sans laisser la peur l'atteindre . Ce .. ' Principe ' facilitait la vie à pas mal de monde : au moment de faire nos choix, ce critère aidait à savoir ce dont on avait réellement besoin . Mais tout cela n'était qu'excuse, au final, pour beaucoup .. Les pensées bien sombre, la jeune femme s'accordait avec le paysage . Songeant, Sasha semblait un peu plus lointaine .. Son instinct lui conseillait souvent de fuir dans des cas tel que celui qui se présentai aujourd’hui . Mais son caractère la poussait beaucoup trop à faire face .. Ma pauvre, tu te perds un peu là . Sasha se contenta d'esquisser un petit sourire à la première réponse du jeune homme .D'un talent légèrement skyzophrene, la demoiselle arrivait à se perdre loin dans sa réflexion, sans pour autant manquer de présence quand il le fallait .


    « Aucun, au bien contraire . Méfiez vous tout de même, les jeunes femmes ont une idées bien à elle de la manière dont elles peuvent avoir besoin d'aide .. »


    Ces quelques paroles furent appuyées d'un nouveau signe de gaieté, plein de .. de Sasha attitude . Assuré, plutôt sous entendu bien que subtil, la demoiselle respirait comme souvent la ruse, ou plus enfantin, la malice . Mais dieu . Je n'ai même pas avoué le titre de la chanson qui trottait dans la tête de notre Blondinette . Au diable ceux qui diront que les blondinettes n'ont pas de cerveau . Cette chanson se nommait " We are ", d'une certaine Ana Johnsson . Oui . La BO de Spider man 2 pour les fans O) . Mais déjà le regard de la demoiselle, plus ou moins insistant avait retrouvé celui du garçon . Remontant le long d'une silhouette masculine qu'il fallait avouer agréable , c'était avec un je ne sais quoi troublant qu'elle avait redécouvert à la lueur d'un éclair la couleur de ses yeux . Pas un frisson, pas un tremblement .. Elle semblait sereine, bien que la pendule était comme arrêtée .. Un peu sans gène, il faut l'avouer . Mais il ne semblait pas franchement s'en choquer, et lui rendait une énergie dévastatrice, par ce simple lien .. Le frisson, involontaire et souvent regretté ne vient qu'un peu plus tard . La lumière rouge et jaune venant de bien au loin éclairait d'une étrange façon la scène . Sans pouvoir l'expliquer, ce fut à ce moment là que tout changea pour elle . Ce sentiment troublant , ce grand tremblement, laissant votre dos doucereusement droit, et cette grande inspiration silencieuse, comme au réveil d'un cauchemar,d ou d'un rêve des plus disparates .. Mais déjà la demoiselle le regardait s'approcher, de ce pas un peu trop sûre, caractéristique de quasiment tous les hommes de son âge ayant conscience de leur .. envie de vivre, pour le dire sans exagérer . Souvent sûres d'arriver à leurs fins et d'avoir ce dont ils avaient envie .. Mais c'était plutôt sereine, qu'elle sentit à ses côtés la paille fléchir d'une courbe fine sous son corps trempé ..


    « Malheureusement, la seule chose que je puisse vous apporter aujourd'hui, c'est .. de la paille ... »

    Un sourire légèrement plus amusé dessinait de fines lèvres . Troublée oui,j mais perdre le face, jamais .. Enfin, on essaie, n'est-ce pas ? Plus facile d'y arriver quand on y croit un tant soit peu .. Sa main s'était porté avec automatisme près de l'épaule du garçon, le débarrassant de quelque brin de paille attiré par le vêtement mouillé et fin du jeune homme .. Le détail qu'il ne fallait pas trop rajouter .. Comment qualifier le parfum du garçon ? A la fois suave et attirant .. Cependant, se défendant de cette pensée, la jeune femme songea que c'était là aussi bien caractéristique de ces jeunes hommes terriblement charmants, ne croyants qu'aux grandes conquêtes chevaleresques ..
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeSam 3 Jan - 6:24

    [ Que sous-entend Sasha là-dedans... ? Suspect :smileeee: )

    Gregor se mit tapoter dans un rythme égal à celui de la pluie sur sa cuisse, comme s'il jouait du piano. Ses yeux s'étaient fermés à moitié et il glissait lentement vers les tréfonds d'un sommeil du juste, mais sa voix, ce son mélodieux et entraînant, le réveilla et il était de nouveau alerte, prêt à répondre avec ce même entrain. Il eut un sourire malicieux, que voulait-elle dire par là? Fouillant ses yeux à la recherche d'un indice, le géant leva simplement un sourcil pour démontrer ses interrogations, tournant sa tête aux attraits immanquables vers elle, se retrouvant à moins d'un mètre d'elle pour la première fois. Non, remarquant être à moins d'un mètre d'elle pour la première fois. Car il avait déjà été à sa proximité immédiate, mais il ne l'avait jamais vraiment su puisqu'il était concentré ailleurs. Le géant dérappa du regard pour échapper à cette brûlante morsure que les yeux de Sasha provoquait quand ils croisaient les siens. Il fixa un point dans le néant, quelque chose d'invisible, au-delà de ce qu'on peut fixer sans paraître fou ou déplacé. Les paroles prononcées quelques instants plus tôt dansaient toujours dans sa tête qui cherchaient le véritable sens sans pour autant pouvoir mettre le doigt dessus, et cela le frustrait au plus haut point. Se décidant finalement à répondre, il chercha ses mots avec concentration, les lèvres pincées sans jamais pourtant se départir de son petit sourire en coin qui dévastait les coeurs de ces Dames. Sauf celui-ci, semble-t-il, puisqu'à fortiori, c'était le sien qui chavirait pour ces beaux yeux d'un bleu éclatant, intense et... irréel. Oui, les yeux de Sasha étaient irréels, ils ne pouvaien têtre ceux qu'elle posait sur lui en ce moment, ceux qui, sûrement, cherchaient à comprendre pourquoi cette soudaine rebuffade, ce refus prompt et vif à la regarder. Il pouvait presque entendre les questions de ses yeux, mais il ne pouvait en être sûr qu'en la regardant, ce qu'il se défendait de faire en ce moment pour reprendre un peu de ses espirits. Mais ses esprits avaient été lâchés, enfermés depuis presque sept heures dans cet engouement de politesse et de silence buté, ses pensées les plus dévergondées s'insinuaient sur le bord de ses lèvres et il se reprenait de justesse en serrant les dents très fort, jusqu'à en avoir mal. Sa mâchoire tendue ne se relâcha qu'une fois qu'il eût trouvé les bons mots et dès cette fraction de secondes où la phrase s'étampa dans sa tête, il put remonter du point inintéressant pour s'accrocher avec une énergie nouvelle, intense, à ses yeux à elle et les scruter sans gêne, sans avoir la peur ridicule qu'ils le trahissent. Jamais ses yeux ne l'avaient trahi parce qu'il exerçait sur eux un contrôle absolu, résultat des années d'entraînement à se composer un masque de dureté, de fermeté et d'indifférence totale face à la haute société, à son père qui ne le comprenait, à sa mère jalouse. Mais ce soir, cette nuit plutôt, Gregor s'octroyait un petiit congé, après tant d'années, il doutait de pouvoir y arriver, mais il allait essayer, ne serait-ce que pour montrer à cette sublime jeune femme qu'il n'était pas de ces gens hautains qui vous tournent le dos au moindre signe de marginalité.

    Sauf que pour cela, il aurait fallu pouvoir avant tout s'être construit un masque d'impartialité, ce dont il n'avait été capable puisqu'elle l'avait tant surpris, autant par cette voix chaleureuse et joyeuse que ce regard qu'il devinait cacher des choses dont personne n'avait encore été témoin, ou du moins pas à titre formel. Alors, il se contenterait de lui démontrer qu'il était effectivement ce qu'il lui avait montré au premier abord. Habituellement, cette attitude n'arrivait que plus tard, lorsque le cap de l;'ironie et du sarcasme était passé, et avant ce dernier il y avait l'indifférence mêlée d'une fascination qui devenait parfois gênante. Après seulement venait le Gregor enjoué et amical qu'il était maintenant, plein de charme et de vie et aussi d'une pointe de septissisme dont il n'arrivait à se séparer. Sa voix franche et suave se détacha de l'air humide et engourdissant de la grange après quelques instants, mais ce ton sensible et rempli de gaieté était contagieux, qu'on le veuille ou non, et c'est avec cette même attitude qu'il personnalisa pour la rebaptiser la Gregor attitude qu'il lui répondit :

    « Vous n'êtes pas du genre 'Belle demoiselle en détresse attend son prince charmant' si la question m'est premise? »

    Gregor eût un petit rire en cascade, grave et sincère, qui rebondissait dans sa gorge longue où la pomme d'Adam jouait les ascenceurs. C'était une véritable attraction de la regarder bouger de haut en bas au rythme de ses paroles, de ses déglutitions. Maintenant affaissé sur la botte de paille à côté d'elle, Gregor soupira et l'écouta attentivement, un grand sourire étant resté figé sur ses fines lèvres après qu'il eut rit. De la paille? Que pouvions-nous bien faire avec de la paille, se demanda-t-il sans vraiment chercher de réponse. Il haussa un sourcil, peu lui importait, mais lorsqu'il vit ce sourire amusé se profiler au coin des lèvres de Sasha pour s'étendre de tout son long sur sa bouche fine, il rabaissa son arcade et eut le même rictus qu'elle dans ses propres traits à lui, dessinant de petites fossettes au creux de ses joues. Le jeune homme avait rejeté la tête vers l'arrière, elle heurta avec une certaine dureté le mur de la grange. mais il n'y prêta pas attention, se concentrant maintenant sur les paroles de la jeune Blonde à ses côtés. Il répondit, ayant encore une fois cherché les mots juste pour ne pas l'effaroucher ou bien la dévergondée, il aimait bien l'endroit où ils se situaient : entre la politesse de la haute société et la familiarité des gens normaux, qui se saluaient et s'interpellaient avec gaieté.

