| | | Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] |  |
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Chloé C. Deshaun
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| Sujet: Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] ![Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Jeu 1 Jan - 21:11 | |
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Fraiche! Voila ce qui caractérisait le mieux l'air à l'extérieur. Le vent soufflait avec douceur dans le parc mais il était d'un glacial frigorifique, et pourtant une jeune Brune marchait dans l'immensité d'herbe et de fleur fanée et d'arbres sans plus aucune feuilles. La demoiselle avait décider d'aller se rafraichir un peu, si ce n'est beaucoup au dehors, car le trop de foules l'étouffait et la stressait. De plus son cavalier était un peu collant à son goût. Sans être méchante bien sur, mais il ne se connaissait vraiment très peu et il s'aventurait un peu trop sur la personnalité de la Brune qui se sentait parfois oppressée. Elle qui était mystérieuse, elle préférait connaitre les gens et y allez petit à petit plutôt que de foncer comme ci tête baissée sans savoir où on atterrit et sur qui on tombe.
Vous allez vous dire que trainer la nuit seule dehors surtout pour une fille n'est pas du tout recommander. Mais Chloé avait une fâcheuse tendance à faire confiance aux gens et à ne pas du tout les juger. Ce n'est pas le genre de jeune femme à critiquer les personnes qu'elle ne connait pas.
Il faisait nuit noir et Chloé avait seulement un châle et un cache cœur qui lui couvrait les épaules. Elle se tenait les bras et avait tendance à frissonner, mais elle appréciait vraiment la tranquillité à cet instant. La demoiselle fut réellement surprise quand elle vit une silhouette se former face à elle au loin, une forme plutôt homme qui s'éclipsait de l'ombre pour apparaitre à la faible lumière de la lune et à l'éclairage du parc. Chloé n'était pas très rassurée mais la jeune femme voulait encore rester un peu dehors et puis il ne lui voulait surement pas de mal, et peut-être qu'il allait l'ignorer.
Dernière édition par Chloé C. Deshaun le Sam 10 Jan - 0:40, édité 9 fois | |
| | | | Gregor Ivory
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| | Sujet: Re: Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] Sam 3 Jan - 21:21 | |
| [ Mouahaha... je vais te violer XD )
Gregor, habillé d'un costume de soirée : pantalon noir, chemise blanche repassée, veston noir et un joli noeud papillon, était d'une élégance rare, si bien qu'il avait décidé de fuir le bal, où les yeux des demoiselles papillonaient de leur cavalier à lui. Ils n'avaient pas eu a subir seulement les assauts romantiques des jeunes femmes en émoi, mais aussi ceux, plus dangereux, des jeunes hommes qui les accompagnaient. Pris au dépourvu, une fois n'est pas coutume, Gregor s'était donc enfui de la salle de bal pour venir avaler aevc déletation les parfums de l'hiver. Il avait négligé de prendre son manteau de laine grise et les doux flocons qui tombaient à présent tandis qu'il se tenait, droit comme un I, sous un réverbère tout à côté du sentier fondaient doucement sur les épaules de son veston, s'accrochant dans ses cheveux coiffés avec élégance et faisant battre ses longs cils courbés. Il ne cherchait pas grand chose, seulement, ses yeux se posèrent sur une fine ombre au loin, qui semblait approcher de lui. Ses grands yeux couleur d'automne fouillèrent la nuit à la recherche du cavalier de cette jeune femme. Ne le trouvant nul part et remarquant, malgré la pénombre et la distance qui les séparait, cette dernière, d'ailleurs, s'amenuisaient au rythme des pas mesurés de l'inconnue, qu'elle frissonnait, Gregor défia les mètres qui les distanciait et fut à côté d'elle en quelques enjambées, son veston déjà à la main. Il lui fit un sourire amical et lui tendit le vêtement en lui disant simplement ;
