# ENTRAÎNEMENTS DE TH. THOMPSON, A. DARDOT & S. KAMERA

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D'un pas saturnien, le brun atteignit la carrière de Dressage, vaste étendue de sable jaune. Le soleil se mouvait lascivement entre les nuages d'un noir ténébreux et donnait à l'endroit un semblant d'air théatral. Le carré d'entraînement, avec ses limites plantées d'hêtres pourpre ressemblait à une scène dramatique, obscur décor qui dans sa ronde folle s'assemblait aux pensées mélancoliques d'un jeune homme plein d'ambition. D'un mouvement presque chorégraphique, il descendit ses étriers et ressangla l'alezane qui patiemment se laissait aller au bon vouloir de son maître. Il valsa en accord avec l'aubade des feuilles mortes qui virevoltaient dans l'air, dans un dernier souffle de vie. D'une contorsion digne d'un gymnaste, il glissa son pied dans l'étrier et se souleva au dessus de cette terre dévastée par l'automne et se posa moelleusement en selle. Ils étaient prêts...

- Bonjour, je m'appelle Suzuka Kamera, je ne vous dérange pas ? -

Notre demoiselle, les pensées vagabondant aux grés du vent. Laissant ses sens prendre le dessus elle écoutait avec attention, la mélodie que chantait le vent aux habitants de Training Helps. Pour certains, le vent est un intempérie, pour d’autre comme notre demoiselle c’est tout autre chose… Elle ne serait pas elle-même vous l’expliquer. A la sortie des écuries, notre demoiselle avait ressanglée de deux trous, puis avait étendu les antérieures pour ne pas qu’il y est de plis sous la sangle ce qui risquait de blesser la jolie jument. Puis elle rassembla ses rênes et mit le pied à l’étrier avant de s’envoler pour se poser avec délicatesse et grâce sur la selle. D’une pression de mollet, la jument partie d’un pas souple et équilibré vers l’avant, Alaïs prit la direction du carré de dressage où elle espérait être seule avec ce temps peux avenant et à cette heure-ci.

Le chemin se passa sans encombre ou presque, Lullaby avait prit peur alors qu’une bourrasque avait fait claquer une porte, elle avait fait un violent écart et avait sursauté comme il ce devait. Barf, rien de bien grave, même Alaïs pourtant pas de nature peureuse avait émis un léger sursaut accompagné d’un frisson. Arrivant à la carrière elle fut étonné de la voir déjà occupée par deux cavaliers, un jeune homme très élégant plutôt sexy quand on n’y pensait et une demoiselle qui n’était certainement pas américaine mais qui paraissait tout à fait sympathique. Emettant un grognement étouffé déçu de ne pas être seule pour cette première sortit à cheval mais bon tout de même heureuse de rencontrer du monde, elle s’approcha faisant attention aux chevaux qu’elle en connaissait pas.

« Bien le bonjour chers inconnus, moi qui pensais être seule par ce temps… Visiblement vous avez eu la même idée ! »

Un sourire avenant, non détrompez-vous pas enjôleur pour un sous juste sa beauté naturelle rendait se sourire terriblement sexy. Elle les regarda le regard pleins de sarcasme et moqueuse comme jamais. Mais si l’on regardait bien elle était tout simplement rieuse et presque heureuse…

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Enfin posé en selle, Thommas releva la tête et aperçu une demoiselle qui de chaque chose normale faisait une cérémonie. Elle avait l'air douce comme la fleur de Lys mais ferme, aussi. Quand l'étalon qu'il reconnu comme étant Dolce Edition essaya de la taper de son antérieur, elle le corrigea d'une tape sur le nez, il ne recommença pas. Le brun sépara ses rênes deux par deux, une rêne simple et une rêne allemande dans chaque main puis les détortilla et les plaça entre ses doigts. Du coin d'un oeil, à la façon d'un professeur, Thommas regarda la demoiselle se mettre en selle. Souple, douce et légère. Elle rassembla également ses rênes puis s'adressa à lui. Il lui répondit de son éternel ton froid, pourtant, il se voulait accueillant, cette fois.

<< Thommas Thompson, j'ai entendu parler de vous, vous êtes assez nouvelle n'est-ce pas ? Et non, vous ne me dérangez pas du tout, la carrière est à tout le monde, d'ailleurs..

Ils en étaient toujours aux présentations quand Alaïs arriva, déjà en selle, élégante, elle aussi. Ell lança une Bonjour anthousiaste à ses semblables et s'en approcha prudemment. La jument qu'elle montait sembla, au premier abord, peureuse au jeune homme. Il tira sa cravache de dressage de sous sa selle et la plaça dans sa main droite, comme le fond les grands cavaliers.

- Oui je suis toute nouvelle ici et je dois dire que je ne connais personnes, ni les cavalier ni même mon cheval car je ne l'ai monté que une fois. Lui c'est Dolce Edition de la Muse. -

- Salut, effectivement on a tous eu la même idée il faut croire. Il faut dire que cette carrière est vraiment magnifique. -

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