Esmiraël Sansoucis [ Finish )

J'ai décidé de faire comme on le suggérait dans le post-it du formulaire de présentation et de ne poster, pour l'instant, que mon texte d'évaluation. J'ajusterai les différentes parties de ma présentation selon mon grade obtenu. Donc, dès cet instant, entrez avec délectation dans sa tête, prenez place avec lui sur la selle et admirez...

Dans un grand fracas, Esmiraël se réveilla. Emmêlé dans ses draps, il se releva tant bien que mal et, après avoir vu de très près les acariens qui logeaient dans la moquette de son petit logement, le jeune homme débrancha le réveille-matin et le lança de toutes ses forces sur le mur d’en face. L’appareil émit encore quelques secondes de bip, bip cadencés, puis grésilla et s’éteint définitivement. Bougonnant, il alla ramasser le cadran et le posa sur la table de nuit à côté du lit défait. Enroulé dans sa grosse couette, Esmiraël sortit de sa chambre qui n’avait même pas de porte et alla faire chauffer du café. Il était quatre heure trente du matin, dans une heure au grand maximum, il devrait être en route pour l’Écurie des Prince, où il revêtait son masque le plus impassible et commençait à baby-sitter les cavaliers qui se disaient de grands niveaux. Il était le garçon d’écurie. Il travaillait de pairs avec une autre fille, comme lui.

Encore échevelé de ce réveil matinal, Esmiraël arriva à l’écurie vers cinq heures. Bien que les premiers cavaliers n’arrivâmes qu’à 9 :00, eux ; lui et Amanda, devaient nourrir et panser les chevaux qui allaient sortir. Pas ce matin, pourtant. Le patron, un homme strict mais conscient que les deux jeunes gens étaient encore plus passionnés et déterminés que certains de ses cavaliers, les avait arrêtés durant leur tâche quotidienne. Il leur avait alors désigné un box où l’on entendait très peu de bruit. Intrigués, Esmiraël et Amanda s’avancèrent pour trouver un poney d’à pin 1m40 qui dodelinait de la tête pour essayer de voir plus haut. Le patron les informa qu’aujourd’hui, ils avaient pour mission de rendre ce poney de bonne instance pour les enfants qui commençaient. C’est ainsi qu’il leur laissa cette tâche qui, habituellement, incombait au débourreur ou encore aux moniteurs.

Amanda le trouvait tellement mignon! Elle entra dans son box, mais elle en ressortit bien vite en se tenant le bras. Il l’avait mordue! Esmiraël fronça les sourcils, il regarda la morsure, superficielle mais sûrement douloureuse, et entra à son tour dans le box. On entendit du bruit, surtout celui d’une bonne claque qui atterrît tout droit sur le nez de Grand V, le poney. Esmiraël tendit le bras par-dessus la rambarde de la porte et demanda le licol à Amanda. Ce poney n’allait certainement pas s’imposer à lui ainsi! Il resta pendant une bonne quinzaine de minutes dans son box, à faire de vaines tentatives pour lui mettre son licol, jusqu’à ce qu’il demande l’aide d’Amanda. Cette dernière attrapa au vol le licol et Esmiraël prit le petit poney par les crins du toupet. Il colla son front au sien et le défia du regard de seulement bouger, il vit alors les yeux du poney dévier et il le relâcha immédiatement. Il caressa ensuite longuement Grand V en riant de bon cœur avec Amanda, comme si jamais l’idée de le sortir n’avait traversé leurs esprits. Puis, ils sortirent du box et vaquèrent à leurs tâches.

Ce n’est qu’une heure plus tard, ayant totalement oublié Grand V, qu’Esmiraël passa devant son box. Le petit poney était reculé dans un coin de son box, la mine basse. Le jeune homme tendit une main vers lui et il s’approcha doucement. Amanda et Esmiraël réussirent à sortir Grand V sans trop de difficultés. Le pansage fut un rêve, le petit poney adorait les caresses et les gestes doux de ses deux bipèdes. Puis, vint l’ultime dilemme : qui monterait? Amanda n’avait jamais monté de sa vie, alors ce n’était surement pas le bon équidé pour commencer! Ce fût donc convenu que, du haut de son mètre soixante-quinze, Esmi’ fasse quelques tours de passe-passe avec Grand V. Ils le sortirent sellés et harnachés correctement. Amanda adorait déjà ce poney chocolaté, avec des yeux expressifs et des mimiques bien humaines.