« Tenez, prenez-le, mademoiselle. »
Il n'attendit pas pour autant qu'elle lui ait répondu et le posa avec délicatesse sur ses épaules frêles. Il la dépassait largement et le veston était, certes, trop grand pour elle, mais la chaleur corporelle que Gregor y avait emmagasinée dans la salle de bal suffirait à la réchauffer au-dehors. Du moins, le temps qu'il retrouvât son cavalier pour s'expliquer. Selon lui, c'était innacessible de laisser une jeune femme seule ainsi, pendant la nuit noire. D'imaginer ce qui aurait pu lui arriver arracha un frisson de répugnance à Gregor, mais il le réprima juste à temps, de peur qu'elle ne le prenne pour un signe qu'il avait froid. | |
| | | | Chloé C. Deshaun
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| | Sujet: Re: Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] Dim 4 Jan - 20:02 | |
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Les regards aguichés des hommes se posant sur la demoiselle ne cessait de la perturber et de la mettre mal à l'aise, même si celle-ci avait un cavalier, ce n'est pas ce qui empêchait les autres de lui lancer quelques regards plutôt mal placé. Et c'est pour tout autre raison que la jeune femme avait trouvé refuge au dehors. L'odeur frais et agréable de l'hiver lui avait manqué dans cette salle qui, à force, sentait un peu trop le chaud à son goût. Tenant du bout de ses doigts gelés sa longue robe d'un bleu profond, la jeune femme c'était arrêtée regardant avec curiosité la silhouette qui s'approchait franchement d'elle et dont elle ne distinguait pas encore le visage. La seule chose que Chloé savait c'est que l'homme portait sur ses avants-bras une longue veste. Avait-il chaud à cet période de l'année ? Surement pas, mais peut-être était il simplement venu se rafraichir au dehors. La demoiselle était bien curieuse de voir le visage de ce grand jeune homme. C'est une fois à porter de vue que Chloé put distinguer celui-ci. C'est en gentleman que le grand châtain déposa sur les frêles épaules de la jeune femme, son grand veston. Trois fois trop grand pour elle, Chloé apprécia tout de même le geste qu'il venait d'avoir à son égard. L'habit lui tombait en dessous des genoux et les épaules au milieu du bras. Élégant tout sa ! Mais la chaleur qu'il émanait faisait effet de chauffage sur la fine peau de la jeune Brune qui ne put s'empêcher de frissonner à la chaleur dégagée. Chloé huma l'odeur émise par le veston, sucrée, charnel et une pointe de sensualité voila ce qui se dégageait de cette odeur. En souriant sa fossette se creusa légèrement sur sa joue droite.
<< Merci bien ! >>
Chloé voyait bien que l'homme cherchait quelque chose du regard ou une personne. Il devait essayer de trouver sa cavalière qu'il avait perdu de vue, mais être en compagnie de quelqu'un en pleine nuit était agréable et rassurant, surtout vu la taille de cet homme à côté de la Brunette bien mince et petite. La jeune femme lâcha sa robe la laissant trainer sur le sol humide et gelé par le froid glacial qui soufflait sur le pays.
Le ciel était étoilé et la lune était plein, ronde sans contour disgracieux. Celle-ci arracha un regard d'émerveillement à la jeune femme. Ses yeux brillaient face à cette lueur blanche et à la fois jaune qui trônait dans le ciel. L'homme restait muet, sans doute pas très bavard. Chloé était un peu timide avec les gens qu'elle ne connaissait pas et encore plus face à un homme. Elle ne put s'empêcher de lui demander s'il ne se faisait pas attendre par sa cavalière.
<< Vous devriez surement retourner à l'intérieur. Votre cavalière doit faire les cents pas afin de vous retrouver. >>
Son visage se trouvait être calme et posé. Ses traits étaient dessinés avec une grande légèreté et ses sourcils bien épilé donnait de l'intensité à son regard noisette. Quand elle voulu enlever le veston pour le lui rendre, il ….