    « Vous oubliez là un grand détail qui vient sous-peser de beaucoup ce que vous m'apportez, Sasha. Votre présence. »

    Gregor eut un nouveau regard plein de mystères pour elle, se concentrant pour ne pas oublier de respirer tant il était absorbé par les prochains mots qu'il lui adresseraient, si elle lui parlait encore. CE silence n'était pas déplaisant, laissant un répit nécessaire au coeur du géant pour reprendre un rythme normal et cesser de frôler la crise ardiaque à la vingtaine à peine entamée. Soudain, il y eut une question qui fusa dans son esprit et cela lui prit toute sa force de raison pour ne pas la lui poser, trouvant cela très déplacé, impoli. Mais, néanmoins, elle clignotait dans sa tête comme un néon aveuglant : Quel âge avait-elle, cette jeune femme? Il sentit soudainement une main se poser sur son épaule, Gregor tressaillit imperceptiblement, mais il ne jugea pas nécessaire de la retirer. Ou plutôt, la main bougeait sur son épaule. Intrigué, le géant ouvrit un oeil et la regarda en coin, accompagnant ce dévissement de l'orbite ave une petite moue : la bouche a demie-ouverte dans un rictus curieux, étirée en un petit sourire amusé en voyant qu'elle l'époussetait délicatement. Il n'allait pas être celui qui irait chasser cette douce main sur son épaule large et solide, au contraire il la laissa filer sur les coutures de sa veste trempée. Il faisait froid dans la grange, même si Gregor, à priori, ne sentait pas le froid. Son corps, par contre, semblait contre cette affirmation, le jeune homme était transis et ses grandes mains malgré sa volonté, tremblaient légèrement. Il se mit alors en tête que s'il les utilisait, elles ne pourraient plus trembler sous l'Effet de la concentration. Il se mit donc à la tâche et épousseta à son tour la jeune femme, mais comme il était bien appuyé contre le mur de la grange, le premier morceau de linge qui avait besoin d'être nettoyé se trouva être la couverture équine dans laquelle s'était emmitouflée Sasha, qui plus est le genoux, remontant légèrement vers la cuisse, de cette dernière. Mais il fallait bien cesser ce tremblement, alors Gregor usa de toute la délicatesse qu'il lui avait été donné et il dépoussiéra gentiment la couverture.


[ 1 356 mots Razz Ça frise l'incroyable Shocked )
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeSam 3 Jan - 17:36

    « Tout sauf ça ! »

    Une exclamation quelque peu grossière s’en suivit, brisant le silence qui régnait, à nouveau, dans les couloirs du digne manoir Lewis. Louis, les bras croisés sur son torse, regardait l’escalier, sur lequel il était perché, toisant de tout son long l'homme qui était à présent arrêté au beau milieu . . S’il avait à choisir, il préférait encore grimper ceux qui se trouvaient chez lui, même s’ils craquaient, il n'y trouvait pas de tels sales caractères que Lewis chef. S’avançant sur les marches, déjà quelque peu contrarié, Louis eut évidemment le réflexe de louper la dernière marche. Une nouvelle fois. Pour ne pas changer. Il crut réellement qu’il allait s’étaler sur ce sol désespérément lisse. Encore ? Quoi que... Il pouvait se réjouir d’avoir gardé l’équilibre. Pour toutes les fois où il avait failli le perdre, il était bien heureux de s’en être toujours tiré sans ne jamais être directement tombé dans le vide. Posant le pied sur le sol marbré de la tour, le jeune homme embrassa les environs d’un regard circulaire. Salon, bibliothèque ? Maintenant qu’il se trouvait là, autant en profiter. Oui, Louis avait déjà oublié l'homme qui le regardait encore, de dos, s'éloigner sans autres mots .. Le fils prit son habituelle allure déterminée et, lorsqu’il fût arrivé dans la pièce qui abritait les précieux livres de ka famille .. Ses doigts masculins s'arrêtaient déjà sur un ouvrage . " Dawn ' , qui signifiait bien évidemment Aurore . La nuit, le ciel et les cycles lunaires, le jeune homme les connaissait par cœur depuis qu’il était enfant. Souvent, lorsque la lune ne formait encore qu’un croissant, il emmenait sa soeur dans le Parc . Oui, la plupart du temps, l'expédition se soldait par une grand dispute familiale .. Ses parents couvaient la blondinette comme des milliers d'or pures .. Allaient-ils réussir à la pourrir jusqu'à l'os ? Il se souvenait également que, plus petit encore, sa grand-mère lui narrait des contes où il était question de voleurs de lune et de chapardeurs d’étoile, et il en était toujours le héro. A la fin de ces belles histoires – toutes sans exception – il parvenait toujours à récupérer ces précieux astres et à les livrer à ce monsieur le Ciel. Monsieur dont l’existence lui avait toujours paru un peu monotone. Sa grand-mère lui répondait alors qu’il n’y comprenait strictement rien et que le ciel occupait une place importante dans la vie des hommes car elle ne les oubliait jamais. A ce souvenir, Louis eut un sourire amusé et franc. Sa chère et tendre grand-mère. Il se promit de lui envoyer une lettre, le lendemain. Soudain, une ombre se dessina sur le sol. Immédiatement, il reconnut celle de la blondinette précédemment évoquée .. Les larmes aux yeux et les cheveux en batailles cette dernière levait un visage étonnement neutre face à lui .. Ce n'était pas par grand envie . Les mots semblaient brûler la gorge de la jeune femme . En effet, en observant avec attention, on pouvait voir la jeune enfant ouvrir dans de courts mouvements la bouche et la refermer, sans hoquets ou autre son murmuré .. Que s'était-il passé ? Le garçon tenta de lui sourire avec assurance, mais l'effet restait assez maladroite . D'une main fraternelle effleurant son épaule, le jeune homme vint s'agenouiller devant elle ..


    « Sasha ? ! »
    « Maman pleure ..! »


    ***

    La jeune femme retint un peu plus longtemps que la nature le voulait sa respiration . Un regard impassible et pourtant .. Toute son allure s'en trouvait transformer . Pourquoi ce souvenir là en particulier ? Elle n'en savait rien, mais la scène avait été rejoué sous ses yeux, sans qu'elle n'ait pouvoir pour l'arrêter .. Présente mais voilée, la jeune Anglais avait redécouvert la grande pièce et son air déjà un peu trop adulte pour une enfant . La fine jeune femme regardait simplement dans le vide, vaguement, car son esprit partait vagabonder dans les souvenirs qui l’assaillaient. Depuis qu’elle avait croisé le regard de Gregor Ivory, en ce lieu. Aussi loin qu’elle pouvait s’en remémorer, il avait toujours fait partie de sa vie , triste vie en Angleterre . Pas vraiment une enfance rêvée, mais passons .. Parce qu'il arborait l'exacte même expression que son frère, avant qu'il ne cède à leurs parents et sombre dans le mépris et l'alcool , allié de ce sentiment un peu trop collant .. Et ce n'était pas quelque chose des plus facile pour la demoiselle que de s'en souvenir .

    « Vous n'êtes pas du genre 'Belle demoiselle en détresse attend son prince charmant' si la question m'est premise ? »

    Les grands yeux ambrés ( Entre le brun, noisette avec une touche mordoré XD , pas bleus ! ) de la demoiselle retrouvèrent sûrement à ce seul instant la présence caractérisent habituellement la façon d'être de l'Anglaise .. Un sourire étonnement tranquille se glissa sur ses lèvres au préalable légèrement fades , alors que déjà, cette voix un peu trop particulière raisonnait . Au dehors , la pluie battait ce rythme un peu particulier, comme le son insistant du gardien de prison, sifflant l'hymne des prisons .. Emprisonnés ou volontaire ? La jeune femme n'en savait plus trop rien . Disons que la pluie, elle ne s'en rappelait que par le froid collant à sa peau ..

    « Elle est permise .. Le genre ' Princesse en danger recherche beau chevalier pour venir la chercher dans son donjon, attention au dragon ' ? . Pas vraiment ... Légèrement plus Fille de Robin des Bois »

    Un sourire amusé se glissa voluptueusement sur ses lèvres . Satisfaite de sa réponse ? Assez même si tout cela ne relevai que d'un bon coup de chance ! La jeune femme avait en effet vu le film ou l'interprète n'était autre que la merveilleuse Keira Knightley .. Un peu trop impétueuse, amoureuse mais sans préavis, le rôle lui plaisait assez .. Entre courage et devoir, elle n'avait pas à choisir puisqu'au final son seul devoir était d'avoir l'âme assez téméraire pour agir en son âme et conscience .. Et quelles pensées .. Franchement . Les éclairs ne cessaient de d'illuminer son visage, sans démonter la jeune femme dans son assurance .. Il parait que cela s'appelle l'inconscience .. m'enfin . Il parait que fumer donne le cancer, que baiser donne le sida, que les enfants pas sages n'auront pas de cadeaux pour Noël, que les bonbons c'est pas bon pour les dents, que c'est mal de jurer, que le calcium rend les os solides, qu'on ne doit pas répondre à sa maman, que les garçons naissent dans les choux et les filles dans les roses, que le feu ça brûle. Il parait que les fantômes n'existent pas, qu'un jour le soleil s'éteindra, qu'il n'y a pas de monstre sous nos lit, que le Nutella donne des caries, que la petite souris t'apportera 1 euro si tu perds une dent, que les spaghettis se mangent avec une grosse cuillère, qu'il faut manger des épinards pour être fort comme Popeye, que l'écoute prolongée d'un baladeur peut entraîner une surdité, que si tu travailles pas bien à l'école tu seras privé de sorties, qu'il ne faut pas se baigner après manger, que l'espoir fait vivre, qu'il ne faut pas toucher aux chiens qu'on ne connais pas, qu'il ne faut pas grignoter entre les repas, que demain est un autre jour, que si tu ne ranges pas ta chambre on jettera tous tes jouets, qu'au bout de 10 bons point on a une grande image, que le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas et que d'aller tous les jours à l'école c'est nul ... Ouai, il parait ... Vous l'aurez compris la demoiselle n'aimait pas trop ce genre de phrase . Là ou vous voyez inconscience elle se voit simplement être . Les gens sont , agissent, sentent comme on le leur a appris : par leurs propres moyens, cédants à leurs propres envies .. Et ce regard un peu insistant, ne semblant pas s'embarrasser de quelconques gènes, était réel . Il était là, sans se démonter, et ce n'était ni inconscience ni provocation ..