En arrivant dans la carrière, Esmiraël n’eût même pas besoin de mettre un pied dans l’étrier. Il prit un petit élan et sauta en selle quoi que portant une attention particulière à ne pas surcharger dès le départ le dos du petit cheval. Grand V accepta sans encombre ce cavalier surdimensionné, et écouta comme il le fallait. Esmiraël sentait l’embrouille arriver, ce poney avait une réputation collée à la peau, avant même d’avoir pu être vu en monte. Comme de fait, le poney, en sentant les mains de son cavalier gratter un peu des rênes, se leva de toute sa hauteur, pas très grande mais quand même déstabilisante, et fonça droit devant lui dans un grand galop effréné. Esmiraël tenait bon, les foulées étaient courtes et très vives ce qui donnait de plus ou moins gros chocs dans son dos. Il se leva dans ses étriers et se pencha sur l’encolure déjà humide de Grand V. Maintenant, il comprenait bien pourquoi on lui avait donné ce nom! Le jeune homme fit faire plusieurs tours de galop à V pour le décompresser et même quand il voulait s’arrêter, commençant à s’essouffler, Esmi le poussa encore. Il entendait Amanda lui crier d’arrêter, que le pauvre poney n’allait pas tenir. Il céda à ses supplications après douze tours de manège. Il décida que, pour maintenant, il laisserait le poney là. Mettant doucement pied à terre après avoir réussis sans mal à faire transiter Grand V du grand galop au pas très lent, Esmiraël soupira. Il caressa longuement le poney qui soufflait, l’encolure mouillée et l’écume au coin des lèvres. Maintenant, espérait-il, que Grand V savait qu’il ne se laissait pas avoir, peut-être demain pourraient-ils faire autre chose.

Le lendemain matin, Esmiraël était beaucoup trop excité par la journée qui l’attendait. Il avait l’estomac noué de papillons fébriles. Arrivé à l’écurie bien en avance, il dut attendre dehors que le patron lui-même arrive. Les grandes portes en fer forgé s’ouvrirent et Esmiraël accouru auprès de Grand V. Il attendit impatiemment Amanda. Ensemble, ils reprirent le même manège que la veille et le poney, cette fois-ci, se laissa mettre le licol sans qu’ils aient à redouter des morsures. Arrivés au manège, Esmiraël envoya un grand sourire à Amanda et la serra dans ses bras. Il la souleva de terre et la fit tournoyer un instant. Dans ses yeux brillait quelque chose de nouveau. Une flamme qu’elle n’avait jamais vue.

« C’est le plus beau jour de ma vie, Amanda!

- Ah oui, comment ça?
- Parce que c’est la première fois que j’ai une raison de me lever le matin! »

Il l’abandonna près de la barrière et alla se mettre en selle. Amanda le regarda faire, ébahie. Esmiraël transmettait toute cette énergie positive, cet entrain, à Grand V qui, fringuant et pimpant d’énergie, écoutait à merveille, pas comme hier! Le patron vint se joindre à Amanda qui applaudissait au tour de son ami. Pour commencer, Esmiraël fit faire plusieurs tours de pistes à Grand V pour qu’il soit, de un, bien placé, de deux à l’écoute et de trois, pour le pavaner un peu. Une fois cela fait, le jeune homme déplaça légèrement son poids vers l’avant, exécuta une infime pression du mollet des deux côtés et remonta imperceptiblement sa main intérieure pour montrer la bonne direction au poney. D’un claquement de langue et d’un léger balancement du bassin, Esmi demanda le trot à Grand V.

