| | | DOLCE EDITION ( Gregor Ivory ). |  |
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TRAINING HELPS.
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| Sujet: DOLCE EDITION ( Gregor Ivory ).  Dim 5 Oct - 21:21 | |
| NOM ENTIER DU CHEVAL : Dolce Soul Edition De la Muse
NOM ENTIER DU PÈRE : Sultant E. De La Muse
NOM ENTIER DE LA MÈRE : Ocre Mary De La Muse
PAPIERS: OC
DATE DE NAISSANCE : o3 Juin 2oo1
AGE ACTUEL : 7 ans
SEXE DE L'ÉQUIDÉ: Étalon
NUMERO DE PUCE: MPH 1205 486J
CATÉGORIE - TAILLE: 1m71
SON CAVALIER: Gregor Ivory
VENDU AU PRIX DE : 6000 $ CARACTÈRE :
Monsieur De La Muse n'est pas le genre de cheval sympathique qui vous accueille d'un signe de tête à la porte de son box en espérant une quelconque friandise en retour, mais dès lors que la sucrerie n'arrive pas il n'est plus trop dans le genre affectueux mais que son tempérament parfois changeant explique ce manque d'enthousiasme, Dolce est un grand antipathique qui préfère la solitude. Du haut de son mètre soixante neuf, l'entier en impressionne plus d'un par sa stature, ses qualités de cheval de dressage lui ont apporté une musculature harmonieuse. Techniquement parlant, Dolce est un cheval au point, il connait les exercices et les aides associées, mais en bon maitre d'école il ne pardonne pas excessivement les erreurs il aura tendance à hocher frénétiquement la tête pour signaler des mains trop dure par exemple. En effet, Dolce est souple, fier et charmeur et exige un cavalier qui ai une équitation la plus juste possible. Au travail il met de la bonne volonté mais venez le faire travailler dans de mauvaises conditions ( chaleur trop importante, avant sa ration...) et il y mettra une mauvaise fois déconcertante. Il n'est pas spécialement du genre peureux, plutôt sur, ce ne sera pas lui qui partira en coup de cul à la moindre feuille qui vole, mais embêtez le un peu trop avec les éperons ou une main instable et trop dure et vous risquez de vous retrouver rapidement au sol. Ce cheval a plus d'un tour sous le sabot et sais comment charmer public et jury, petits et grands, il aime se montrer d'où sa prestance sur le carré. Il a beau être solitaire et antipathique, dans le fond de son œil se cache une lueur d'amitié que son futur cavalier devra capter. III / HIM / HER STORY -- CAPACITEES HISTOIRE :
Dolce est né dans un élevage ou le dressage avait une grande place, petit poulain aux membres trop longs pour son corps il réussit rapidement à ravir les cœurs avec son petit air farouche. Une bonne cavalière l'acquis tout en restant dans cet élevage, elle commença le travail en douceur, à pied dans un premier temps puis à la longe pour finir monté, le débourrage de ce cheval pris un long moment car au lieu de briser son petit caractère la jeune femme a essayé de le préserver tout en lui faisant accepter l'autorité humaine, et elle y réussit plutôt bien néanmoins il n'a jamais totalement pris gout à la présence de bipède autour de lui. Très bonne cavalière de dressage la discipline occupa un long moment de leur programme surtout que l'entier se révéla doué en a matière puis elle l'initia au saut, au cross et lui appris plusieurs tours qui le ravirent le rapprochant un peu d'elle au niveau complicité. Lorsqu'il fut jugé apte à devenir un bon cheval de selle il fut vendu à Training Helps.
HISTOIRE DANS LE MONDE DES CONCOURS :
Vous aurez tout de suite compris qu'avec le temps qu'à pris le dressage de Monsieur, il n'y a pas eu de place pour les concours en telle ou telle discipline, sa cavalière s'est contentée de le dresser, le reste reviendra au cavalier qui l'achètera. Nous verrons ce que monsieur est capable de donner en compétition. La surprise reste entière..
