Henry de la Herre

Thomas laissait sa superbe jument marcher en liberté derrière lui. Elle le suivait sagement, les oreilles en avant. Elle commença à trottiner sur place lorsque le couple atteint les barrières de la carrière olympique de CSO. Elle était comme la dernière fois, même si elle était plus humide que lors de leur dernier entraînement. Il avait plus quelques jours auparavant, et depuis il n'y avait pas eu de beau temps exceptionnel. Le sable n'avait donc pas pu beaucoup séché. Néanmoins, c'était suffisant pour travailler sur des obstacles 'effrayants' pour les chevaux. Aujourd'hui, Thomas ne comptait pas faire sauter à sa jument plus de 1m00, et encore, il n'était pas sûr d'atteindre cette hauteur. Le jeune homme ouvrit les barrières de la carrière. Toscane du Breuil avait un excellent dressage, malgré son impatience elle attendit que Thomas soit entré pour partir. Le jeune homme ferma derrière lui les barrières, et laissa Toscane se défouler. Après qu'elle soit partit au petit galop avec quelques petits coups de cul de joie, son propriétaire l'appela. Immédiatement la belle anglo-arabe arriva au petit trot vers lui. Elle s'arrêta à une distance respectueuse, attendant que Thomas l'invite à venir vers lui. Le jeune homme l'invita à le rejoindre avec un petit signe de la tête. Toscane du Breuil s'avança vers lui au pas, assez lentement, attentive à chacun de ses gestes. Thomas l'attacha à une longe. Il l'éloigna en imprimant un très léger mouvement de la main. Toscane tendit immédiatement la longe en s'éloignant. Thomas dit simplement 'marcher' en se plaçant un peu derrière lui. La jument partit dans un petit pas actif, incurvée mais pas trop. Elle était attentive, les oreilles légèrement en arrière, signe qu'elle était à l'écoute. Après l'avoir fait un peu marché, Thomas la fit allonger en se plaçant un peu en arrière et en disant d'une voix forte 'allonge !'. Toscane partit au trot, immédiatement le jeune homme la ralentit pour qu'elle repassa au pas en se plaçant devant elle. Puis il la fit allonger le pas en se mettant légèrement en arrière. Il fit moins fort que précédement 'allonge' et Toscane partit dans un pas assez allongé. Il continua à rester derrière pour qu'elle allonge encore. Il avait beau insisté, Toscane du Breuil refusait d'avancer plus vite à moins de passer au trot. Thomas abandonna. Il la fit passer au trot en disant 'trotter' en passant en arrière d'elle. Immédiatement la belle baie partit dans un trot de travail agréable à voir. Thomas continua à tourner sur lui-même. Pendant le trot, il commença à courir en ligne droite pour changer le cercle de place. Toscane suivit à contre-coeur. Thomas la félicita avec la voix, et la laissa trotter tranquillement. La superbe poulinière avait la tête basse tout en conservant un air fier. Elle avait de superbes allures très relevées et aériennes, bref elle était magnifique. Thomas, après avoir longuement fait trotter sa jument, demanda à sa jument de partir au galop en se plaçant derrière elle et en disant haut et fort 'galop !'. Toscane du Breuil partit dans un petit galop souple. Le jeune homme laissa sa jument galoper à vitesse constante, puis il lui demanda un petit galop rassemblé. Toscane du Breuil hésitait, elle ne comprenait pas tellement. Petit à petit il obtint ce qu'il voulait. Il arrêta l'exercice, et laissa sa poulinière souffler au galop. Il la fit repasser au trot puis au pas, et s'approcha vers elle. Il changea de côté, et fit de même à l'autre main. Il alla finalement vers la jument après l'avoir bien échauffée. Il détacha la longe qu'il avait attachée de façon 'Colbert'. Il le retira donc, et le déposa sur la barrière qui entourait la carrière d'obstacles. Il regardait Toscane du coin de l'oeil, qui ne bougeait pas mais semblait assez intéressé par les brins