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Merci d'avoir indiqué le nombre de mots au bas du texte =)
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| | | | Gregor Ivory
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| | Sujet: Re: Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] Mer 7 Jan - 3:23 | |
| Gregor était loin dans ses pensées, imaginant divers moyens pour faire regretter, et amèrement, à l'imprudent qui avait laissé cette jeune et belle femme seule dehors, sans même lui offrir de quoi se tenir chaud à défaut de lui tenir compagnie. Non seulement il allait le regretter, mais il le payerait aussi cher que si ç'avait Gregor lui-même qu'il avait offensé ― ce qu'il avait fait, soit dit en passant, parce que si une chose avait le don de le mettre dans une hargne pareille, c'était la désinvolture et le manque de galanterie des jeunes hommes de sa génération ― et de ça, le beau Géant était prêt à le jurer. Tout en continuant de réfléchir, il gardait un oeil sur les alentours en tentant de repéré la vermine qui allait connaître ses jointures de proche. Enfin, il n'était pas si violent que ça, mais il allait au moins apprendre sa leçon et, Gregor l'espérait, ne plus recommencer, mais la voix carillonante de la jeune femme le tira de ses réflexions avant qu'il n'ait pu lancer son désagrément sur quelqu'un en particulier. Elle venait de le remercier et son sourire offrait tout loisir à Gregor de contempler les petites fossettes qui s'étaient creusées dans ses joues au même instant. Cette mimique lui arracha avec une certaine nostalgie un propre sourire, mais il ne pouvait égaler celui de la Brune tant il était entaché des souvenirs douloureux du jeune homme. Se resaissisant soudain, il avisa un petit groupe d'homme qui riaient et parlaient trop fort, ce que Gregor en conclut― ils étaient ivres morts ― l'incita sans remords ni crainte à passer un bras protecteur autour des épaules de la jeune femme en les voyants se rapprocher, la démarche titubante. Une grimace dégoûtée s'esquissa sur ses traits l'espace d'une seconde, mais elle se dissipa aussitôt que la voix de la belle inconnue tinta de ses accents mélodieux l'air frais et laissa à la place un léger sourire et un regard attentif qui se baissa vers elle.
Ses paroles eurent l'effet d'une gifle en plein visage et ses sourcils se froncèrent avec lenteur tandis que son expression tantôt joviale et à l'écoute se mutait en une moue désaprobatrice et, en un sens, presque vexée, mais il cacha le tout avec un nouveau sourire ravageur et ses beaux yeux s'agrandirent avant que sa voix grave et chaude ne la rassure tendrement, sans détacher toutefois le coin d'un oeil vigilant en direction des hommes qui arrivaient à grandes enjambées.
« Elle me retrouvera si seulement je l'avais priée de m'accompagner, mademoiselle. Il fait une telle chaleur à l'intérieur que je préfère, et de loin, le froid de l'extérieur. Je dois dire, aussi, votre compagnie fait du froid un soucis bien mineur. »
Sur ces mots, Gregor reserra de nouveau son étreinte autour de ses minces épaules et s'apprêtait à la faire tourner pour marcher dans une direction perpendiculaire à celles des hommes ivres lorsqu'elle lui tendit son veston. Il ouvrit la bouche, comme une carpe, mais aucun son n'en sortit. Son regard alla de ses mains qui tenaient le vêtement à son corps vêtu d'une simple robe de soirée. Il pencha la tête sur le côté, sa bouche se referma subitement, les lèvres pincées tandis qu'un sourire en coin se dégageait du visage serein qui semblait dire, et très explicitement : « c'est une plaisanterie, n'est-ce pas? » Sa grande main s'enticha des siennes et il replia les replia sur elle avant de lui retirer doucement le veston pour le remettre sur ses épaules. Un large sourire satisfait se dessina calmement sur ses lèvres rosées tandis qu'il pressait la main du bras passé autour de ses épaules sur son bras à elle et qu'il jetait un dernier coup d'oeil aux hommes qui avaient bifurqué.
« Permettez que je vous vole une promenade avant de vous rendre à votre cavalier? »
Nécessairement, il n'exposa pas ses plans à la jeune femme, de peur de la choquer ou de l'effrayer en lui parlant de ce qu'il réservait à ce fameux cavalier ignorant.
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| | | | Chloé C. Deshaun
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| | Sujet: Re: Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] Mer 7 Jan - 4:09 | |
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Chloé ne pouvait détacher son regard du visage du grand homme, sa peau était d'une pâleur de craie plus diaphanes que n'importe quelle personne habitant dans les pays froids. Il avait les yeux très sombres en dépit des nuances variés de ces cheveux. Même en s'efforçant de détourner le regard elle ne pouvait s'y résigner. Les gros flocons de neige qui descendaient de la grande étendue noire se coinçaient dans la chevelure totalement en bataille de l'homme qui était promptement habillé d'un élégant costard très chic et tendance. Les yeux du jeune homme intriguait la jeune demoiselle, elle pouvait lire en eux comme dans un livre ouvert, ses traits de visages ne trahissaient pas ses sentiments qui était d'une hargne ardente. Chloé ne voulait pas vraiment en savoir plus de ce pourquoi il ressentait cela, après tout elle ne le connaissait pas. Gabriel, son cavalier, devait surement l'attendre à l'intérieur ou plutôt la chercher, à vrai dire la jeune femme c'était éclipsée en toute discrétion de la salle pour ne plus à avoir à supporter ses techniques de dragues de bas étages. Le regard éteint la jeune femme aperçu un groupe de jeune homme qui brayait - ce n'est pas moins dit - et qui se rapprochait un peu trop d'elle à son goût. Il ne fallait pas être stupide pour savoir qu'ils avaient surement un peu trop abusé sur les boissons alcoolisées servies au Bal. La jeune Brunette n'eut pas se sentiment de peur et d'insécurité, bien au contraire. Sans même avoir été surprise que le grand châtains eût déposé son bras autour de ses épaules, elle comprit simplement qu'il faisait sa par simple sécurité pour elle.