CAPACITÉS
Comme dis dans l'histoire de Dolce la cavalière qui s'est chargée de son débourrage été plutôt portée sur le dressage, discipline primordiale trop souvent négligée. Pour l'entier ce ne fut pas le cas, il du attendre tard avant de voir des barres, elle ne le jugea apte à jumper que lorsque sa croissance fut bien achevée, son travail sur le plat plus calme qu'au départ car le caractère d'édition ne fut pas à la base des plus agréables, qu'il ai gagné en équilibre et en musculature. Le dressage fut une discipline qu'il apprécia grâce à l'inventivité de sa dresseuse qui varia le travail de sorte à le tenir toujours en éveil, à capter son intérêt. Une fois les bases acquises elle passa au travail latéral, cessions, appuyer, épaules en dedans, tête au mur n'ont plus de secrets pour lui. Lorsqu'il pris du niveau elle passa aux exercices plus difficiles, changements de pieds, demi tour autour des hanches au pas, début de passage, bref le cheval connais une bonne panoplie d'exercices de dressage et sa prestance ne le rend que plus brillant sur le carré. Sa bonne coordination sur le plat lui a donné de bonnes dispositions pour l'obstacle, un équilibre lui permettant de tourner court, néanmoins il lui manque le principal : le respect des barres, la discipline ne semble pas l'intéresser outre mesure et il ne prend pas toujours la peine de lever correctement les membres son coup de saut est moins beaux que ses prestations dans les tournants entre les obstacles. En cross il semble plus disposé à être attentif, la nature il semble aimer ça, plutôt endurant ce qui lui manquerait c'est la pointe de vitesse qu'il faut toujours maintenir dans cette discipline, mais lorsqu'il se sent pousser des ailes ses parcours sont un vrai spectacle. Il connait quelques tours comme le pas espagnol ou la révérence et apprécie toujours de les mettre en pratique, peut être est ce le bon compromis pour conquérir sa confiance? SAUT D'OBSTACLE : 0
HUNTER : 0
CROSS : 0
DRESSAGE : 5
COURSE : 0
ATTELAGE : 0
PONY GAMES : 0
HORSE BALL: 0
POLO: 0
ENDURANCE: 0
WESTERN: 0
ÉTHOLOGIE : 0
SHOW & PRÉSENTATION & SPECTACLES : 0
SOINS : 13
MORALE : 16
PODIUMS AU SEIN DU DOMAINE:
MADE BY TT' ( Cel ) JUST FOR TH . THANKS TO HER =) | |
| | | | Gregor Ivory
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| | Sujet: Re: DOLCE EDITION ( Gregor Ivory ). Mer 31 Déc - 19:52 | |
| Un souffle bruyant s'échappa des naseaux de Dolce Edition qui vit arriver Gregor, armé de son beau manteau de laine gris, long et harmonieux qui s'agençait avec son écharpe d'un rouge écarlate. Ce rouge pavot se mirait dans le frais de ses joues rosées et de ses lèvres étirées dans un de ses sourires complètements renversants. Néanmoins, avec cet étalon alezan cuivré, son sourire ne sembla pas faire son effet habituel puisque Dolce ne pipa mot, se contentant d'écraser ses fines oreilles sur son crâne, démontrant ainsi sa si grande joie de voir une tête humaine devant son box. Gregor n'en fit rien et il se déchargea de son manteau malgré le froid qui venait de mordre son visage au-dehors pour découvrir un pull over de laine aussi, mais d'un marron clair qui s'harmonisait à ses prunelles couleur de terre pour former un contraste des plus séduisants. Débloquant le loquet du bas et celui du haut en même temps, Gregor repoussa dans la même attitude que Edition ce dernier et entra dans son box éclairé par un demi-néon qui dépassait de l'allée. Son sourire satisfait s'agrandit encore tandis qu'il découvrait la musculature rutilante sous cette robe aux reflets métalliques. L'étalon courba l'encolure, visiblement impatient, et envoya son nez dnas une grosse bourrade sur l'épaule puissante du mastodonte humain. Gregor emprisonna son chanfrein et le caressa longuement malgré les réticences de l'étalon. Le jeune homme le relâcha finalement en échappant un petit rire joyeux. N'ayant pas de matériel pour l'instant ― Gregor était du genre à toujours remettre au lendemain ― il ne pouvait donc pas panser l'étalon. Son esprit furtif et, légèrement, mesquin, il jetta un regard aux alentours et ses yeux bruns se posèrent sur la porte d'un box. Un cavalier surement innatentif ou bien trop confiant dans la garde que montait, en dormant bien sûr, son cheval. Peu importe, Gregor avait envie de sortir son bel étalon et il le ferait, même si cela impliquait d'emprunter sans permission un licol. Après tout, ce n'était pas comme s'il allait le briser, non. Non? Haussant simplement les épaules, il ressortit du box en sifflotant innocemment, comme s'il devait se cacher de quelqu'un, ou de quelque chose. Il referma simplement la porte et Dolce était en train de chercher le moyen de l'ouvrir de nouveau lorsqu'il se glissa de l'autre côté de l'allée pour s'emparer anxieusement du licol.