    Sasha laissa sa main retrouver place , acquise aux côtés de son mollet , observant les brins de pailles tombés de l'épaule de l'inconnu .. Inconnu un peu trop familier . M'enfin . Et franchement elle n'avait fait aucun geste lorsque le garçon l'avait imité . Sans gène ? Pourquoi s'en embarrasser ? .. Une nouvelle fois, sa voix d'automne laissa le silence se briser .

    « Je suppose que je peu à mon tour demander si ton genre est plutôt " Viens au secours des demoiselles i en a besoin" ? »




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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeSam 3 Jan - 22:40

    Un souffle chaud et saccadé s'échappa de la poitrine comprimée par un soudain souvenir, mais il se refusa à lui, ne voulant pas qu'il empiète sur le mondent présent. Il détestait quand sa tête partait s'égarer dans le sentier périlleux de ses souvenirs parce que le passé qui lui revenait n'était jamais ce dont il voulait se rappeler, toujours les moments cruciaux, ceux où il avait dû briser des cœurs, défaire des espoirs, décevoir les gens qu'il aime. Parce qu'après tout, un quelqu'un a bien dit un jour : La vie ne se compte pas en respiration, mais en moments où l'on t'a coupé le souffle. C'était bien vrai, puisque la vie lui avait assené chaque coup de poing au ventre avec une telle force qu'il ne comptait plus les fois où il respirait, mais ceux où il avait cessé. Et pour cette nuit, il rajouterait trois de plus à ses calculs. Le chiffre total lui échappait, mais cela n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire, car ainsi cela lui évitait les images de chaque coup bas, chaque traitrise ou mauvais pas qu'il avait pu faire dans sa piètre vie. En vingt-deux ans et demi, Gregor avait réussis à perdre la femme de sa vie, enfin, celle qu'il croyait être, il avait perdu sa mère le jour de sa naissance en n'étant pas celui qu'elle voulait, il avait perdu son père en ne montrant qu'un intérêt poli pour les pierres précieuses. Il avait perdu Jess en acceptant de venir ici. Seule chose qu'il n'avait perdue : sa rancune. Rancune qu'il cachait avec ferveur, comme son dernier joyau, comme le dernier élément qui lui restait pour vivre, pour survivre. Car on ne pouvait vivre dans pareil monde, on survivait. Survivait aux attentats terroristes, survivait aux peines d'amour, survivait au monstre de nos nuits, survivait à un licenciement, on survivait même à soi-même. Et chaque fois qu'on survivait, on mourrait un peu plus, jusqu'à ce que la survie ne nous importât plus, alors ce jour-là, la vie nous tirait sa révérence. On pouvait alors mourir en paix, peu importe le lieu, certain que nos proches comprendraient malgré tout, mourir dans des tourments, en se posant des questions qui n'obtiendront jamais réponse : se remariera-t-elle? aura-t-elle des enfants avec un autre? est-elle en sécurité? survivra-t-elle à ma mort? on se sentait alors passer très lentement et de manière désagréable vers l'autre monde, autant un autre monde exista-t-il. Gregor soupira longuement, tant de chose, tant de questions non formulées. Tant de mots gaspillés et autres oubliés. Ses poumons se dévidaient de l'air jusqu'à ce qu’ils soient résignés à se tordre pour continuer d'expirer, ce qui provoqua une quinte de toux qui le fit courber en deux, plié sur ses genoux.

    Sa main se retrouva à serrer, ou plutôt écraser, le genou de la Blondinette car de tousser lui arrachait ce mal panique, cette douleur incontrôlable qui le forçait à user de sa puissance physique pour troubler cette souffrance mentale, psychique. Lorsque Gregor réussit à émerger de la rage de ses bronches, il inspira longuement et expira, obligeant son esprit à se concentrer sur sa respiration pour l'empêcher de dérailler de nouveau. Ses jointures blanches se décrispèrent et ce n'est qu'à ce moment là qu'il se rendit compte de la force qu'il avait utilisé. Aussitôt, il retira sa main et se redressa, rougissant comme une pivoine. Il chercha du regard une trace de colère ou bien de douleur dans les yeux ambrés de la Blondinette, mais son regard embué par sa propre souffrance ne trouva rien d'autre qu'un voile sombre. Sa voix le tira soudainement de son agonie et il retrouva un sourire intriguant, quoiqu'un peu contrit par l'angoisse, tandis que ses yeux lui posaient milles questions muettes avant qu'il réponde. Sa voix, malgré les restants de trémolos à cause de la quinte de toux, avait trouvé un timbre jovial, amical :

    « Pardonnez, mais j'ai de grandes lacunes quant à l'histoire de Robin des Bois. Aussi passionnante fusse-t-elle, je ne l'ai jamais entendue que du point de vue des victimes. »

    Il eut un sourire plus naturel, plus décontracté, tandis qu'il la voyait se reperdre l'espace de quelques secondes dans ses pensées. S'y méprenait-il qu'il pensa qu'elle réfléchissait à la façon d'aborder le conte de Robin des Bois. Il lui vint alors à l'esprit que la grange, aussi bonne couveuse contre le vent et la pluie fusse-t-elle, ne cachait pas le froid qui remontait maintenant de ses extrémités gelées à tel point qu'il craignit qu'elle ne tombât pour venir transpercer sa poitrine dans laquelle l'air froid sifflait comme le vent dans les branches. Il se leva promptement et d'un pas franc et décidé se dirigea vers ses valises. Il savait exactement où ce qu'il cherchait se trouvait, même si ce n'était pas pour lui. Ouvrant à la volée son bagage, le jeune homme extirpa une veste en sweatshirt avant de refermer dans des mouvements tout aussi volatiles et gracieux, bien que ses doigts fussent engourdis par le froid. Il revint s'installer à côté de Sasha et lui tendit sa veste avec un sourire amical. Au même instant, elle reprenait la parole et lui demandait :

    « Je suppose que je peu à mon tour demander si ton genre est plutôt " Viens au secours des demoiselles i en a besoin" ? »

    Il médita quelque secondes sur cette alternative. Était-il de ce type-là, à voler au secours des demoiselles si danger il y avait? Gregor aurait pu lui offrir un non catégorique en sachant pertinemment, que sa réponse ne vaudrait rien tant et aussi longtemps qu'il ne pouvait échapper à ce regard inquisiteur, qui cherchait le mensonge ou le méfait. Il inspira longuement, faisant attention à contrôler son souffle qui avait une fâcheuse tendance à déraper en faisant des soubresauts, avant de lui répondre d'un ton mitigé entre la tendresse et le mystère fascinant que sa voix provoquait à tout coup:

    « Je ne fais qu'attenter à une survie plus facile, c'est à savoir, mais l'on peut dire que oui, je viens au secours des demoiselles si elles en ont besoin. Vois-tu, c'est un concept qui déroge à mes principes, mais je l'aime bien car il peut donner tout son sens à une relation. »

    Il tourna la tête vers elle parce qu'auparavant, il n'avait osé affronter son regard, certain qu'elle pourrait alors y déceler la part de reproche qu'il s'imposait à vouloir ainsi être le bon samaritain, celui qui venait en aide aux démunis, aux gens moins riches que lui, sans jamais demander quelque chose en retour. Mais, était-il cette personne avec les demoiselles seulement ou bien avec tout le monde? Pour l'instant, il ne pouvait se jauger, puisque Sasha était la première personne qu'il rencontrait, certainement pas la dernière, mais la première. Avait-il fait bonne impression? Il l'espérait car pour lui, une première personne rencontrée dans un nouveau lui aurait tôt fait de parler de lui s'il ne savait se montrer juste et bon. Comment savoir, pourtant, s'il était juste et bon envers cette jeune femme mystérieuse qui l'intriguait? L'image de Jess à leur première rencontre s'imposa à lui, mais il se contraint à ne la regarder que d'un œil objectif, comment tout le monde avait pu la percevoir. Comme une putain. Pourquoi, alors, lui, il l'avait perçue comme une jeune adolescente en manque d'argent, en mal d'amour et qui ne savait pas qui elle était? L'avait-il aidée à résoudre ces problèmes ou bien les avait-il seulement temporisés? Et maintenant qu'il était partit, est-ce qu'elle était retombée dans l'enfer de cette première nuit où il l'avait accueillie dans son monde où tout était différent? Gregor ne désirait pas cela pour la jeune femme, mais avait-il le choix? Non, puisqu'il était maintenant ici. Et ça, c'était son choix. Pourquoi, alors, il se sentit soudainement si mal, si crasseux, vis-à-vis d'elle, comme s'il l'avait abandonnée? Parce qu’il était trop sensible. Gregor le savait, mais il n’osait se l’avouer, se disant qu’il allait devenir aussi lâche et aussi perfide que sa mère s’il laissait les émotions diriger sa vie. Mais, voulait-il le contraire? Être aussi froid et rigide qu’une pierre, comme celles que son père maniait? N’y avait-il donc pas de juste milieu, l’endroit où il pourrait enfin trouver le repos, se retrouver lui-même? Tant de questions pour un si jeune homme, direz-vous, mais aussi tant de réponses inconnues pour une si longue vie à venir. Le géant soupira et appuya de nouveau sa tête contre le mur de la grange, malgré lui, il avait réussit à sombrer dans l’enfer de ses pensées désordonnées et maintenant, il payait plein prix en revoyant sous ses paupières clauses des images troublantes. Soudain, il lutta. Il se redressa et vrilla de ses iris marrons Sasha, ne voulant plus se détacher d’elle de peur de se renfoncer dans son esprit de gribouillis.