Chloé eut comme le pré sentiment d'avoir dégouté et vexé l'homme se tenant à sa droite, guettant chacun des pas titubants des hommes qui se rapprochaient dangereusement des deux personnes. La demoiselle se sentit mal à l'aise face à la grimace et froncement de sourcil que le jeune homme lui fit, comme une sorte de mou. Mais toutes ces petites mimiques disparurent pour laisser place à un sourire éclatant et laissant s'étendre de charnelle lèvres rosées. La demoiselle ne cessait de le regarder, ne faisant même plus attention au groupes de jeunes complètement saouls.
<< Je suis désolé si je vous ai offensé dans mes paroles. Je suis de même avis que vous, la chaleur m'étouffe et les avances que mon " cavalier " me fait, m'exaspère pas mal. >>
La demoiselle avait bien accentué sur la prononciation du mot cavalier. Il l'avait simplement invité au bal alors qu'il ne c'était à peine vue quelques minutes pour boire un verre dans un des cafés de la ville. Cependant elle pris la fin de sa phrase comme un compliment, enfin si le mot est juste. Son regard noisette s'adoucit soudainement, heureuse d'avoir trouver bonne compagnie. L'homme avait une sacré puissance dans les bras lorsqu'il étreignit un peu plus la demoiselle contre lui. Surement pour montrer aux autres qu'ils n'avaient plutôt pas idées à y toucher. C'était la première fois de toute sa vie que Chloé connaissait se sentiment de sécurité. Bizarre car elle n'était pas du genre à faire confiance aux hommes surtout. Mais il paraissait différent des autres rien que dans sa manière d'agir et d'une splendeur inhumaine. Bref', il était simplement lui et ne faisait rien pour l'attirer et la séduire, ce qui lui donnait un peu de charme. Mais lorsque que Chloé avait ôté le veston il était resté bouche bée, ne comprenant pas son geste. Il lui retira le grand habit des mains pour le lui re déposer sur ses frêles épaules gelées. L'inconnu emboita le pas dans une direction perpendiculaire à la marche des jeunes gens ivres.
<< C'est avec plaisir que de faire une promenade nocturne à vos côtés. Et puis je ne suis pas pressée, avec ce qui m'attend à l'intérieur, je préfère votre compagnie et celle du froid. >>
Elle avait conscience que ce n'était ni vers une studieuse émulation ni vers le plaisir de découvrir les chemins qu'elle courrait. Elle était juste pressée de voir où cette promenade en compagnie d'un inconnu la conduirait. C'est une fossette creusée sur sa joue, sa robe balayant le sol enneigé et une main tenant fermement le veston que les deux jeunes personnes s'aventurèrent dans le sombre parc.