d'herbe qui l'entourait. Tout à coup, elle baissa l'encolure et attrappa du bout des lèvres un brin d'herbe, espérant que Thomas ne l'ai pas vue. Manque de bol. Il cria assez fort 'pas bouger !', mais pas assez pour l'effrayer. Immédiatement la belle jument se redressa, ayant peur de recevoir une petite baffe. Thomas ne fit rien puisqu'elle se redressait immédiatement. Toscane souffla et se détendit. Son propriétaire alla vers elle tranquillement, elle ne bougea toujours pas. Il lui flatta l'encolure, elle était toujours aussi bien dressée ! En la caressant, Thomas réfléchit à un parcours qu'il pourrait faire à pied avec elle. Seulement pour l'échauffer bien sûr, il n'oubliait pas l'objectif de la séance. Pourtant, il serait plus simple de le faire en la montant. Une prochaine fois ! Il commença par partir en courant vers un petit obstacle de moins de 50 centimètres. Il appela Toscane du Breuil par son prénom, et la jument vint au petit trot. Il sauta l'obstacle, Toscane sauta aussi. Elle n'hésitait pas, elle adorait sauter. Ses mouvements étaient tout en souplesse. Thomas enchaîna immédiatement avec vertical naturel à la hauteur de 70 centimètres. Il n'échauffa pas énormément sa jument, il trouvait que ça ne servait à rien. Elle ne sauterait pas plus de 1m00, inutile donc. Il s'arrêta juste derrière l'obstacle, la jolie poulinière l'imita. Il repartit lentement, Toscane partit dans un petit pas, restant à l'épaule de son propriétaire, l'air fier. Thomas partit en courant assez lentement, Toscane partit au trot. Il accéléra, Toscane partit au petit galop. Elle allait très lentement, voulant rester à la hauteur de son jeune propriétaire. Elle était réellement très à l'écoute, délicieuse à longer et à tenir en main. Que pouvait-on reprocher à cette super jument ? Thomas ne comprenait pas. Il décida de commencer à sauter les obstacles effrayants. Il décida de commencer par des barres de couleur aux chandeliers simple en fer. Il régla la barre à 20 centimètres, c'était simplement pour obtenir la confiance et la franchise sur les barres de la poulinière. Il sauta, Toscane suivait. Elle ne fit pas de petit pied, enjambant l'obstacle. Thomas l'arrêta, et remonta les barres du double de cette taille. Il fit un cercle, Toscane suivit au trot. Le jeune homme lui donna l'ordre de prendre l'allure supérieur, et la jument s'exécuta. Il sauta l'obstacle, et de nouveau Toscane suivait. Elle sauta en regardant un peu les barres. Thomas recommença, jusqu'à ce qu'elle ne réagisse plus aux barres. Il fallut deux fois de plus pour que ce soit le cas. Il recommença, après avoir monté de 20 centimètres la barre. Elle était à 60 centimètres, une hauteur où Toscane commençait à regarder un peu l'obstacle. Thomas partit en courant assez lentement, sa jument se trouvant à ses côtés était au trot. Il la mena de nouveau sur l'obstacle, la laissant au trot pour qu'elle voit bien l'obstacle et qu'elle ne soit pas surprise. Elle hésita, fit un petit pied devant l'obstacle, mais sauta. Thomas fit un cercle, et recommença. Il sauta, Toscane regardait beaucoup les barres, cependant elle sauta. C'est après quelques temps que Thomas obtint qu'elle ne réfléchisse plus. Il s'avéra que cela mit 3 sauts. Après cela, Thomas caressa bien Toscane. Il la félicita, et se dirigea en marchant vers un obstacle avec soubassement. C'était un bête vertical de 70 centimètres. Thomas laissa bien le temps à sa poulinière de le regarder, puis fit un cercle. Il l'emmena sur l'obstacle, et sauta. Toscane pila devant l'obstacle, les oreilles couchées. Thomas recommença. Il avait beaucoup de patience pour sa jument contrairement à sa relation avec d'autres gens. Il sauta, Toscane fit un petit pied devant. Elle sauta quand même, mais avec beaucoup d'hésitation. Thomas recommença, jusqu'à obtenir le même