    [ 1 474 mots Cool )


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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeDim 4 Jan - 0:23

    « Sasha ! Tu viens m'aider ?
    « Non, cet après-midi le soleil brille, les oiseaux chantent, tout le monde est heureux et cela a le don de me faire profondément déprimer.
    « Mais Chatt' ' tu avais promis qu'aujourd'hui...
    « Et bien il faut croire que je ne tiens pas parole.
    Le jeune première s'éloigna, visiblement déçu et énervé. Sasha elle, était debout adossée contre un mur le regard vide et triste. Ses joues avaient légèrement blanches sous le soleil, les de celui-ci rayons tapaient violemment les carreaux de la fenêtre et s'infiltraient, interdits, dans la salle de divertissement de la grande faculté royalement pensionnat . Cela avait par ailleurs le dont d'irriter quelque peu la jeune blonde qui, d'un geste coléreux, fermai les longs rideaux céruléens manquant de les arracher, au passage, de leur tringle en bois vernis. La pièce était alors plongée dans une obscurité inquiétante, Sasha croisa les bras. Elle devait alors être l'une des seules personnes à encore traînasser dans les bâtiments , oui car tous les autres se pavanaient dans le parc, histoire de profiter de la chaleur de l'astre roi et de bronzer un peu avant l'hiver. Cha se jeta alors sur le canapé pour s'y recroqueviller apparemment vertigineusement rageuse. Son regard se perdit à nouveau, se balançant entre plusieurs objets, si bien que la tête lui tourna. A présent, l'Anglaise se sentait nauséeuse, la chaleur la rendait fiévreuse et apathique. Ses paupières fermaient toutes seule, elle sombrait peu à peu dans un sommeil distrait et mouvementé.

    La brume encombra les songes de Lewis , elle se dissipa petit à petit pour laisser place à une scène des plus déconcertante. La jeune fille se retrouvait à nouveau dans l'escalier de son ancienne maison à Canterburry, observant avec attention, un étage plus bas, la discussion mouvementé qu'argumentait son père et un homme encapuchonné d'une cape noire. Elle revivait, encore une fois cette soirée ou son frère disparut totalement de la circulation . Ce fut un simple geste, que son père laissa échapper . Une simple façon de remettre à sa place un fils ' ingrat' , le frappant avec trop de rudesse pour être du même sang .. . Et comme toujours quand elle ranimait ce souvenir, inconsciemment, son visage dépeignait des couleurs un peu plus tristes que la normale . Leur famille n'avait jamais vraiment été heureuse, mais de là à devenir si tranchée .. Aujourd'hui , les yeux du garçons avaient ranimés en elle une flamme , déclencheur d'un grand incendie qui la ravageait , et elle s'en mordrait sûrement les doigts .. Du contrôle Lewis, du contrôle .. Le reste de sa journée au pensionnat n'avait pas été plus rose, puisque c'était là que son frère l'avait officiellement rejeté ..

    Sasha ouvrit les yeux un peu brusquement en retrouvant la même matière sombre qu'elle avait pu trouver ce jour, dans le grand salon . . Son cœur battait la chamade et ses idées étaient toutes embrouillées, confuse, elle se redressa pour prendre une confortable position assise, collant ses genoux contre son buste. Elle frissonnait légèrement, à présent le froid s'emparait de son corps. Elle passa mollement sa main sur son front incandescent , puis déglutit difficilement. Cependant, son visage restait stoïque, imperturbable. Sasha en revenait à cet état un peu étrange . Après chacun de ses souvenirs, la seule peur au final était de ne pas arriver à dissimuler le tout .. Mais elle y arrivait, envers et contre tout .. . . Comme si tout n'était pas assez compliqué l'anxiété venait se mêler au reste pour croupir un peu plus la vie de l'innocente. .. Le choix de dominer ses émotions établis, la jeune femme laissa son visage, avenant, retrouver les yeux du garçon . A double déclencheurs, il pouvait prétendre : A la fois cause e soins de ses maux .. Ses yeux avaient-ils un don ? Pourtant, rien de très mystérieux .Il lui rappelait son frère, à la fois son départ , mais aussi tous ces longs et bons moments passés en compagnie l'un de l'autre ..

    Puis Sasha resta là, sans bouger, à sonder le regard de Gregor, espérant y trouver une faille, une réponse... Un pur moment d'égoïsme non refoulé, un moment délicieux rien qu'à elle et personne ne pourrait jamais le comprendre, la comprendre. Plus aucune expression ne filtrait sur son visage, complètement obnubilé par les yeux du jeune homme. Se dire que finalement, il n'y avait aucune réponse certaine en venait à la faire sourire . Une véritable brochette de plaisir interdit, de tentation inutile. Pourtant, elle s'y perdait d'une telle manière qu'il lui fallut bien du temps pour retrouver tous ses esprits. Louis était bien loin déjà, il n'y avait plus que Sasha, et accessoirement Savage, qui n'était là que pour apprécier. Avec difficultés elle reprit sa position initiale, à quelques centimètres du garçon .. Reprendre position ? La douce jeune femme avait en effet laissé un peu trop son esprit s'en aller . Loin d'être , ou tout du moins de paraître naïve et délicate, la jeune femme apparaissait légèrement curieuse .. Si quelques bonnes minutes plus tard, l'Anglaise pouvait dire avoir totalement oublié comment on pouvait parler sans mots, voilà choses faites .. A questions silencieuses, réponses silencieuses ? Pourtant la jeune femme était véhément convaincue qu'il n'y aurait pas de réponse .. Oui Lewis, tu es seule, et contre tous .. Tu as peur ? Non, tu souris .. En effet à cette simple remarque inavouée, un petit sourire était né sur la bouche de la jolie demoiselle .. Tu es seule, personne ne peut t'atteindre car personne ne peut te connaitre .. Seule à pouvoir te sauver, Ok, mais seule à pouvoir te trahir .. La confiance est donc censé régner, non ?

    La jeune Anglaise au regard d'Aigle ignora complètement la dernière réplique de son interlocuteur. Continuant de réfléchir intensément sur la précédente... Elle joignit ses mains et balaya du regard la paille d'une maladresse dissimulée .. . Son visage se trouvait à présent non loin de celui du garçon . Oui il faisait froid, mais rassurez vous bien jeunes gens, Lewis ne comptait pas avancer .. Là ou elle avait avec quelque sourires tentateurs engagé un certain jeu avec mister Rio au club house , ici , l'assouvissement était spirituel .. Certes, cela avait quelque chose d'extrêmement .. attirant, mais passons . Un jeu, Mister rio ? Et bien disons que l'annonce de ses fiançailles au One Jump magazine suivant l'avait laissé de glace , avec superbe .. Glacée pur ne pas fondre en larme ? Possible, mais mêlez vous de vos affaires ! . En bonne joueuse, la blondinette relevait le regard vers le garçon .. Vraiment, il ne connaissait pas Robin des Bois ? Un sourire entre l'enfant et l'adulte s'étira à nouveau sur ses lèvres . Les joues toujours aussi blanches de anglaise ne virèrent pas de couleur, comme beaucoup d'autres auraient pu , en trouvant les yeux bronze de son interlocuteur .. Disons qu'il était grand, musclé, charmant et que tout^rêve censé pour une jeune femme consistait à regarder un bon film d'horreur lové contre ce genre de garçon cliché .. Ce genre de garçon cliché briseur de coeur .. Razz . A cette pensée, la blondinette refroidi comme souvent sa réflexion .. Au final, elle aurait sûrement du faire pareil avec monsieur Rio, mais que voulez vous . . Un frisson téméraire parcourut l'échine de la demoiselle, ce qu'elle ressentait en ce moment n'était pas descriptible, bien trop extraordinaire, délectable, une sorte de montée d'adrénaline improvisée. Il fallait que cela dure, encore et encore, le plus longtemps possible.

    « Tu ne connais pas l'histoire de la fille de Robin des bois ?
    Sa fille était destinée aux cuisines d'une belle maison . Son père ne la trouvait pas assez solide .. Jusqu'au jour ou ils e fit capturer et ou elle vint le délivrer, se faisant passer pour un homme auprès de tous .. Elle renonça à l'amour de sa vie pou continuer à protéger le peuple, mais jamais ne trouva d’autre compagnon ..



    Égarant un moment son regard, elle se permit d'ajouter , d'un sourire .

    « Je trouve la dernière partie assez triste et trop cliché, mais la première me correspondrait assez, dans l'idéal ..
    Quand aux relations, je préfère les penser baser sur autre chose que cet autre cliché du preux chevalier . Si l'attirance ne naît que d là .. Le tout doit être subtile et charmant, sinon le charnel se brise ..