« Le trotte! »

Les mains cherchant un léger contact avec la bouche de sa monture, l’assiette se levant un temps sur deux et les jambes soutenant la cadence du trot rythmé et bien foulé de Grand V. Esmiraël était aux anges, concentré et bien en place, ils formaient un couple parfait. Enfin, un peu disproportionné, mais peu importe. Lorsqu’il en eût terminé avec le trot en main gauche, Esmi s’assied dans le fond de sa selle et bloqua bassin et jambe, mais ne bougea pas les mains. S’il y avait bien une chose qu’il trouvait inutile et cruelle, s’était le fait de tirer en disjoncté dans les rênes pour faire arrêter la monture. Bref, Grand V ralentit progressivement, mais il continua de trotter pendant trois quatre foulées. Non, ce n’était pas ce qu’Esmi voulait. Il le reprit au trot et, se mettant sur la bonne diagonale, en suspension quand l’épaule intérieure l’était, il refit une transition au pas. Cette fois-ci, il mit un peu plus de pression dans son déplacement de poids et garda une position plus immobile, enfoncé dans sa selle. Grand V stoppa net dans un pas plutôt vif mais bien en ordre.

Caressant chaleureusement l’encolure courte et trapue de ce poney qu’il aimait déjà, Esmiraël songea à ce qu’il pourrait faire pour changer de main. Optant pour une diagonale, quelque chose de très simple, il commença par reprendre une bonne position. Agençant ses mains pour qu’elles soient à hauteur du garrot de V, il déplaça légèrement sa jambe intérieure en arrière de la sangle et resserra celle de l’extérieur juste avant la sangle. Puis, il redressa le buste, positionna les talons à peine plus bas que les étriers, et amorça une demi-volte. Pour commencer, il donna de la pression sur la jambe intérieure qui, de par son effet reculé, balança les hanches vers l’extérieur. S’enjoignit à cette première étape la commande du haut du corps, incluant les mains. Dirigeant avec soin sa monture chocolatée, Esmiraël exécuta une belle demi-volte, puis coupa en diagonale afin de se rendre du coin supérieur droit au coin inférieur gauche. Miraël tournerait alors vers la droite et reprendrait le trot.

Le trot à main droit fut légèrement plus compliqué. En effet, Esmiraël découvrit que Grand V ne tournait pas vers la droite. Il trottait sur leur premier tour lorsque, levant sa main intérieur et abaissant celle de l’extérieur Esmi’ pressa juste un peu plus son mollet gauche, Grand V ne réagit pas comme il l’avait fait en sens contraire en tournant vers l’intérieur. Il continua à trotter, sans se soucier qu’il allait bientôt foncer dans le mur. Esmiraël tassa donc les hanches vers l’extérieur pour obliger les antérieurs à reprendre du contrôle sur le dérapage des postérieurs et donc à s’engager dans un tournant. De justesse, Grand V s’exécuta et la pointe de la botte du jeune homme frôla la barrière. Ouf! Mais après cela, il se prenait très à l’avance pour faire tourner Grand V et ils réussirent à trotter en manège avec une assez belle aisance, des foulées souples mais rapprochées et un cavalier coordonnant ses ordres vocaux et ses mouvements.

Esmiraël exécuta sa transition au pas avec finesse, tout en douceur et patience, comme la première. Il décida que, pour aujourd’hui, il ne ferait que cela. Mettant pied à terre, il prit son temps pour caresser et féliciter joyeusement ce poney qui, après tout, n’avait besoin que du bon exemple et d’une main ferme mais conciliante, ce que le jeune homme avait pu lui donner. En apercevant son patron, Esmiraël vira au rouge pourpre et rentra le poney sans lui prêter attention, gêné. Amanda le félicita et son patron vint le voir, un grand sourire aux lèvres :

« Esmiraël, demain je veux que tu vienne avec la tenue règlementaire pour les cours. Ne soit pas en retard, à neuf heures tapantes avec Galileo dans le manège. »

Le jeune brun n’en revenait pas, les yeux gros comme des boules de billard, il serra encore une fois Amanda dans ses bras, puis demanda si elle aussi pouvait y participer. Le patron accepta avec bonne grâce et les quitta là. Les deux amis rentrèrent Grand V dans son box où ils le soignèrent comme un poulain : pansage, massage, gâteries, caresses. Ils lui fixèrent les cloches et la couverture afin qu’il ne prenne froid et qu’il récupère bien. Galileo était une magnifique jument palomino qui mesurait 1m57, bien que petite elle l’était déjà moins que Grand V, et Amanda, après réflexion, avait obtenu Fancy Click une jument assez vieille parfaite pour un premier cours.