résultat qu'avec un obstacle simple. Il fallut 5 sauts à la jument pour qu'elle comprenne qu'elle n'avait rien à craindre. Thomas la félicita. Elle avait déjà sauté une vingtaine de fois, le jeune homme ne voulait pas la crever ! Il la fit sauter un obstacle de 80 centimètres, simplement pour qu'elle ne se rouille pas. Toscane sauta avec une grande joie, ses yeux devenant particulièrement pétillants. Thomas l'emmena de nouveau sur un spa à la même hauteur que l'obstacle précédant. La superbe anglo-arabe fit une longue, mais sauta. Thomas lui fit de nouveau sauter l'obstacle. Cette fois, la grande baie sauta normalement. Le jeune homme la félicita, puis se dirigea vers un oxer. C'était un des obstacles qu'elle détestait le plus, en plus il était à 90 centimètres du sol pour la barre supérieure. La jument ne voulait pas tellement sauter, Thomas la força. Finalement, elle sauta. Elle fit tomber la barre supérieure, n'ayant pas beaucoup levé les antérieurs. Thomas la fit repasser l'obstacle. Puis il la mena jusqu'à un simple vertical de 95 centimètres. Toscane fut tout de suite plus allante, elle sauta beaucoup plus haut, au moins à 15 centimètres de différence ! Puis Thomas lui fit sauter un dernier petit obstacle de 1m00. Il la laissa souffler au pas, et lui laissa le temps de terminer de se défouler. La jument partit dans un grand galop durant lequel elle se lâchant, enchaînant coups de cul et sauts de mouton. Puis il l'appela. Sa jument rappliqua immédiatement, au petit trot. Il ouvrit la barrière, et laissa passer sa jument. Elle se dirigea toujours au petit trot vers les boxes, laissant Thomas derrière. Elle l'attendit à cet endroit.

Thomas tenait un bel étalon alezan par les rênes qui étaient accrochées à son filet. Il était clair qu’ils ne s’entendaient pas particulièrement bien étant donné qu’ils ne se connaissaient pas. Roméo regardait tout autour de lui, découvrant avec une certaine appréhension les lieux, encore inconnus pour lui. Ses oreilles étaient très mobiles, ses yeux cherchaient des choses auxquelles se rattacher. Thomas accéléra le pas, l’anglo-arabe ne suivit pas. Le jeune éleveur claqua la langue, et enfin le cheval allongea légèrement ses foulées, de façon à se trouver exactement au niveau de l’épaule de son propriétaire. Son pas était assez aérien, et Thomas imaginait ce que cela donnerait au trot. En effet, il n’avait même pas essayé l’étalon en monte, se contentant de vidéos de concours de modèles et allures. Ce cheval était un coup de foudre, et d’ailleurs il avait eu des photographies des produits de l’étalon. Ils étaient très bien conformés, même si les poulinières n’étaient pas extraordinairement bien formées d’un point de vue morphologique. Le jeune homme entra dans un drôle de lieu, à moitié fermé, qui faisait penser aux prés au jeune cheval. Immédiatement il dressa les oreilles, chauffant un peu, prêt à bondir. Déjà une légère bile apparaissait sur le poitrail de l’animal. Obtenir une attention complète serait difficile, mais cela serait un petit défi intéressant pour évaluer le dressage du bel étalon anglo-arabe. Le beau blond marchait d’un pas légèrement pressé, ses boots se couvrant légèrement de sable un peu humide. Roméo trottinait, voulant partir au galop. Thomas le tenait fermement, ne voulant pas céder. Il l’arrêta au milieu de la carrière, le tenant toujours bien. Le jeune étalon voulait partir pour se défouler, mais il n’en était pas question. Thomas ferma la boucle de sa bombe et vérifia la longueur de ses étriers. Il ressangla de deux trous, puis mit le pied gauche à l’étrier. Il avait au préalable passé les rênes par-dessus les oreilles de son jeune cheval bai. Il raccourcit ses rênes, les tendant légèrement. Il prit quelques brins de crins à la base de la crinière, puis d’un petit bond s’élança