    Octave Pirmez avait dit : Vous ne toucherez point un papillon sans faire tomber la poudre qui colore ses ailes ; vous n'analyserez point l'amour sans en faire évanouir le charme. Quoi de plus vrai ? Trop de rationalisme tuait le rationalisme . Un gros problèmes pour les plus fétichistes, qui voulaient en amour comme à la guerre prévoir chaque phase par un plan préconçu et atteindre chacun de leurs objectifs .. Trop de rationalisme, tue le rationalisme .. Lorsque la femme s'évanouit par manque de naturel, on pleure facilement .


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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeJeu 8 Jan - 3:30

    [ J'essais avec la première personne du singulier, ça te dérange? Laughing )

    Je ne trouvai pas de mot pour décrire le changement, imperceptible pourtant, que je vis s'opérer chez Sasha. Mon visage aussi se décomposa, lentement, alors que je me rendais compte que mes souvenirs aussi me submergeaient, bien que je ne sus pas que c'était son ca sà elle aussi, sachant seulement qu'elle était perdue dans ses pensées. Pensées que je voulais déchiffrer, c'était un défi que j'étais décidé à relever, peu importe le prix ou bien les coûts à engager. Ses pensées m'obsédaient soudainement et je voulais savoir d'elle tout ce qu'il y avait à savoir, et même ce que personne ne savait, même elle. Je me trouvais à quelques centimètres seulement d'elle, sentant son parfum sucré et fruité s'imprégner en moi, humant discrètement l'air qui stagnait autour de nous pour absorber le plus de cette odeur douce et discrète qui s'entêtait à chatouiller mes narines. Les yeux mis-clos, je décidai de me laisser noyer dans mes souvenirs comme elle semblait le faire maintenant. Je revis alors plusieurs scènes de ma vie dans ma tête, mais celles sélectionnées ne défilaient qu'en vitesse accélérée, ne me laissant pas le temps de les voir comme je le voulais. Je fronçai les sourcils, songeur, tandis que je réussisais à prélever des images plus ou moins claires qui me permettaient de reconstituer un souvenir. Mes lèvres se pincèrent automatiquement et un pli se forma à la lisière de mon front, juste entre mes deux sourcils déjà froncés, tant la concentration était forte, mais je n'abandonnai pas pour autant et réussis à prélever trois de ces images. Mes iris papillonaient derrière mes paupières clauses et je les étalai lentement sous ma peau fine et tendue, oubliant momentanément de respirer, la tension monta en moi et je serrai les dents pour empêcher l'émotion de me submerger. Malheureusement, les images submergèrent mon self-control et je revécu cette scène douloureuse où j'avais affronté mon père avant mon départ pour l'académie. Tout redevint clair comme de l'eau de roche, mais je la vis d'un angle différent, comme si j'étais au-dessus de mon corps...

    « Papa, je vais aller dans cette académie, que tu le veuilles ou non. Je suis majeur et vacciné, tu ne pourras pas me retenir. »

    Ses sourcils broussailleux et noirs comme l'encre se touchèrent sous l'effet de la colère furibonde qui continuait de grossir chez mon géniteur qui, malgré ses cinquantes-sept ans, restait imposant et terriblement effrayant. Si j'avais su que cela ne me défavoriserais pas, je me serais mis à trembler comme une feuille. Mon visage restait de marbre, mais mes yeux ne fixaient pas les siens, ils avaient trouvé un autre point à contempler ; le petit grain de beauté sur le côté de son nez crochu. Intérieurement, je me vis le lui crever avec une telle fureur, il me dégoutait, me répgunait, me donnait une irrepressible envie de vomir. Ses paroles tonitruèrent comme le tonnerre qui grondait dans le ciel aussi noir que les prunelles de mon père :

    « Comment oses-tu Galloway Remy Edward Georges Orlando Rain! Tu me déçois énormément, fiston! Moi qui mettait mes espoirs en toi, qui croyait que tu prendrais ma relève! »

    Je baissai le regard, non pas parce que j'étais réellement triste de le décevoir, mais plus parce que je ne voulais pas qu'il voit l'éclat de fureur qui s'était soudainement allumé dans mes iris doré tant j'étais autant nauséeux de colère que de rage par ce qu'il venait de dire. Il tentait de me faire culpabiliser pour m'obliger à rester, mais j'avais trop souvent goûté à cette doctrine pour y être encore sensible. Sa voix s'était faite douce comme le miel, persuasive et infiniment tendre, en une ultime tentative pour me convaincre, croyant qu'en détournant les yeux, j'avais baissé les armes, qu'il venait de remporter une manche.

    « Remy, mon fils, mon grand fils à moi. Tu sais que je suis fier de toi malgré tout, n'est-ce pas? Je t'aime, je sais ce qui est le mieux pour toi, fais-moi confiance, fiston, tu verras, tu te plairas dans le domaine des pierres précieuses. »

    Alors, je ne pus me retenir plus longtemps, ces paroles, ce n'étaient pas la première fois qu'il me les servait, mais c'était la première, et la dernière, fois que je l'affrontai. Relevant la tête, je lui lançai cette oeillade qu'il détestait, celle plein d'arogance et de défi, celle qui reflétait exactement ce que son propre regard dégageait. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres roses tandis que je répliquai, ma voix sourde et sans possibilté de retournement :

    « Tu dis que tu es fier, papa, que tu m'aimes, mais non, tu ne sais pas du tout ce qui est le mieux pour moi! Parce que tu es un égoïste égocentrique qui ne pense qu'à son argent! Moi, j'aime les choses simples, j'aime être avec les chevaux parce qu'eux, contrairement à ce que tu peux penser, sont intelligents et matures, ils savent comment se comporter face à des gens comme moi. Des gens qui sont capables de sentiments autre que l'avarice, l'hypocrisie et l'arrogance. Ceux qui savent aimer, aimer véritablement. Alors je me fous complètement des pierres précieuses, mon seul diamant, c'est l'équitation! Tu vas maintenant fermer ta bouche de poisson avarié et te pousser de mon chemin parce que je te jure sur ma propre tête que je vais le faire moi-même et que tu n'aimeras pas ça du tout. Au revoir, papa. Je t'aime, quand bien même tu ne le comprend pas, ma vie n'est pas comme la tienne. Et, malgré tout, mais surtout malgré toi, tu restes mon père et l'amour que je te porte n'a de limite que celles que tu t'imposes. »

    Je repris un souffle saccadé et contournai mon géniteur bien trop ahuri pour réagir. Empoignant le trousseau de clé dans le hall, je sortis rageusement sans jeter un seul regard de regrets ou de remords derrière moi. Je savais qu'il était encore planté devant l'escalier, il y resterais jusqu'à ce que le moteur rugissant de ma berline ne s'entende plus, s'éloignant sur le chemin de terre vers les écuries, situées sur le troisième hectare de terrain. J'irai là dire un dernier adieu à mes montures préférées : Jupiter, Oréole, Aurore, Rain et, bien certainement, Sapristi, mon premier poney monté. Je soupirai en caressant une dernière fois leur splendide tête, je n'arrivais pas à me résigner à partir, mais finalement, je réussis et m'éloignai en directement de la gare où ma mère m'attendait.


    Le souvenir s'effaça aussi vite qu'il était apparu, me laissant pantois et à bout de souffle, souffle que j'avais retenu sans m'en rendre compte et qui brûla mes poumons en retrouvant de l'air oxygéné. J'ouvris les yeux rapidement et battit des paupières pour me situer, ayant momentanément oublier où j'étais. Je sentis alors le respir de quelqu'un à mes côtés et la situation me revint en mémoire à vitesse quadruple. Je tournai légèrement le visage vers Sasha qui, au même instant, sembla elle aussi émerger, mais je n'en perçus que quelque chose de bref avant qu'elle se reprenne, alors je feintai habilement n'avoir jamais rien aperçu, ce qui ne fut pas difficile tant son expression était maintenant convaincante. J'esquissai un petit sourire lorsqu'elle m'exposa l'histoire de la fille de Robin des Bois. Je hochai imperceptiblement la tête, me demandait idiotemment comment avait dû se sentir Robin en apprenant que c'était sa fille, celle qu'il croyait faible, ou plutôt pas assez forte ― car il y avait là une nuance palpable, qu'il fallait prendre en compte ― qui était venu le sauver. À sa place, certainement que je me serais senti comme le plus stupide de tous les imbéciles, tout en ressentant une fierté frisant de peu la jalousie, convoitant secrètement les actes que ma fille avait posés pour ma survie. Une fois encore, c'était une question de survie, mais cela n'était pas le point présentement, car je ne voulais pas m'égarer encore une fois et risquer, de nouveau, de perdre le fil de la conversation, autant puisse-t-on qualifier cet échange de parole qui déclenchait d'imperceptibles frissons aux creux des reins de Gregor chaque fois que s'était la voix de Sasha qui embaumait l'air de la grange. Je cherchai quoi répondre, quelque chose, préférablement, d'intelligent, qui pourrait égaler ce qu'elle venait de dire. Mais, après tout, pourquoi n'aurais-je pas le droit d'avoir moi-même mon propre opinion sur la chose et la partager avec elle sans que cela ne tourne à l'homicide?