Revenant sur ses pas, Gregor menaça d'un long doigt glacé la belle tête d'Edition qui forçait la porte à glisser, sans grands résultats, de ne jamais rien révélé et il s'éclipsa dans le box. Ce dernier était douillet, paillé avec soin et délicatement entretenu : son abreuvoir était propre et il y avait encore des brindilles de foins, vestiges de sa ration du matin. Gregor regarda d'un oeil confiant le licol vert forêt un fois mis en place sur la tête de Dolce qui hochait cette dernière avec mécontentement, visiblement il n'allait pas être de tout repos! Le bel étalon le suivit avec élégance, dansant littéralement derrière lui tandis que Gregor s'accrochait d'une poigne ferme à son licol, n'ayant pas vu de longe, Il soupira, commençant à être légèrement à court d'idée pour apaiser la grande bête alezanne. Dolce faisait des pieds et des mains, quoi que plus des sabots et des dents, lorsqu'il fut retenu par les chaînes de l'allée. Gregor se mit en tête d'explorer avec ses larges paumes le corps de l'entier. Il palpait, massait, caressait, effleurait avec une telle concentration que son souffle en devint entrecoupé. Il en oubliait de respirer tellement s'était grisant. Durant ce même instant où Gregor fouillait le moindre pli de son imposante stature, Dolce avait cesser de piétiner le pavé et il tentait maintenant de tourner la tête pour voir ce que faisait l'humain qui avait des mains douces et sèches, avec la sensation qu'il n'était pas le premier qu'elles parcouraient ainsi. Ses oreilles qui étaient passablement relevées bougeaient en même temps qu'il appréciait ou déppréciait l'endroit où Gregor posait ses paumes. Puis, l'étalon finit par se détendre et ils laissa sa belle tête cuivrée reposer dans les traits du licou, les chaînes se tendirent, mais pas parce que Soul tirait comme précédemment, mais parce qu'il s'y trouvait un appui confortable. Mettant aussi un postérieur au repos, Dolce signifa à Gregor combien il se sentait soudainement paisible en poussant un long soupir que le jeune homme interpréta comme un profond soulagement. Il en rit gaiement, mais pas trop fort, et remarqua que Dolce pointa une oreille dans sa direction, intrigué par ce rire grave et roulant qui se gargarisait dans sa gorge. Le jeune homme termina son inspection et tapota doucement l'encolure fine mais musclée de Dolce avant de le détacher calmement des chaînes. Il fit attention à ne pas les laisser retomber trop lourdement pour ne pas éveiller l'étalon qui somnolait doucement. Mission réussie. En le rentrant dans son box, Gregor soupira, triste à l'idée de le laisser si tôt. Il jeta un regard désinvolte sur sa montre et faillit s'étouffer : cela faisait plus de deux heures qu'il était avec Dolce! En voyant la réaction de son propriétaire, l'étalon se revigora et reprit cette attitude antipathique en secouant la tête de gauche droite, Gregor ayant laisser sa main dans la ganse reliant la muserole à la sous-gorge. Il la retira promptement avant de se la faire arracher et entreprit de lui retirer le licou.