par-dessus le dos du cheval. Il passa sa jambe droite au-dessus de la croupe de Roméo et chaussa son étrier de ce pied. Il mit correctement ses rênes, les pouces vers le haut, puis serra les mollets. Immédiatement le jeune étalon partit au pas, trottinant. Thomas tira d’un petit coup sec sur ses rênes, pour faire comprendre au cheval qu’il fallait qu’il se calme. Rapidement, il repassa dans un pas normal, bien qu’allongé. Thomas le ralentit de nouveau, serrant ses doigts sur ses rênes, de façon à obtenir un pas de travail bien plus attentif. Le jeune homme savait que le cheval avait apprit à très bien se placer, c’est pour cette raison qu’il lui demanda cet exercice de musculation d’encolure et de mise à l’écoute. Il pianota un peu sur ses rênes, mais le jeune étalon s’obstinait à allonger l’encolure. Thomas recommença, jusqu’à obtenir que l’étalon cède. Une fois cela fait, il resta comme cela pendant quelques foulées puis relâcha la pression très légère qu’il exerçait sur les rênes pour qu’il cède. Il lui flatta l’encolure pour le féliciter, puis il reprit l’exercice plusieurs fois, jusqu’à obtenir une attention complète et rapide. Une fois qu’il l’obtint, il demanda quelques allongements en serrant les mollets. Il ne voulait pas commencer dès maintenant à travailler l’objectif de la séance. Il demanda ensuite un petit trot bien cadencé. Il était à main gauche, il demanda tout d’abord un large cercle de 20 mètres en A. Il demandait ainsi progressivement un peu de souplesse. Il recommença en C avec un cercle de 15 mètres, puis en A avec de nouveau un cercle, mais de 10 mètres cette fois. Le jeune étalon commençait à se lasser, son attention passait un peu. Thomas demanda donc une diagonale en H, de façon à le détendre aux deux mains. Il s’arrêta en X, demandant un arrêt au carré en tirant un peu sur ses rênes. Roméo obéit rapidement, Thomas en profita pour sangler encore d’un trou. Il donna ensuite un petit coup de talons en disant ‘trotter’ pour repartir dans l’allure demandée. Il l’obtint rapidement, et reprit la piste à droite. Il vérifia son bipède diagonal, et demanda un petit allongement entre V et E. Il reprit ensuite, et fit une volte en B. Il plaça ses aides pour une meilleure incurvation, et reprit la piste. Il gardait son cheval bien placé, n’ayant ainsi aucun poids dans les mains. Il fit une demi-volte renversée en K, changeant de diagonal en restant assis durant deux temps dans la petite diagonale. Il continua dans ce rythme là l’échauffement, tranquillement mais sûrement. Il plaça ses aides, reculant sa jambe droite et serrant sa jambe gauche à la sangle pour demander un beau départ au galop. Il ajouta un ‘galop’, et Roméo partit dans une allure très précipitée, content d’enfin pouvoir se défouler. Thomas reprit, vérifiant le pied sur lequel le cheval galopait, et il remarqua qu’il galopait à juste. Il demanda quelques allongements pour que le cheval puisse se défouler tout en travaillant. De plus, il ne s’en rendait pas compte, c’était un bon point. Après quelques tours de galop, le jeune éleveur prit une diagonale, la diagonale H et F. Il demanda à partir de X un changement de pied au galop, plaçant ses aides. Il recula sa jambe gauche et serra sa jambe droite à la sangle. L’étalon alezan mit un léger temps à réagir, mais changea de pied. Il tourna assez sec, puis repartit dans une allure assez respectable, sans foncer. Thomas le tenait bien, en restant assis, bien callé dans sa selle, assis. Il accompagnait tranquillement le mouvement du cheval avec le bassin, gardant ses mains basses. Il demanda plusieurs allongements, et au bout d’autant de tours qu’à la main gauche il tira légèrement sur ses rênes. Il demanda un passage à l’allure inférieure, qu’il obtint bien vite.Il continua à trotter un peu. Il restait cependant assis dans sa