Hé bien Bonne continuation et surtout:
Bienvenue !

Bienvenue, et Bonne chance pour ta rédaction Wink

.

Bonne chance =) Et bienvenue ^^

Et voilà! Ma signature arrive, je cherche de belles pictures Razz

Voilà, j'ai mon kit! Mon acteur est ~~Mark Walhberg [ ortographe?? XD )~~ Milo Ventimiglia Wink

Bienvenu !!!

NIVEAU TEXTE
Écrire et parler français

= 08.2 / 10

NIVEAU TEXTE
Écrire et parler français

= 07.1 / 10.

15.2

La Terre appelle la Lune! La Terre appelle la Lune! Hey oh? Tu m’entends chéri?

Une voix lointaine parvint aux oreilles du jeune homme. Ce dernier ouvrit prestement les yeux et regarda autour de lui, troublé. À ses côtés, Amanda le regardait bizarrement, comme s’il avait quelque chose de pas normal au visage. Vivement, il le palpa des deux mains, puis soupira. Non, il n’avait rien. Le grand homme du haut de son mètre quatre-vingt rassura Amanda, ce n’était qu’un mauvais rêve. Puis, il se tourna, écoutant le bruit apaisant des draps qui se froissent sous le mouvement de son corps, et ferma les yeux pour tenter de se rendormir. Rien à faire, des flash-back de son rêve éclataient derrière ses paupières et provoquaient des spasmes. Constantin, ce cynique perfide et égoïste, se fraya un chemin à travers son esprit embrouillé et susurra l’histoire, depuis le début.

« Tu te souviens, n’est-ce pas? Tu te souviens de tout… Ton père, ta mère. Ton frère! Tu es né à Luxembourg, mais très vite, les cris de ton père hurlant sur ta mère en pleurs vous ont forcés à déménager dans un coin plus reculé, quelque part où personne ne vous verra. À Paris, dans la campagne très éloignée. Là-bas, il a pu assouvir ses violentes rages. Et ton frère, ce salaud de frère. Il n’a jamais prit ta défense, il le laissait te taper dessus sans rien faire. Lui, il n’avait rien. Lui, il était aimé. Pas toi… Alors tu as commencé à apprendre comment te défendre, tu as répliqué coups après coups. Il s’est retourné sur ta mère, tu le sais. C’est ta faute! Ta faute si, un jour, tu es rentré à la maison et ton frère pleurait. Il pleurait! Par ta faute. Ta faute, Andréain! »

Esmiraël gémit dans son sommeil, bougea puis sentit monter en lui une profonde détresse, une tristesse sans fin. Andréain était à son poste, il n’attendait que le signal pour poursuivre cette triste histoire.

« Non! Pas ma faute, la tienne! Toi, c’est ta faute Esmiraël, c’est toi qui as voulu répliquer! Moi, je voulais mourir, j’ai toujours voulu mourir. Je me hais, je ne suis qu’un raté. Tu le sais, Constantin, tu ne cesse de me le répéter. Comment un raté peut avoir fait cela… C’est depuis ce jour que ton frère et toi, Esmiraël, vous avez rompu le contact, c’est ta faute. Moi, je n’ai jamais voulu la bataille, juste la paix, le repos éternel. La mort. C’est toi qui se battait, Esmiraël, toi et toi seul qui a causé toute cette terreur que l’on peut lire dans ton regard. Et c’est toi, pauvre imbécile, qui a fait en sorte que ton père se retourne contre toi. »

De nouveau, il ressentit ce coup dans l’estomac quand il changeait de personnalité, quand dans sa tête les autres lui se déchaînaient et reprenait l’histoire misérable de sa vie. Ludovic l’emmena à sa première rencontre avec Amanda, cette si belle femme qu’il aimait depuis le début. Ludovic, gentil et attentionné, tenta avec tout son humour et sa bonne humeur de faire reprendre des forces à ce corps qu’il partageait avec d’autres moins chaleureux que lui. De son regard bleu derrière les paupières clauses, Ludovic insuffla de la joie dans le cœur meurtri du jeune homme.