    « Pour ma part, je crois au preux chevalier et, je me penchai vers elle pour sussurer d'une voix envoûtante et suave la fin de cette phrase, ponctuant mon timbre calme et solennel d'un sourire gracieux et d'une touche d'un humour : sans me vanter, je crois bien en être d'eux. Mais, selon moi, on ne peut non plus baser une relation sur la chair seulement, n'est-ce pas? »

    J'eus un sourire plus large, plus chaleureux, et mes yeux qui vrillaient les siens descendirent lentement, glissant sur l'arrête douce de son nez fin, embrassant ses pomettes hautes pour s'attarder avec une bouffée de chaleur sur ses lèvres pulpeuses et roses, si attirantes, si mystérieuses. Je me contrôlai, quoi qu'avec une difficulté grandissante, et replongeai mes prunelles brunes dans les siennes en lui envoyant un clin d'oeil complice. Je m'étais cependant penché un peu plus encore en avant, si bien que mon haleine fraîche et fleurant bon la menthe verte se heurtait au souffle sucré de Sasha.

    ( Oupsy.. un peu plus de mot que prévu... 1 576 Cool
    Validé by Ixia ^^ Sasha va pas être contente que tu ai battu son record ^^)


Dernière édition par Gregor Ivory le Lun 26 Jan - 16:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeDim 18 Jan - 0:34

    Mais je ne puis t'avouer mes faiblesses...
    Boum, boum, boum... les battements cardiaques de la jeune femme résonnaient dans son encéphale, semblables à des tambours de guerre. A chaque contraction de son coeur, un flot de sang déambulait dans son corps, causant des palpitations bien visibles au niveau de ses tempes. Sasha se sentait paralysé, pris au piège. Le monde avait cessé de tourner, le temps s'était arrêté. Il n'y avait plus qu'elle et Grégor . Et son destin. Fascinée, elle détailla chaque parcelle du visage du trop troublant jeune homme . Les muscles de ce dernier se contractèrent à un simple effleurement .. Prison ? Piège ? Oui, que la demoiselle avait trop choisit, pour que cela semble naturelle . Une de ces entraves ou l'on se sent bien, un de ces contacts qu'on aurait jamais envie de briser .. Et l'espace d'un souffle entre le doux et le glacée, son regard d'automne mordoré vint s'égarer le long des lèvres hivernales du jeune homme, pensif . Son regard ou le garçon ? Les deux . C'était en faites à ce moment que la blondinette avait esquissa un délicat mouvement en arrière, de quelques centimètres, en reprenant une place quitté auparavant .. Ne t'aventures pas trop loin, miss Lewis .. Et ne réfléchis pas trop, tu te fais trop d'idées, trop de scénarios .. Pourtant, ce frisson si particulier semblait encore et toujours lui dévorer l'échine . Les reins de la jeune femme se cambrèrent d'une délicatesse troublante, alors qu'instinctivement, son menton venait rencontrer la peau froide du haut de sa poitrine .. C'est bien la première fois que tu baisses les yeux mademoiselle .. Et sûrement à cette pensée, Sasha retrouva un regard plus lointain . Ses boucles blondes se trouvaient doucement bercées de noir, lumière sombre provoquées par la lourde couverture nuageuse, laissant l'orage se déchaîner .. Orage peu ordinaire . Pouvait - on sincèrement croire que les éléments se déchaînaient par pur hasard ? Ou bien quelqu'un avait-il vexé le ciel ? .. Non pas que Myriam croie réellement en Dieu .. Une des rares failles de son éducation du point de vue de son paternel ! Mais pour elle, Dieu symbolisait la mort de la science , du libre arbitre, et de l'utopie . Hors ces valeurs étaient des plus fondamentales .. Selon elle =) . Mais ne s'aventurerons nous pas un peu trop dans la personnalité de la jeune femme ? Ses convictions étaient un peu plus personnelles que ses connaissances en histoire fantastiques et romantiques .. Le garçon semblait toujours .. absent, et laissait là une demoiselle troublée, mais prenant la pause d'une manière particulièrement avantageuse .. Reprends toi ! Pourtant, ce même regard immanquable du début semblait s'être passionné pour autre chose .. La main du garçon, au contact peu doux de la paille semblait s'être garée, à quelques centimètres de la sienne .. La sienne, qui , fine et féminine s'avançait d'une manière curieuse et fascinée . La peau blanche de la jeune femme entrait dans le champ de vision de celle tout aussi troublante du garçon . Le souffle était marqué, profond . Les deux corps droits, et présents, malgré leurs histoires respectives .. Cette scène, accompagnée dans les films romantiques d'une musique assez ' suspens ' se conclue comme beaucoup d'autres, en faites. Alors qu'avec lenteur ses doigts tendus franchissaient les millimètres , Sasha ne bougeait pas .. Sauf lorsque le garçon sembla doucement sortir de sa rêverie, trop brusquement pour le blondinette qui reprit du même coup sa main, sous l'effet d'une surprise à demi contrôlée .. On peut savoir ce qu'il t'a pris ?




    Il me faut trouver les mots...
    Que peut-il y avoir de plus fort que l'amour? La jalousie. En effet, on peut aimer secrètement quelqu'un pendant des années si celui-ci reste libre, seul. Toutes nos pensées vont vers l'heureux quidam, un simple regard de sa part et le monde entier s'illumine. Par contre, si l'être aimé ose s'afficher au bras d'une autre personne, notre bonheur s'écroule. La jalousie prend alors le dessus et notre machiavélisme se met en marche, prêt à frapper à grand coup. C'est sous l'impulsion du désarroi que l'on agit, non sous celle du bonheur idéalisé. Voilà pourquoi Louis faisait les cent pas dans la salle de loisirs en cette matinée de Septembre. En toute logique, il aurait dû se trouver en cours de biochimie mais son énervement était tel qu'il aurait fait exploser son établi d‘un mélange mal dosé. L'art des breuvages et autres solutions dangereuses était réservé aux gens sereins, pausés... tout ce qu'il n'était pas en cet instant précis. Teigneux comme un loup enragé, il shoota dans l'unique canapé décorant la pièce vide et lumineuse. Par Salazar, Elle avait intérêt à venir! ... Elle? Qui était donc la demoiselle capable de le mettre dans un état pareil? A cette question, une seule réponse possible : Sixtine. Cette fille le rendait vraiment dingue, jamais il ne s'était senti aussi mal. Son souffle était court, sa gorge serrée, ses mains moites et son coeur parcouru de palpitations incontrôlables. La nouvelle lui était parvenue ce matin, au petit déjeuner. La descendante du Lord s'était remise avec son ex petit ami, un bâtard de la pire espèce. Ou du moins, c'est ce qu'on racontait partout dans le château. A la connaissance de cette rumeur, une enclume était tombée dans l'estomac du gentleman qui avait quitté précipitamment dans sa chambre _ assez moyenne _ d‘étudiant British . Une fois arrivé à destination, il avait sommé son GSM d'apporter une brève missive à la jeune femme. ( Oo ) L'écriture times new romans avait été rapidement tracée, malgré l‘énervement du garçon , avec froideur: « Retrouve-moi dans la salle sur demande dans trente minutes. C'est impératif, ne m'ignore pas! ».Ca faisait maintenant plus d'une demi heure qu'il tournait comme un lion en cage, guettant le moindre bruit extérieur. Et si elle ne venait pas? A cette pensée, Lewis sentit son ventre se contorsionner. Qu'il ne croise pas Steve aujourd'hui ou il ne resterait plus grand chose de ce bouffon! Il hurla et donna un coup de poing dans le sofa. Jaloux, possessif, impatient, colérique... des traits de caractère que le protagoniste aurait dû maîtriser mais qui le submergeaient totalement. Il passa une main dans ses cheveux et inspira une bonne fois. Toujours aussi beau malgré ses traits déformés par la rage, il défit sa cravate et la laissa pendre mollement sur ses épaules. Il avait l'impression d'étouffer.

    Au grand désarrois du jeune homme, ce n'était pas la volcanique brunette qu'il avait vu passer la porte, mais sa blondinette de soeur

    < . Sasha ! T'es gentille tu dégages !
    < Et depuis quand je t'écoutes ?
    < J'attends Sixt ..
    < Elle ne viendra pas ..

    Aucune larme dans le regard de la fillette de 15 ans pourtant tristement chargé . L'homme restait droit, raide, face à elle .. Et aucun ne semblaient bouger . Sasha la premier tendit la main vers lui, d'un geste lent, présent et pourtant effacé .. Qu’allait-il advenir de Louis ? Cette fille était le denier élément qui le reliait au monde réel .. Depuis longtemps ses parents n'existaient plus, quand à sa soeur .. Oh, il l'aimait, mais, et si ça faisait mal à sa jeune soeur, d'une manière atténuée, dénigrée par l'éclatement de sa famille et par leurs propres expériences dans la vie ..





    C'était la dernière fois que la jeune femme avait vu son frère . La suite de la scène avait causé pas mal de .. dégâts dans la tête de Sasha, avant qu'elle ne parte en Australie, puis en Franc et en Allemagne pour ses études . Des années .. Reniées, avouons le franchement . Mais le sourire de la demoiselle effaçait ces tristes pensées .. Un éclair et sa silhouette contre jour avait suffit pour lui rappeler tant de choses, trop de choses . Une main distraite, laissant l'autre reposer non loin du garçon, et la demoiselle dégagea d'un geste puriste ses cheveux en arrière, traçant dans sa chevelure 5 sillons rapidement enlevés par ses ongles ... Oui, d'une grande manière, sa théorie l'intéressait, et pas spécialement peu , en faites . Et les paroles du garçon laissèrent un sourire entre l'amusé et le tenté s'étendre sur ses lèvres finement glacées, étouffant un nouveau frisson, là , au creux de sa nuque, et de ses reins .