« Oh! Soul, voyons. Calme-toi. »
Ces paroles autoritaires malgré le ton calme et léger furent suivies d'une petite claque ferme sur l'encolure. Ahuri, Dolce se figea un moment, les oreilles incertaines, et cela laissa le temps à Gregor d'enlever avec finesse le licol à son étalon. Puis, il le laissa sur une dernière caresse, aussitôt suivie par une tentative, échouée et peu convaicante bien sûr, de le mordre. Dolce ne faisait cela que pour démontrer à Gregor qu'après les caresses, il y avait la tempête. Gregor n'en rit que plus, demain il reviendrait et se mettrait au travail. Au programme : corriger ces mauvaises habitudes d'être antipathique. Comment? En contrant cette négativité par une immersion de positivisme et d'indifférence face des attitudes négatives. | |
| | | | Gregor Ivory
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| | Sujet: Re: DOLCE EDITION ( Gregor Ivory ). Jeu 15 Jan - 5:31 | |
| Je me réveillai ce matin-là avec une étrange sensation de bien-être, j'étais comme entouré d'une auréole de bonne humeur, que, je le pensais fort, rien ne pourrait venir altérer. Je sautai sur mes pieds et m'habillai chaudement, j'avais en tête une belle journée à m'occuper de la monture que j'avais acheté et que j'avais grandement négligé. Je pensai à son box, il devait être dans un sale état, alors en premier lieu, je sortirai ce bel étalon alezan de son box pour le laisser se défouler le temps de faire son box dans le manège intérieur. J'avais acheté, pour cet effet, des bandes de repos auxquelles seraient ajoutées des cloches pour l'empêcher de se faire mal. Mais, en bon proprétaire que je suis malgré tout, j'ajouterai à ces protections une couverture polaire pour qu'il n'attrape pas froid même s'il allait être lâché à l'intérieur. On est jamais trop prudent. Bref, plein de belles résolutions, j'enfilai mes combines en laine bleu marin sous mes jeans épais et noir pour me protéger du vent de l'hiver. J'hésitai entre mettre une camisole blanche moulante sous un t-shirt assortis et un pull-over gris en grosse laine tricotée par-dessus un t-shirt noir. J'optai pour un trois couche : la camisole, le t-shirt noir et le pull gris. Je peignai sans grande conviction mes cheveux fous puis sortit de la chambre, pimpant et frais comme une rose. Je mangeai en vitesse et couru littéralement jusqu'aux écuries. Je n'avais pas pris la peine de regarder l'heure, mais en voyant que les lumières étaient toutes éteintes, je risquai un oeil sur ma montre : 7:00! Ouah, cela faisait longtemps que je m'étais pas levé de si bonne heure, et aussi de bonne humeur, les deux combinés était une première pour moi, première mais pas dernière. Je sifflai d'étonnement et reçu quelque hennissement contents en retour. Je repérai aussitôt la belle tête de Dolce Edition parmis le lot de curieux, mais dès que je posai mes yeux sur lui, il la rentra dans son box et j'eu droit à un piochement dans la porte pour tout signe de bienvenue. Je m'approchai de lui sans me laisser démonter et ouvrit la porte de son box, prenant le licol récemment acheté sur le crochet avant.