« Souviens-toi, Constantin. Rappelle-toi, Andréain. Regarde comme elle est belle, comme elle rayonne de joie, Esmiraël! Elle t’a vu, elle t’a vu, elle sait que tu viens vers elle, que tu lui parleras et cela l’enchante. Regarde mon vieux, regarde et apprécie, c’est de ça dont tu dois te souvenir. Des beaux moments, n’est-ce pas? Alors rappelle-toi combien chaque jour tu étais plus heureux de la voir encore? Combien chaque jour tu te promettait de lui dire… Tu lui as dit, mais 7 ans plus tard. Ça fait beaucoup de jours, mais l’important, c’est que depuis ce temps, elle t’a avoué cet amour réciproque. Oublie le temps où à l’école, tout le monde se moquait, oublie ton père qui s’est tiré après la mort de ta mère, qu’il avait lui-même tuée. Il est en taule maintenant, il ne peut plus rien contre toi! Et ton frère, ce minable, il va aller rejoindre son père dans peu de temps, tu le sais. C’est toi, le plus intelligent, le plus responsable, et tu es le seul aussi qui a fait quelque chose de ta vie. Ne laisse pas tomber, tu as les chevaux, ces si magnifiques chevaux! Te souviens-tu de la première fois que tu as monté? Un vieux poney grincheux, galleux et le dos creux. Tu as eu peur de ses grands yeux, mais finalement, c’est qui ton meilleur ami depuis? C’est lui. Sa mort a été très soulageant, tu le sais parce qu’il souffrait bien trop. Maintenant, il t’accompagne partout où tu iras, ce vieil Odin! Allez, fais un effort, ressaisis-toi et ouvre les yeux sur tout le bonheur qui t’attend! »

Malgré ses efforts, Constantin avait reprit des forces, il sauta sur Ludovic et lui ferma le clapet pour reprendre sa longue et sinueuse histoire de leur vie. Andréain se remit à faire une crise de spasmophilie et Esmiraël en ressentit chaque parcelle de mouvement, bougeant et se débattant dans son sommeil. Esmiraël, le dernier de tous, arrivé à la suite de la rencontre avec Amanda. Il créait un temps de paix très bref entre toutes ses autres personnalités, il avait adopté ce personnage avec tous les étrangers, selon l’endroit où il se trouvait. Mais Constantin avait toujours été le plus fort, le premier sur les lieux et depuis la mort de sa mère, Andréain avait commencé à se frayer un chemin. Il n’avait pas aimé, mais cela passait encore avant que Ludovic décide de se créer. Un joyeux luron, pas besoin de ça dans une tête dépressive et échevelée de courts et ondulés cheveux marron! Les autres ne se souvenaient plus vraiment d’où et pourquoi il était apparu, mais maintenant, c’était comme la main réconfortante dans le dos. Même Andréain, parfois, requérait quelques douces paroles de sa part. Pour l’instant, Constantin se frappa violement la tête contre la petite table de nuit et replaça Ludovic juste à temps pour que ce soit lui qui en souffre. Le grand corps musclé du jeune homme se contracta, il replia ses genoux craquelés à force des chutes de cheval sur son ventre et se tint la tête à deux mains. Il s’endormit lentement, coulant dans un sommeil agité et peuplé de monstres qui le suivaient depuis toujours.