selle, voulant travailler un peu son assiette. Les allures de l’étalon alezan étaient très agréables, très coulantes et aériennes à la fois. Il fit la diagonale M – K et retira ses étriers pour les remettre juste après. Il bougea un peu trot les jambes, Roméo comprit qu’il fallait allonger, et c’est ce qu’il fit. Cependant, Thomas le reprit, serrant les doigts sur les rênes. Il tourna un peu sèchement, manquant de glisser sur le côté. Il se remit bien dans la selle, et reprit bien sa position. Il recommença, enchaînant cette fois avec un doublé dans la largeur en E. Il arrêta son bel étalon en X en tirant légèrement sur ses rênes. Ce dernier obéit avec assez de facilité, étant désormais calmé, il répondait bien mieux aux aides. Thomas donna un petit coup de talons au cheval, et dit ‘trotter’. Il eut d’abord un pas énergique, et redonna des jambes pour un départ au trot. Les oreilles pointées, l’étalon partit dans une belle allure souple et allante, très agréable. Le cavalier, attentif, prit un trot enlevé, vérifiant s’il était sur le bon bipède diagonal. Il arrêta son jeune étalon quelques mètres plus loin, le laissant marcher à la loisir, les rênes longues. Le cheval moucha, les oreilles mobiles, déjà plus en confiance. Chaque fois qu’un exercice avait été réussit, son cavalier l’avait caressé, flattait son encolure. Il reprit ensuite ses rênes, et arrêta le jeune anglo-arabe alezan. Il recula sa jambe extérieure, la gauche. En appuyant de façon discontinue, il obtint un demi-tour ‘sur les épaules’. Les postérieurs de l’étalon se croisèrent, sans pour autant se toucher, et de cette façon tourner était beaucoup plus ‘rapide’. Le mot ne convenait pas exactement, mais il était difficile d’expliquer ce mouvement. Il flatta l’encolure de l’étalon, étant fier de son boulot. Ce dernier avait en effet très bien comprit l’exercice, bien qu’il demande un cheval aux ordres et attentif. Le jeune éleveur, se trouvant désormais à main gauche, fit un peu trotter le jeune étalon pour le détendre un peu. En effet, chasser les hanches embêtait bien souvent les chevaux, les énervant beaucoup. Thomas repassa au pas, dans une allure assez lente, mais néanmoins dans l’impulsion. Il plaça de la même façon ses aides, reculant cette fois-ci la jambe droite en effectuant des actions discontinues pour obtenir un pas sur le côté, se trouvant sur deux lignes parallèles. Après avoir fait sur 12 mètres, donc la distance entre deux lettres, l’exercice, Thomas repassa dans un pas normal en cessant son action de jambe. Il changea de main de façon à se trouver à main droite, et alla sur une demi-volte renversée en K. Il plaça ses aides pour faire la moitié de volte en chassement de hanche. Il reprit, et fit plusieurs exercices de ce style. Entre chaque exercice, il faisait trotter l’étalon, ou alors même galoper quand il faisait longuement l’exercice. Après quelques exercices au pas, il fit les mêmes au petit trot, détendu. Il ne voulait pas trop forcer son étalon encore jeune pour ces exercices un peu difficiles, il manquait encore d’équilibre et avait du mal à associer ses mouvements sans trébucher. Pourtant il tenait bien, et réussit à faire quelques petites foulées au trot sans glisser ni trop de mal. Après un dernier exercice au trot sur un large cercle, Thomas reprit un pas détendu et très calme. Il laissa des rênes longues à son étalon, tout en les tenant toujours. Il arrêta son superbe étalon anglo-arabe au milieu de la carrière, puis il retira ses pieds des étriers. Il se pencha un peu en avant pour laisser basculer sa jambe droite par-dessus la croupe de sa monture, puis il se laissa tomber sur le sol. Il remonta ses étriers et retira sa muserolle au cheval. Celui-ci s’étira, et bailla. Thomas passa ses rênes par-dessus ses oreilles et emmena son jeune étalon au box.