J'eus moins de peine à lui mettre son licol que la première fois, mais je pris plus mon temps pour le faire aussi : j'atrappai sa belle tête massive et je sentis à peine ses dents aiguisée tenter de mordre ma peau sous mon gros manteau d'écurie en polyestère et doublé, mais je ne laissai pas s'essayer plus. je le caressai avec douceur et malgré les gants de travail marrons qui m'empêchait de toucher son poil relativement court pour la saison froide, je savais discerner les muscles tendus de son encolure et de sa nuque. J'entrepris de les dénouer avec un massage en profondeur, lentement, sûrement, le licol toujours posé sur mon avant-bras. Dolce avait, au départ, refusé mon contact et avait tenté de me déstabilisé, mais je l'en avais empêché et ses oreilles plaquées sur son crâne s'étaient enfoncées encore un peu plus, mais avec douceur, j'étais allé recherché sa tête et m'était mis à le caresser tendrement. Lentement et prudemment, il s'était détendu, ses jambes raides s'étaient ramolies, il avait mis un postérieur au repos et sa tête pendait mollement entre mes mains, les oreilles sur le côté. Cela n'avait pas été facile, mais j'avais réussi à force de persévérance. Et s'il n'était pas encore à apprécier totalement mes massages, il les supportait et était plus calme. Puis, sans quitter cette quiétude paisible, j'enfilai son licol à Dolce et lui parlai calmement de ma voix un peu enrouée par le manque d'exercice de mes cordes vocales, effectivement s'était la première fois depuis ce matin que j'ouvrais la bouche pour autre chose que manger ou respirer.
« Alors mon gros toutou, tu es prêt pour un petit tour dans le manège? Pendant ce temps, je vais faire ton bxo et tu verras, il va être tout propre et tout douillet quand tu reviendras. »
Je tapotai tendrement son encolure musclée et ouvrit en grand la porte du box. Dolce pointa immédiatement les oreilles et tenta de faire bond en avant pour sortir, mais je le retins, de justesse, certes, mais j'y parvins et lui fit faire un tour dans son box en le réprimandant sans vraiment me croire moi-même avant de le sortir pour de vrai. Dans l'allée, ses sabots claquèrent durement sur le sol pavé et Dolce sursauta subitement, décalant les hanches sur la gauche tandis que sa tête se relevait vivement, les oreilles en arrière. Je résistai lentement pour lui monter que tout allait bien et j'eus un petit sourire amusé puis le ramenai à la raison. J'attachai Dolce aux chaînes et m'éclipsai pour aller chercher ses protections et sa couverture en revenant, je trouvai mon étalon alezan en train de mâcher la chaîne gauche, et il semblait trouver cela bon... Étrange. Je le laissai faire, me disant qu'ainsi il me laisserait peut-être le couvrir tranquille, mais, hélas, c'était attendre bien trop de lui! Monsieur décida qu'il était chatouilleur lorsque je vins pour passer la sangle entre ses jambes arrière et j'eus droit à un furtif coup de cul. Je lui assénai une bonne claque sur la croupe, mon coeur battait la chamade dans ma poitrine qui, l'espace d'une seconde, s'était comprimée tellement fort que j'avais cru qu'elle allait imploser. Edition se renfrogna, piaffant du postérieur tandis que j'arrangeai une dernière fois sa couverture. Je secouai la tête, mais quel impatient! Je me dirigeai vers sa belle tête et la caressai brièvement, manquant de près de me prendre un bon coup de nez dans l'épaule. Je lui posai ses bandages, mais je dus m'y reprendre quatre fois pour l'antérieur gauche parce que mon crétin d'étalon semblait prendre un malin plaisir à bouger de façon incessante sa jambe et défaisait ainsi le début de mon bandage. Je me fâchai une bonne fois et jetai le rouleau de bandage par terre, revenant vers sa tête, je plantai mon index ganté entre ses deux yeux, le surprenant et le faisant réagir vivement ; il releva la tête et plaqua les oreilles, mais il parut écouter ce que je lui dis, rabaissant le nez et pointant une oreille vers moi, cette mimique si mignonne fit craquer ma voix autoritaire, ce qui donna un discours de ce genre :