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| | | | Gregor Ivory
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| | Sujet: Re: Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] Jeu 8 Jan - 4:17 | |
| Gregor la regarda, intrigué, se demandant ce qu'elle voulait dire par l'avoir offensé, ce n'était pas tout à fait cela ― bon, d'accord, oui, mais il n'allait quand même pas laisser cette jeune femme se culpabiliser pour une réaction exagérée de sa part à lui ― puis lui adressa un large sourire ravageur qui se voulait réconfortant. Il pencha la tête sur le côté, l'appuyant momentanément sur le sommet de son crâne à elle avant de soupirer lentement, comme s'il était désespéré. Il lui répondit par une question, qui sous le faux voile de désespoir, recelait une touche de son humour léger et de son malice habituel :
« N'êtes-vous donc jamais satisfaites, vous, les dames? »
Il secoua la tête, en dépit de son flagrant sourire jovial, et il résista à l'envie obsédante de jeter un coup d'oeil derrière lui pour s'assurer que les hommes ne les suivaient pas. Gregor relâcha un peu son étreinte, sans pourtant retirer son bras de ses épaules, et la replaça avec légereté, affectant ainsi une position plus protectrice encore que ce que l'autorisait la normale avec une inconnue, mais Gregor se fichait pas mal des normes qu'on pouvait lui imposer et il n'était pas prêt à l'enlever. Le jeune homme ne lui laissa pourtant pas le temps de répondre, il s'assura aussi qu'elle ne le puisse en posant son index libre sur ses lèvres soyeuses, l'oeil éclatant d'une lueur de fierté d'être ainsi accompagné, mais aussi d'entrain d'avoir si bonne compagnie. Puis, il fournit une réponse à sa propre question réthorique en souriant de toutes ses dents :
« Je ferai toutefois de mon mieux pour vous satisfaire, et ce pendant toute notre promenade. »
Le jeune homme lui fit un clin d'oeil complice avant d'inspirer profondément une goulée de l'air rempli de festivités en brûlant avec avidité ses poumons. Bien qu'il commençat à ressentir le froid, ses esprits étaient envoûtés par ce sourire radieux et cette aura calme et enjouée qui émanait de l'inconnue. Il laissa son index s'attarder un peu sur le coin de ses lèvres avant qu'elle ne se remette à parler, provoquant un déluge de chaleur dans son torse, faisant battre son coeur plus fort. Ce pouvait-il d'être aussi sensible au charme des femmes qu'il croisait sur sa route? Était-ce possible de ne pouvoir résister à leur vix, leur démarche féline et leurs regards si... fascinants? Gregor en doutait, mais est-ce qu'il était le seul dans son cas? Ça, il espérait que non, bien qu'en un sens, cela put lui donner des avantages. La dernière réplique l'intrigua, qu'avait-il donc de si choquant, de si particulier, ce cavalier pour la pousser à se jetter dans les bras d'un inconnu? D'accord, si c'est l'inconnu qui l'a attiré dans ses bras à lui sans lui laisser le temps de se débattre, la situation était différente, mais n'empêche, elle avait eu le choix de refuser, pourquoi, alors, ne préférait-elle pas se rendre à la salle de bal et éblouir le moindre regard en faisant briller de milles feux les paillettes dans ses yeux et l'éclat de son sourire? Il hocha simplement la tête, songeur, avant de demander après quelques instants de méditation, marchant en guettant les alentours, un bras passé autour des menues épaules de l'inconnue :
« Pourquoi donc l'idée de rentrer dans la salle vous... déplaît tant si je puis me permettre cette expression? »
Il s'empressa d'ajouter, craignant de l'avoir offensée ou blessée d'une voix plus légère, carillonante dans la nuit qui s'assombrissait à mesure qu'ils s'engouffraient sous le couvert d'un sentier du parc :
« Libre à vous, cependant, de ne pas répondre à la question. Elle était déplacée, impolie, ne vous sentez pas brimée. »
Gregor lui lança un regard ravageur, coinçant sa curiosité sous un voile de sincérité et de bonne humeur, accompagnant cette oeillade amicale d'un grand sourire tendre.
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| | Sujet: Re: Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] Jeu 8 Jan - 16:20 | |
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Alors comme sa, soit disant que les femmes n'étaient donc jamais satisfaites... Où avait il put bien entendre ce genre de choses complètement fausses – quoique, il avait peut-être voir très certainement raison de la chose – mais c'était sans connaître la petite demoiselle qui n'allait pas laisser un grand jeune homme « salir « l'image des femmes, voyons ! Chloé voulu rétorquer à la question, qu'elle savait avec une pointe d'humour, mais en fut empêchée. Son regard noisette regarda au loin avec une pointe de malice, le problème c'est qu'elle ne pouvait répondre à la question tant que l'inconnu avait son index sur douces lèvres déposé. Bref' . Il tenait Chloé par l'épaule, précautionneux, sans gêne apparente. Si Gabriel sortait et voyait sa cavalière s'éloigner dans le parc en compagnie d'un charmant condisciple, il serait surement d'humeur massacrante et se risquerait peut-être à venir la chercher. Ce que Chloé ne souhaitait pas vraiment, car la demoiselle n'en avait pas tant demandé pour son premier Noël et Bal sur le Domaine. Alors comme sa, il voulait que Mademoiselle soit satisfaite de la promenade qu'ils avaient débuté. C'est une lueur claire et pleine d'espoir que Chloé plongea son regard dans celui de l'homme.