Le lendemain, c’est Andréain qui étira le corps endolori du jeune homme et qui soupira tristement en regardant Amanda dormir. Elle n’avait jamais su, elle, tout le tourment qui se créait dans cet esprit occupé par quatre personnalités totalement différentes les unes des autres. Il déposa un léger baiser sur ses cheveux qui sentaient le miel et s’habilla en vitesse. C’est Esmiraël qui fit le sac, résigné et l’homme partit, comme un vagabond, un fuyard. Il laissa un petit mot à Amanda, lui disant combien il l’aimait et que cela lui faisait mal, mais qu’il n’avait pas le choix, il avait des comptes à régler avec lui-même. Ce même jour, il passa à l’écurie où il avait eu son premier cours il y a de cela deux années, et où maintenant il les prenait avec différents chevaux tout en continuant de n’être que le garçon d’écurie. Il soupira tandis que Ludovic, encore mal de la nuit dernière, embrassait tendrement les naseaux fins de Grand V, ce poney qu’il aimait tant et tant. Puis, il se retourna et partit sans rien dire aux autres qui le regardaient un peu étrangement. Il réserva un billet pour l’Angleterre, loua une voiture là-bas et s’installa dans un petit hôtel.

De là, Esmiraël fit ses comptes avec ses personnalités.

Depuis le 6 mars 2006, un pacte avait été scellé dans l’esprit du grand homme. Et depuis ce jour, il s’était refait une vie dans une petite écurie où la famille qui la tenait était très accueillante. Ils ne surent jamais d’où il venait exactement ni pourquoi, encore des fois, ses grands yeux expressifs changeaient de couleur si promptement, mais ils savaient qu’ils aimaient ce garçon un peu écervelé mais très amical.

Un jour, montant pour son bon plaisir dans le manège, la famille au complet, donc : Paytrice, le père; June, la mère; Mattéo, l’aîné de 27 ans ; Racquaël la cadette de 21 ans et la benjamine de 17 ans Kiyal, arriva tout sourire en brandissant des papiers. Ludovic entra en action et un large sourire apparût sur ses lèvres lorsqu’il commença à lire le papier qu’on lui tendait.

« Cher M. Sansoucis,

Nous avons le plaisir de vous informer qu’à la suite de votre demande d’admission dans notre prestigieuse académie équestre Training Helps, nous avons décidé de vous donner une place au sein de nos enceintes. En espérant que vous serez bien chez vous à TH, nous vous attendons à bras ouverts en tant qu’élève.

L’Administration de l’Académie de Training Helps. »

Ludovic se jeta dans leur bras et pleura de joie. Il avait été accepté! Les enfants avaient été acceptés à même titre que lui, et cela lui réchauffait le cœur. Le jour même, le 13 novembre 2008, il fit ses valises et les trois s’envolèrent vers l’académie de Training Helps.

YOUR SELF ..

PRÉNOM ET PSEUDO :

MONTES-TU A CHEVAL ? :

GALOP OU DIPLÔME :

AGE :

SUGGESTION SUR LE FORUM ? :

OU AS-TU CONNU LE FORUM ? :

TU ETAIS DANS UNE ANCIENNE VERSION ? SI OUI QUI ETAIS TU ? :

AVATAR :

MULTIPLE COMPTE ?

CODE :

QUEL GRADE PENSES-TU AVOIR ? :

On manquait d'élèves, c'est génial !
Bon jeu et surtout, bon amusement !

Amuse toi biennn!!!^^mdr

(Shuut tu vas lui faire peur Alaïs)

Lol!^^ Bon bon je me tais alors^^ :D=:

Mais non mais non Mistinguette !

Lol^^

Les gens ils doivent ce dire qu'il se sont inscrit chez les fous quand il nous lise en faite^^mdr. Razz

Beuh. Vous osez flooder sur mon topic sans moi?
Pfff... :fouet:

XDD En fait, je trouve ça plutôt marrant de vous lire What a Face

Je vais poster ma présentation bientôt lààààà Razz

Qu'elle bonne idée!^^ Un nouvel appollon!!mdr

Rooo faut les enfermer XD
On dit un Nouvel Apollon, ma crucharde Razz

Bonne chance pour la suite, caractère et touti quanti Razz

Gloups 3 l e à la fin^^mdr
Marchi Razz

Merci

Mais euuh.. j'ai finit :emo:

J'ai fait sous forme de RP :vivemoi:

XD

Validé, Chambre 10

Bienvenus parmis nous ^^

Meuurchi

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