« Espèce de grosse cruche, non, mais, tu le fais exprès! Ne me regarde pas comme ça, oh! Soul, foutu salopard, t'es trop adorable, comment je fais pour te dispute,r là? Allez, laisse-moi te mettre ce bandage, après il y a juste les cloches et tu vas pouvoir lâcher ton fou, crétinou de mon coeur. »
Je lui tapotai affectueusement la ganache, ce qu'il sembla plus apprécier après sa surprise passée, et il s'y colla timidement. Je le grattai un instant avant de reprendre mes tentatives. Je réussis finalement à lui mettre le bandage et les cloches. Je le détachai des chaînes et l'amenai au manège intérieur sans encombres, me promenant avec une puce toutefois plutôt qu'un cheval tellement Dolce sautillait sur place et bondissait en avant, manquant de m'arracher le bras par la même occasion, au moindre bruit suspect. Il tentait aussi par tous les moyens : doucement, subtilement, directement, d'approcher les têtes des autres chevaux, mais je le retenais à chaque fois. Nous arrivâmes au manège l'un comme un survivant et l'autre boudeur de ne pas avoir pu laisser libre cours à ses occupations sociales. Je le lâchai dans le manège avec de grands gestes et m'émerveillai devant ses cabrioles : ruades, feintes et sprint. Il les éxécutait toutes avec une élégance et une prestance qui laissait voir comment c,était un bon cheval de dressage. Je soupirai d'aise avant de me résigner à retourner au box. Je m'armai de courage, d'une fourche et d'une charette, puis je m'attelai à la tâche de ramasser des fourchées de paille souillées avant de les mettre dans la charette. Une fois la charette pleine, j'allai la monter au monte-crottin et balançai le tout sur les rails en marche. J'écoutai le moteur qui ronronnait très fort avec un petit sourire. Je refis le trajet deux fois avant que le box ne soit complètement propre, puis j'empalai une botte de paille et la répandit d'une bonne couche sur le sol en béton du box. Une fois le box bien refait, je remplis le filet à foin et retournai chercher mon étalon turbulent dans le manège. Je le trouvai en train de se rouler dans le sable, je soupirai et sifflai. Il se releva vivement et trottina un peu plus loin de moi. Je souris et entrai dans le manège. Je tentai de l'attraper vainement, alors je me mis à jouer avec lui, le pourchassant, me faisant poursuivre, jusqu'à ce qu'il daigne s'approcher en dansant d'un petit pas victorieux pour me pousser d'une bourrade dans l'épaule. J'emprisonnai sa tête alezane et collai un bec sur ses naseaux avant d'agripper son licol pour le ramener à son box.
Content d'avoir pu lâcher son fou, Dolce était plus calme, plus détendu, et surtout plus à l'écoute, il cessa de faire des pirouettes à chaque bruits sec ou vif et ne tenta qu'une seule fois d'étirer le nez, mais je le décourageai si bien que le reste du trajet fut englué d'une atmosphère paisible et bien veillante. Lorsque nous arrivâmes devant le box ouvert, je le laissai y sauter avec un petit sourire et y entrai à mon tour, ayant pris le soin d'avancer ma boîte de pansage près de la porte. Je sortis une première brosse, mon étrille, et la lui montrai avec entrain. Une fois qu'il l'eut sentie, je l'étrillai avec force mais sans vouloir le blesser et il sembla apprécier mes massages circulaires. Je lui curai les pieds avec soin avant de le laisser, je ne voulais pas approfondir le pansage pour aujourd'hui, car j'avais faim : n'ayant ingéré qu'une barre tendre au cinq céréales et un verre de jus de pamplemousse, mon estomac se tordait d'impatience d'avoir quelque chose d'autre à digérer que des acides gastriques. Je laissai Dolce avec son foin en le caressant longuement sur l'encolure, un sourire ému sur les lèvres. J'étais toujours en extase devant tant de beauté rassemblé dans un corps fragile et puissant, nerveux et fébrile. Je soupirai une dernière fois avant de refermer la porte du box et de quitter les écuries, laissant dans mon coeur une joie flottante sur mon nuage de bonheur. | |
| | | | Jasper HAMILTON
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| | Sujet: Re: DOLCE EDITION ( Gregor Ivory ). Dim 8 Fév - 1:08 | |
| 1ère visite
POINTS DE DISCIPLINES :
///
SOIN:
Texte entre 50 & 85 lignes : 6 points.