<< Vous n'aurez donc pas à vous forcer car votre compagnie me satisfait déjà ! Mais si vous pouvez me satisfaire un peu plus je ne demande qu'à voir sa jeune homme. >>
Le petit clin d'œil malicieux voulait tout dire. Chloé frissonna légèrement, normal vu l'heure qu'il était, être dehors alors qu'il neigeait n'était pas vraiment recommander. A vue d'oeil la demoiselle se fichait bien des recommandations qu'on pouvait lui faire. Le bien être était tout ce qui lui importait, celui des gens qu'elle aimait en priorité suivit de très près de celui de son équidé pour finir par son bien-être à elle. Les gros flocons d'un blanc immaculé ne cessait pas leur danse majestueuse et svelte en tombant des airs pour venir se poser dans les cheveux des deux personnes. La demoiselle prit une grande respiration et se gela les gencives tellement le froid était intense, ce qui lui arracha une drôle de moue. Elle ne recommencerais donc plus sa tant qu'il ferait cette température! La compagnie du jeune homme était relaxante, car il n'éprouvait pas le besoin de sans cesse vouloir combler le silence en bavardant. Elle pensait à la façon chaotique dont le temps paraissait s'écouler à Training Helps, passant à tout vitesse par moments – comme à présent – pour ne pas laisser surnager dans sa mémoire que quelques images isolées plus distinctes que les autres, mais ralentissant aussi parfois, chaque seconde lourde de sens et se gravant dans son esprit. Une question, bien curieuse fut soudain prononcée suivit d'une excuse du jeune homme qui croyait que sa question était indiscrète. Chloé ne la trouvait pas si indiscrète que sa, alors elle lui répondit sans aucune gêne apparente, et même avec un charmant sourire aux lèvres laissant apparaître sa dentition blanche presque parfaite.
<< Donc libre à moi de répondre à votre question qui n'est pas le moins du monde déplacé. L'idée de retourner dans cette salle me déplait d'une première chose étant que la chaleur me submerge et m'étouffe et deuxièmement parce que mon cavalier est un peu Olé, Olé sur les bords. Nous nous connaissons que très peu et déjà ses avances sont un peu trop prompt à mon goût, ce qui m'exaspère quelques peu. >>
Chloé reprit sa respiration cette fois-ci en évitant de laisser passe l'air par sa bouche. Le regard joyeux elle reprit sa réponse,
<< Vous voulez un exemple, tout à l'heure alors que je me trouvais avec un sponsor, nous faisions que papoter, il est arrivé derrière moi et à poser ses mains sur mes hanches, ce qui m'arracha un sacré sursaut et surtout une once d'agacement. Et vous cher Inconnu pourquoi flâné vous dehors au lieu d'être à l'intérieur entouré de jolies demoiselles? >>
Pourtant il devrait être content de se faire reluquer par toute les jeunes filles sans cavaliers du bal, qui ne devait attendre qu'une seule chose, c'était qu'il leur demande une danse.