    < . J'ai parlé d'attirance et de charnel .. Non de chair . Mais il faut avouer que la notion reste à préciser .. Quand à la relation, je la pense baser sur .. Le besoin de surprendre l'autre, ou tout du moins de toujours le conquérir . Ne jamais se dire que tout est définitivement acquis et ne jamais oublier le prix que serait la perte de l'être aimé ..


    Plutôt fière de sa réponse, mine de rien, la jeune femme laissait son souffle plus ou moins silencieux s'amplifier , en profondeur, et en lenteur . L'instant en valait la chandelle, si je puis dire, c'était à peu près la seule chose dont Sasha était sûre et certaine . Ça lui arrive, parfois . Souvent, elle fait comme si tout était évidant pour elle .. Mais quel serait l'individu trop sûre de lui ? Trop rapidement convaincu ? Le jeu n'aurait plus d'intérêt, si l'échec ou l'erreur n'était plus une option du lancé de dés . Juste troublante .. Ou simplement troublée ?




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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeLun 26 Jan - 17:18

    [ J'adore ce topic :u___u: )

    Je desserai lentement les poings aux jointures blanches, dernières traces de ce souvenir pénible qui était maintenant retourner se cacher dans les confinds de mon esprits embrouillé. Je ne savais trop qu'en faire, mais ce frisson qui était particulier à la voix de la jeune femme, cette ligne à haute tension qui semblait se réveiller chaque fois dans le creux de mes reins, de décharger dix milles voltes d'électricité dans ma colonne vertébrale, me faisant cambrer les hanches sans que je le veuille, il me plaisait bien. J'aimais à fermer les yeux comme un drogué qui savoure l'extase de son shoot, de sentir la liberté m'envahir à une vitesse vertigineuse, d'avaler goulûment le plus de cet air saturé par le parfum de Sasha sans savoir pourquoi il m'était indispensable de le faire. Je le faisais, c'est tout. Mais tout cela se passait à l'intérieur de moi et de l'extérieur, on ne pouvait voir que mon sourire arrogant quoi que bien plus suave qu'autre chose, et mon regard aux couleurs d'automne papillonner sur les différents aspects du visage de Sasha, s'attardant un peu trop souvent sur ses lèvres qui bougeaient avec une grâce étonnante lorsqu'elle parlait. Sauf que mon coeur battait un rythme effréné, le sang pompait dans mes tempes et l'adrénaline qui s'émanait des valves cardiaques brûlait chaque veine de mon corps, faisant ressortir les lignes bleutées de mes bras, mais surtout celle de mon cou, sans que je puisse y faire autre chose que minimiser les apparences. Hors, comment oserai-je dire que, de toutes ces réactions, aucunes ne me plaisaient et ne me tardaient à recommencer? Parce que si je puis dire sans doute quelque chose, c'était bien que la présence de cette jeune femme blonde me procurait un bien-être immense, peut-être parce qu'elle semblait être le reflet de ce que je n'avais jamais pu être, ou bien peut-être simplement parce qu'elle me fascinait à toujours se perdre dans ses pensées avant de redevenir le bloc de pâte à modeler : souple, doux mais qui, rapidement, deviendra ferme et impénétrable si on ne le pétrit pas avec douceur et tendresse. Cette métaphore me plut et je me la retournai, encore et encore, dans ma tête, avec ce sourire mystérieux et amusé qui s'entêtait à accrocher mes lèvres finement rosées. Puis, je baissai un instant le regard, ma main posée sur la paille était en train d'étriper quelques brins et ces mêmes brins étaient si durs qu'ils piquaient avec douleur la paume de ma main. Je les relâchai mais ne me résignai pas à regarder ma main, sentant toutefois la poussière de la paille me brûler la peau. Ah, je m'étais donc rendu jusqu'au sang. S'il me tardait trop de panser ces blessures, elle s'arrêteraient d'elles-mêmes de saigner, ce qui ne serait pas plus mal puisque je n'aurais pas à briser cette prison que consituait la grange, avec cette co-chambreuse dont je voulais tout savoir. Mais, cette prison n'était pas comme celle que l'on peut imaginer : désolation, souffrance, crimes et violence. Non, celle-ci me plaisait. Elle était entourée d'une aura de tendresse et de mystère, faite des tensions qui régissaient nos corps fébriles au contact de l'autre.

    Lorsque la voix de Sasha se répandit dans l'air, je tendis une oreille plus qu'attentive vers elle et tournai ma tête au regard de bronze vers elle, suivant la courbe de ses lèvres du coin de l'oeil, me forçant avec bien des efforts pour plonger mes yeux dans les siens et ne pas me laisser tomber dans les ruines de souvenirs douloureux. Mais, soudain, l'image de Leyla s'imposa à moi, elle se tenait devant moi dans une robe de chambre en satin rouge profond, ses cheveux longs et bruns cascadaient sur ses épaules dénudées. Lentement, elle fit glisser le vêtement sur son corps. Le désir qui s'empara de moi me fit presque peur et je clignai plusieurs fois des yeux pour chasser le trouble qui m'envahissait, mais surtout pour ne pas laisser les détails des courbes charnelles de Leyla me subjuguer encore une fois. Elle avait fait assez de dégats, il était maintenant venu le temps que je me resaissise, elle ne m'aimait plus, c'était certain. J'hochai simplement la tête, encore un peu distrait, lorsque Sasha eut finit de parler, tentant par tous les moyens de me remémorer ce qu'elle venait de dire. La réponse me frappa et un sourire amusé, mais surtout sensuel ; les derniers détails de l'image de Leyla avait prit la forme de la silhouette de la jeune femme près de moi, malgré moi et je répondis après quelques secondes où je savourai la plus parfaite des musique : ce silence qu'on entend, l'air qui siffle entre le vent et l'humidité, le souffle profond de Sasha, mêlé au mien. Mon visage se trouvait être si près du sien que le simple fait de baisser le regard tandis que mon haleine rafraîchissante se mêlait encore une fois au respir de Sasha me permettait de voir son sourire éclatant qui avait le don de me ravager intérieurement.

    « Reconquérir, est, en un sens un verbe qui peut être classifié dans l'époque médiévale, où vivaient les preux chevaliers. Une conquête n'est-elle pas, à l'origine, le fait de s'emparer de quelqu'un, de quelque chose, de le dérober à autrui? Reconquérir signifierait donc que l'autre a trompé. La perte de l'être aimé peut, en soi, être une renaissance car elle donne à l'âme la souffrance que la conscience demandait pour reprendre les rênes. On découvre alors le monde sous un tout autre angle, et l'être aimé n'est plus de raisons d'exister. »

    Je m'étais un peu égaré du sujet, certes, mais les images troublantes des souvenirs que je gardais de Leyla me faisaient mal à un point tel que, malgré moi, je perdais mes moyens et n'arrivait plus à garder les yeux fixes sur mon objectif : la conquérir elle, Sasha, pour tout savoir d'elle. Hôlà! conquérir ne veut pas dire pourtant amour. Je désirais la posséder non pour l'aimer, mais pour décortiquer chaque facette de sa personalité, de son caractère, pour mieux la comprendre. Si je venais à l'aimer, ce serait pour ce qu'elle est vraiment, non pour l'idée que je me faisais de cette jeune femme mystérieuse. Loin de moi l'intention de la laisser tomber comme un vieux chausson après l'avoir découverte, je pouvais jurer sur ce qu'on veut que mes intentions n'étaient autre que le désir de savoir. De savoir avant d'être su, voilà tout. Car comme cela, aussi masochiste cela puisse-t-il être ; mais, on le sait bien assez vite : sous mes airs de grand charmeur assuré, il y a toujours ce petit garçon terrifié caché sous son lit lorsqu'il y a orage à l'horizon, je me dis que si je sais tout d'elle, elle aura besoin de moi pour s'en souvenir. Ou alors se serait le contraire : j'aurai besoin d'elle pour pouvoir m'abreuver de son sourire, me nourrir de ses paroles. Encore une fois, toutes ces pensées me vinrent en l'espace d'une demi seconde et je repris une parole plus censée avant d'avoir pu la laisser répondre, désireux de protéger mes arrières.

    « Une relation basée sur le besoin de surprendre l'autre? c'est intéressant comme point, mais selon moi, je la pense plus basée sur le besoin de savoir qu'on est pas seul dans ce bas monde, que quelque part, son égal et son idéal existe et que ce sont dans nos relations qu'on le trouvera. Surprendre l'autre, toutefois, se démontre comment, selon toi? Cet opinion est plutôt nouveau pour moi, alors, explique-toi... »

    Je collai mon front contre le sien, sentant le contact un peu moite de sa peau qui était étonamment chaude pour le froid qu'il faisait. Ce fut instinctif, comme si, après avoir échangé quelque paroles, il m'était autorisé un contact plus perçant, plus charnel encore. Ma main à plat dans la paille avait cessé de m'élancer et je la retournai avant d'y jeter un coup d'oeil discret : ça allait, seulement quelques égratignures roses qui allaient être cicatrisée d'ici quelques jours. Je reposai ensuite mes yeux d'ambre dans les siens, retenant mon souffle sans m'en être rendu compte, peut-être pour cesser de respirer son parfum si ... tentant? Oui, il faut se l'avouer un jour, l'odeur qui émanait de ses cheveux, de sa peau blanche, de son haleine chaude heurtée à la mienne était tentante, terriblement tentante. Mais, tentante pour quoi? Ça, je ne l'avais pas encore trouvé. Ou décidé...