Ce texte n’est à proprement parlé pas un soin mais une visite. Il est donc assez difficile de trouver de quoi noter dans cette partie. Néanmoins, le passage où Gregor effectue son inspection peut être assimilé à des soins. Niveau RP, pas de commentaires, c’est un bon texte, j’aime beaucoup ton RP : il est très lyrique et se lit facilement. On ne se perd pas dans des descriptions. Par contre, essaye de ponctuer un peu plus et de délimiter les subordonnées car elles sont parfois difficiles à trouver et certaines phrases demandent des relectures. Mais soit fière de toi c’est excellent =)
MORAL :
Texte entre 50 & 85 lignes : 7 points.
Ici, c’est les points maximum que je te délivre. Cette visite n’étant qu’une visite tu apportes donc un bon moral à ton cheval … Je n’ai pas grand-chose à dire, tu décris bien les sensations de Dolce Edition. Peut-être que les sentiments de ton personnage sont un peu mis à l’écart ? Mais c’est bien =) Sinon, à part ça, une chose que je déplore un peu c’est que cela manque de complicité. Certes, c’est dur de trouver mais, par exemple, lorsque Gregor arrive dans l’écurie, il rentre directement dans le box du cheval sans pour autant s’annoncer. Peut-être rajouter un petit passage décrivant le premier regard ? Le premier contact avec l’homme qui est séparé par la porte de box ? Je ne sais pas si je suis très claire mais j’ai eu l’impression que ton personnage rentrait directement dans le box et mettait le licol pour faire une inspection rapide de sa monture. Peut-être que tu devrais accorder un peu plus de temps à ces petits gestes qui font plaisir =)
Mais sinon, tu peux être fier de toi, c’est un excellent texte =) Bonne continuation | |
| | | | Jasper HAMILTON
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| | Sujet: Re: DOLCE EDITION ( Gregor Ivory ). Dim 8 Fév - 1:37 | |
| 2ème visite
POINTS DE DISCIPLINES :
///
SOIN:
Texte 85 lignes & plus :7 points.
J’ai retiré deux points à cause des soins. Déjà, je dois te féliciter pour ton RP qui est vraiment très intéressant. Enfin, je t’ai déjà parlé de ton lyrisme dans le message précédent donc on va parler des quelques erreurs que j’ai trouvées. Donc, j’ai enlevé deux points pour deux raisons : le pansage que tu ne fais qu’à la fin de la séance et la pose de bande alors que, justement, ton cheval n’est pas pansé. Donc, je pense que logiquement, tu aurais du faire le pansage en premier. D’abord parce que tu as décidé de poser des bandes à ton cheval. Les bandes ne se posent que sur des membres propres donc il aurait été préférable de le réaliser avant. Et aussi, reproche sur le pansage court que tu as fait à la fin. Encore une raison de le faire avant de lâcher ton cheval : plus le temps pour le panser et après juste besoin de le ranger au box et de lui enlever les protections, un coup de brosse et tu peux partir tranquille. Enfin, un dernier conseil, pour lâcher un cheval au pré ou au manège, préfère les protections comme les guêtres et les protèges boulets. Les bandes c’est plus pour le travail vu que ça soutiens les tendons, … De plus, si elles se défont c’est plus dangereux que des protections vus qu’elles trainent et que le cheval peut se prendre les sabots dedans. Sinon grosse félicitation pour le nettoyage du box qui est bien pensé. Voilà =) Passons au moral =D
MORAL :
Texte 85 lignes & plus : 9 points.
Pour le moral, c’est bien, je t’ai mit le maximum. Ton cheval sort, pars s’amuser et tu le corriges parfois pour les mauvais comportements. Un seul reproche, le moment où au début de la séance, le cheval essaye de te mordre et que ton personnage ne dit rien. Cela aurait peut-être mérité une petite correction étant donné que les entiers ont tendance à mordre pour marquer leur territoire et devenir le leader. Donc fais attention quand même au rapport leader et dominé qu’il faut établir avec le cheval.
Mais c’est très bien, félicitations =)
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