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| | Sujet: Re: Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] Ven 9 Jan - 16:13 | |
| Toutefois, si Gregor aimait à avoir les regards posés sur lui, il n'aimait pas être pris pour une bête de foire qu'on peut dévisager de manière effrontée et encore moins le reluquer avec ce petit sourire en coin complètement stupide. Non parce que dans ces cas-là, c'était assuré que vous ne le verriez jamais de plus près. Ce n'est pas qu'il aimât les défis, mais plus parce qu'il préférait s'occuper des gens qui ne le remarquaient pas à cause de son physique. Il aimait aller vers les personnes qui restaient indifférentes à son apparence corporelle parce qu'il savait que, généralement, il trouverait de meilleurs amis en eux. Bien sûr, Gregor appréciait de se faire dire qu'il était beau, mais se le faire hurler par un simple regard le hérissait au point où il avait envie de crier à tous comment ce n'était pas vraiment lui, qu'il portait le masque de la beauté pour dissimuler son caractère exécrable, ses valeurs hypocrites et égocentriques. Pour cela, il n'avait pas honte de mentir, juste une certaine gêne d'avoir de telles pensées parce qu'au fond, les personnes qui en détaillaient d'autres étaient comme lui, plus le sourire agaçant, et elles tentaient de se faire une idée globale selon l'apparence. Mais, ne dit-on pas que l'habit ne fait pas le moine? Dans ce cas-ci, c'était particulièrement vrai. Perdu dans ses pensées, comme à sa fidèle habitude, Gregor en fut tiré, si ça continuait ça pourrait presque devenir un semblant d'habitude aussi, par la voix mielleuse et caressante de la jeune inconnue. Il tourna au même instant son visage à la peau rosie par le froid, se heurtant à des prunelles luisantes d'espoir et claires. Il eut un sourire, apparemment, sa compagnie lui satisfaisait. Pouait-il faire mieux? Oui, certainement, mais c'était alors tenter le sort. Tant pis, il pourrait toujours se ratrapper, ou bien temporiser en attendant d'avoir les idées aussi claires que la douceur de ses yeux. Gregor sourit pleinement, charmeur et envoûtant, avant de l'écouter attentivement, elle répondai à sa question. Remettant donc à un peu plus tard son niveau de satisfaction plus élevé, le jeune homme hocha la tête, soudain sérieux. Il ne put retenir un sourire triomphant. Ne trouvait-elle pas que ce bras enroulé autour de ses épaules et cette proximité plus que proche, leur corps se moulant l'un dans l'autre de son aisselle à lui jusqu'à sa hanche à elle, était déplacé? Mais, bien sûr, Gregor ne le mentionnât pas, il avait peur de l'effaroucher, de lui faire prendre conscience de la situation qui était, ma foi, assez cocace mais pas déplaisante pour deux sous. Le beau géant fut quelque peu surpris par sa question, mais il ne fit que hausser un sourcil, réfléchissant à une réponse potable.
Pouvait-il lui dire que s'il était sortit dehors, c'était à cause des regards pesants, de ces sourires en coin destinés à le charmer? Non, puisque cette jeune inconnue faisait la même chose : elle plongeait son regard dans le sien, lui souriait pleinement. Mais elle, certainement, Gregor en avait prit la charge alors c'était bien, très bien, même. Alors il faudrait trouver une autre excuse. La chaleur? Bien trop cliché. Trop de monde, alors? Pourquoi s'être entiché d'une jeune femme seule, et inconnue, alors? Ne trouvant rien de très intelligent, il décida d'y aller d'une demi-vérité, faisant de sa voix un long fleuve tranquille, à l'eau chaude et qui enveloppe le corps pour le bercer dans des vagues sensuelles et suaves :
« Eh bien, chère Inconnue, autant puis-je vous rendre ce sobriquet, je ne crois pas que n'importe laquelles de ces charmantes jeunes femmes n'aient pu m'attirer assez. Je misai alors sur les sentiers du parc pour m'apporter celle que j'attendais inconsciemment, sûrement. »
Le tout dit avec un sourire ravageur, la demi vérité n'était pas qu'il lui demandait la permission de lui rendre le sobriquet, mais plus la partie qui stipulait qu'il était allé attendre inconsciemment celle qu'on lui avait destiné. Et il semblât que ce fût-elle. Eusse été une soirée seule qu'on lui réservait que Gregor l'aurait accepté avec humilité, il croyait en son destin qui parfois faisait des crochets innatendu, ou bien se lançait dans une longue croisade contre une cause perdue d'avance. Le jeune homme soupira d'aise et désigna un banc que la neige avait épargné, invitant la jeune femme à s'asseoir pour prendre un répit. Il jeta un regard curieux derrière eux, la salle de bal avait disparue, ne restait plus que les petits arbres et les sapins enneigés avec le sentier de bitume.