    [ Moins fort que d'hab', mais j'aime quand même : 1 408 mots I love you )
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MessageSujet: Re: BOX' . -L   BOX' . -L Icon_minitimeLun 26 Jan - 23:07

[ Haa Décue X) . J'avais tapé un bon morceau de réponse e le beug est accouru . Moi aussiw, le sujet me plait, tellement que j'ai pas pu résister à commencé la réponse alors que j'ai plein de boulot XD . Je ais pas en combien de fois elle arrivera, et je ne le promet pas très .. volumineuse ! =s ]



    Cicatrices . Brûlures . Marques . Toutes ces choses qui constituaient la vie d'un humain, qu'elles soient symboliques ou bien réelles . Comme tout le monde, Sasha Myriam Kymberly Lewis possédait les siennes . La plupart étaient invisibles, et même son regard vous interdisait un simple aperçu . D'autres étaient un peu plus douloureuses . Car c'est bien connu, le mal des mots, le mal des souvenirs s'apaise avec la volonté, le progrès sur soi même et finalement le temps . Celles physiques avaient le don de s'éterniser . Et oui, notre jeune femme aux multiples prénoms n'avait pas franchement le feeling ' maître de son corps et de son esprit ' . Et quelques blessures avaient tendance à rester ouvertes . A sa manière des drames, pour elle des épreuves . De simples obstacles sur lesquelles elle avait trébuché . Le tout était de retrouver équilibre derrière,j comme elle le demandait si obstinément à Teagan en parcours . Après tout, ils étaient deux, et là , elle ne se souciait pas tellement des difficultés qu'il avait . Parce qu'ils étaient deux, et qu'en duo, rien n'était réellement insurmontable . La remarque était comme une lame froide et perverse . Ils étaient deux, mais pour la plupart des choses , elle était seule .. Triste découverte avant la tirade du garçon, mais encore une fois , si l'approche d'un obstacle sans grande assurance s'annonce, combler ce manque d'un élan de rêve . Rêver trop haut fait réaliser très bas, mais lorsque la pensée se réalise, la réception est sensationnelle .. Enfin ..Après tout, la vie n'était intéressante que parce que le danger existait . Qui n’avait pas un jour lu un de ces ouvrages, assez fascinant, analyse de l'humain ? Le respect par la peur .. Le simple exemple de l'église . Pourquoi chercher à convaincre les fidèles de la punition après la mort, autre que pour assurer autorité politique et intuitive des diocèses, et bien sûre du Vatican ? Disons que la peur était un des plus grands .. canalisant du genre humain . Pourquoi serions nous gentils, aimants, et respectueux, lorsque nous pouvons être bien mieux ? Il est de notoriété public que le bien être individuel ne mène jamais à l'intérêt publique . C'est par la peur, implicite ou non que l'on incite et influence autrui dans son comportement , et au final ce n'était pas plus mal .Si les limites n'avaient plus de matérialisation, par la crainte de les dépasser, ou irait le monde ? Jusqu'à quel point nous enfoncerions nous, profondes abîmes de l'exagération et de la stupidité de ' pour ma pomme ' . Mais bon, après tout, on s’en fiche, c’est ça ? Qui dans sa vie pense un jour à ces quelques mots, à part rare fait de les voir écrits ? Sasha .. ? Non, pas vraiment, si elle en était là, c’était plus grâce à ses études qu’à un talent inné et une soif de connaissances et d’expériences intarissable . Et puis, il faut bien l’avouer, le cerveau embrumé de la jeune femme n’était pas à la hauteur de ces idéaux, effleurer seulement ces idées aurait été une bonne chose . Peut être aurait-elle enfin repris le contrôle sur .. Sur quoi, au faites ? Sur elle ? Ou sur la situation ?

    Le silence .. C’était peut être ça, en fin de compte, ce qu’il manquait à Sasha, plus qu’autre chose . Oui , dans sa tête à elle, il n’y avait que du vide .. Blonde ? X) , je plaisante . Pas du vide, mais cette perpétuelle musique . Des rythmes, bien connus, biens différents, qui guidaient d’une certaine façon ses actes . Ce sont eux qui donnent à chacun de ses gestes cette amplitude, mais aussi qui la décident . Lorsque la peur se fait omniprésente, rare est l’être qui sait faire la part des choses. Et Sasha n’échappait pas à la règle à vrai dire . Elle avait besoin de ces simples notes, de cet air de batterie, de guitare, pour ne pas hésiter . Pour vivre pleinement . Pour ne plus survivre . Préférer demander pardon que permission, admettre les remords et refuser les regrets.. Le regard du garçon semblait de nouveau lointain, comme sûrement celui de la blondinette avait du l’être, un bon moment .. Et ce fin sourire, psychédélique envahit ses lèvres . C‘était peut être une chance pour elle . Apaisée enfin cette curiosité, trop effrayante pour être assumée, mais dévorante de l’intérieure . Ces arabesques, la courbe de son nez, et la couleur de ses yeux . Autant de détails que cette couleur mordorée n’arrivait pas à fixer avec intensité dans sa mémoire .. Le besoin de simplement rester planter là à observer , plutôt que de partir, par peur de ce manque, ou de la réapparition de cette envie trop .. Trop elle ? Pourtant, lorsque enfin ses yeux d’automne retrouvèrent la réalité, elle ne détourna pas le regard . Cette musique, un peu trop présente, qui ne la poussa pas à s’excuser d’un regard ajusté et détourner l’attention de l’homme . C’était comme .. Une mélodie . Celle de Dolly, Je ne veux pas rester sage . Oui , un classique, mais .. Intense . Elle n’esquiva pas ..


    < Humm . Je dirai davantage qu’une Conquête repose sur la séduction et l’habileté . C’est conquérir l’autre, et en amour comme à la guerre, tout est permis . Il va de soit que dans chaque situation, il faut s’adapter, et de l’objet désiré tout dépend . En ce qui concerne une simple relation .. Je dirai simplement que pour moi il y a deux sortes de comportements . Le planifié , qui rime avec acquisition et observation , puis choix . Subtilité, indifférence, force, possession, présents .. Tout dépend . Pour les seconds, ils jouent davantage sur la spontanéité . .. Si lorsque l’être aimé s’en va, le monde nous parait plus beau, tout du moins plus facile, sûrement peut-on en déduire qu’il existe plusieurs sortes d’amour . Mais , disons que je n’y ait jamais beaucoup réfléchi .

    Oui, il avait laissé percé quelques choses . Peut être ne les avaient vous pas vues , décelées, mais Sasha, si . Après tout, rien ne la concernait, et son visage ne changea pas . Un sourire que certains jugeaient énervants , toujours présent , et pourtant à sa place . Un peu troublé en ce jour, peut être paraissait-il moins fade ? Par trop de souvenirs , par cet homme , par trop de réflexions .. Oui la blonde =) . Non, on ne réfléchit jamais trop . Et comme elle ne connaissait pas réellement l’individu, dire qu’il était source de tout ce remue ménage était un peu trop facile . Alors quoi ? Son passé .. ? Elle qui pensait en avoir fini avec ça . Mais en avait-on un jour réellement fini avec toutes ces âneries ? Enfin .. Et elle qui n’avait pas baissé les yeux, ni d’ailleurs décollé de ce ton un peu trop plein d’assurance . Pourtant elle en aurait eu des raisons, d’en perdre . Au moins un peu .. Le seul regard de ce Gregor la déstabilisait . Oh rien de bien méchant, rassurez vous . Ce n’est ni la grande révélation de sentiments par la blondinette ni quoi que ce soit . De la curiosité ? Peut être . Un certain d désir d’aller plus loin,derrière ces teintes proches de sa vie . Et puis il y avait ce léger changement de sentiments qui était passé , quelques secondes plus tôt, comme s’il l’avait maillé de trop près son futur à son présent .. Mouais . Ne divagues pas trop , fille .

    < Pas besoin d’être deux pour être heureux . Tant qu’on ne fréquente pas quelqu’un qui nous tue à petits feu .. Je pense que ce monde peut être affronté seul , si on sait mener sa barre . Tandis qu’un individu à tout le temps besoin d’être surpris . Des prises de conscience . Prouver à l’autre que finalement on en sait plus sur lui que ce qu’il pensait . Prouver la relation, l’éprouver également . Savoir quand ça ne va pas, et savoir comment réagir . Ne pas être la personne qu’on a pas envie de voir quand ça ne va pas, devenir celle qui , même si elle ne comprend pas, réussi à simplement lui montrer l’autre face du monde , celle qui nous crie de continuer à nous battre .. . Surprendre par l’action, la façon de pensée, et en général par la vie .. Moi je ne comprends pas pourquoi tu veux rechercher ton idéal . Dans l’idéal, il n’y a plus de surprises. Pourquoi imaginer le futur ? On ne peut que moins l’apprécier ..

    Comment ne pas avouer l’instant grandissant d’hésitation ? Le geste du garçon l’avait , oui c’était bien le mot, surpris . Disons que peu avaient ce genre d’habitude , et le geste en avant se devait d’être interprété quelques fractions de secondes comme quelque chose d’encore plus osé . Sa peau blanche goûta au contact qu’il fallait avouer sincèrement .. Bestiale de la peau du garçon . Un peu plus froide qu’elle, qui avait toujours eu le chic pour avoir quelques degrés supplémentaires à la moyenne, et terriblement .. Franc . Quelque chose, un acte, qui ne pouvait mentir en faites . Le contact des choses était une chose bien difficile à masquer .. Un instant, a poitrine se gonfla, sous l’effet de surprise pour tendre chacun de ses muscles supérieurs . Trop de tentation, tue la tentation ? Pourtant le contact poussait à tout sauf à se contracter .. Et lorsque ave silence elle vida ses poumons, la jeune femme ne souriait plus avec autant de .. D’habitude qu’au quotidien . La main de Sasha tressaillit, la dans la paille, sans pourtant n’apporter aucune raison ou sentiment supplémentaire .

    [ 1664 =) ]
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