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| | | | Chloé C. Deshaun
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| | Sujet: Re: Beauté pâle et dangereuse. [ Gregor ] Sam 10 Jan - 19:32 | |
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Certainement que la jeune femme trouvait notre jeune inconnu pas des plus beaux hommes qu'elle ait pût rencontré jusqu'à ce soir, elle ne le regardait pas non plus avide de voir ce qui se cachait sous toute ses couches.. Non Chloé avait l'air de l'apprécier par sa simplicité. Il n'était pas comme tout autres qui n'aurait put s'empêcher de venir lui proposer une danse un peu trop proche à son goût comme elle en avait eu l'occasion quelques heures auparavant. C'est fou tout de même comme les hommes peuvent être animaux avec les femmes ! Mais faut-il dire que certaines les aimaient comme sa ? Peut-être bien, mais Chloé leur était totalement indifférente.
La jeune demoiselle faisait très particulièrement attention où ses pieds se déposaient sur le sol enneigé. Car marcher en talon sur un sol de bitume superposé de neige n'était pas des marches les plus fameuses. Mais la demoiselle savait particulièrement bien marcher avec des taons même si ceux-ci s'élevaient à dix centimètres du sol. La neige fine chuintait sous les pas léger des deux jeunes personnes collée l'une à l'autre comme si elle ne faisait plus qu'une. Beaucoup de gens aurait trouvé çà déplacé d'être aussi proche en venant à peine de se connaitre. Peu importe, la jolie Demoiselle se fichait pas mal de savoir ce que pensait les gens. Dans cette génération, un rien pouvait faire parler et faire jalouser les gens, alors on point où on en était rendu sa ne valait plus la peine de se torturer l'esprit à savoir si ces gestes allaient être bien perçus. Chloé serra de plus belle l'ouverture de la veste contre elle en croisant les bras. Le vent était glacial et elle se demandait comment l'inconnu faisait-il pour ne pas avoir froid. Peut-être l'était il mais il ne voulait pas le montrer. Et si elle avait le malheur d'ôter sa veste, cela serait il franchement déplacé ? Chloé se contredisait totalement ! La voix suave et sensuelle du jeune homme parvint à ses oreilles comme une note douce de musique. Alors comme sa il n'avait pas trouver chaussure à son pied ? Bizarre car avec toutes les jolies filles qui se trouvaient au Bal, il avait un large choix. C'était bien la première fois que Chloé entendait çà de la part d'un homme. La demoiselle retourna sans cesse, plusieurs foi la fin de la phrase. Voulait-elle insinuer quelques choses? Pensait-il vraiment la chose ? Chloé n'en fut que stupéfaite et resta béat. En gros il disait que Chloé était celle qui lui était destinée ? La jeune femme ne préféra pas rétorquer. C'était un peu comme essayer de marcher sur des œufs sans les écraser, un peu instable. Alors elle fit mine de ne pas avoir vraiment compris le sens de la fin de sa phrase. D'un ton léger la demoiselle reprit la parole.
' Un léger silence c'était installé. Laissant percevoir les sons presque inaudibles des branches qui craque, de la neige qui chuinte et de l'eau s'écoulant de la fontaine à quelques pas d'ici. Mais on ne percevait plus les lumières ni même les bruits assourdissants de la musique. '
<< Pourquoi ... êtes-vous venu au bal si.... Vous n'aviez pas de cavalière ? >> dit-elle hésitante .
Stupide, cette question était vraiment stupide. Enfin trop tard la chose était dites et maintenant il y répondait ou pas, tout cela dépendait de lui maintenant. Pour vous dire les choses Chloé n'était pas une grande bavarde qui engage la conversation avec une fluidité et un entrain comme certains. En temps normal, la Demoiselle était plutôt réservée et c'est les autres qui venait vers elle et qui avait tendance à engager la conversation.
Leur pas les menèrent jusqu'à un endroit reculé du parc, où trônait un petit banc en pierre se trouvant sous une immense branche de sapin, normale qu'il est était épargné. Par contre la neige allait-il épargner nos deux inconnus, sa personne n'en était sur. Mais s'assoir un peu était volontiers, surtout pour le pieds de la jeune femme qui commençait à ne plus être alimenter en sang.. Ils durent donc se décoller l'un de l'autre pour poser leurs fessiers sur le banc en pierre. Chloé fit sa avec une telle grâce que l'on aurait put croire à une princesse. Une jambe passée par-dessus l'autre et la robe moulant délicatement les formes généreuses, jusqu'ici invisible de la demoiselle. La chaleur corporelle qui la tenait au chaud au contact de l'inconnu n'était plus là... Dommage ! L'endroit était éclairé par deux petites loupiotes posées de part et d'autres de la structure de pierre.
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