Nathaniel John Wandervort }

Je suis plutôt… Narcissique. Vous avez dû le remarquer dans ma biographie, je suppose. J’aime parler de moi, expliquer mes méthodes, conter mes aventures. Je suis un brin prétentieux aussi, mais qui ne l’est pas quand on possède un talent comme le mien ? De par ces deux traits de caractères, vous vous attendez surement à rencontrer un type horrible, désagréable, insociable. Je vous comprends. Et bien non. Il parait que, malgré une carapace aigre et pompeuse, je suis quelqu’un de bien, affectueux et amical. J’ai collectionné pas mal d’amies, qui, je dois dire, m’ont pour la plupart choisi avec mon physique et mes talents de tombeur… Je suis un sacré Don Juan, il faut l’avouer. Malgré ce côté un peu refroidissant, je suis un grand romantique, mais uniquement avec mes femmes… Je n’aime pas laisser apparaître cette face cachée de ma personnalité devant de simples connaissances, qu’elles soient féminines ou masculines.
Ah oui, avant toute chose, je vais vous présenter un de mes traits de caractère qui a pour défaut d’énerver pas mal de monde : je suis très méticuleux, presque maniaque. J’aime que tout soit propre, et surtout à sa place. En règle générale, mon appartement est impeccable, tout comme ma sellerie. Je peux parfois pousser de petites gueulantes lorsque quelqu’un qui n’y a pas été invité déplace quelque chose parfaitement rangée…
Je ne suis pas quelqu’un de paresseux, je suis plutôt actif et déteste ne rien faire lorsque plein de tâches m’attendent. Ce qui ne veut absolument pas dire que je n’aime pas parfois glandouiller dans mon lit le matin avant de me lever ou passer mes journées à la plage !
La gourmandise n’est pas un de mes défauts ; au contraire, j’ai plutôt un appétit d’oiseau que je complète avec un entretien parfais de mon corps. Du sport, beaucoup de sport : en plus de l’équitation à haute dose on peut régulièrement me voir à la piscine en train de faire mes longueurs ou dans une salle de sport.
Autrement, je suis assez généreux ; il m’arrive souvent de me soulager de quelques billets sur mes hommes de mains. Je suis d’ailleurs très correct avec eux, contrairement au gratin new-yorkais qui, en règle générale, est exécrable avec son personnel.
Je ne suis pas assez efféminé pour prétendre suivre les tendances farfelues de la mode, mais il est vrai que je suis toujours irrésistiblement habillé. En « civil », j’apprécie les vêtements Ralph Lauren, Tommy Hilfiger et Calvin Klein. Je suis très « polo – jean – chaussures en cuir » dans mon style vestimentaire. Pour l’équitation, je suis un fanatique des tendances Pikeur, que ce soit pour les bombes, les chandails ou les pantalons.
Comme couleurs, j’aime particulièrement le vert et le brun qui s’associent sympathiquement ensemble.
Au niveau nourriture, malgré mon faible appétit, je ne suis pas difficile : je mange de tout, sans me forcer. Par contre, je déteste la nourriture thai et asiatique, allez savoir pourquoi.
Mes passions, vous dites ? Ah, une question étrange. Naturellement, ma première passion est l’équitation, cela va de soit. Après, je suis aussi un féru d’informatique et suis très doué dans le graphisme ( vous avez devant vous un as de PhotoShop, attention… ). Je m’occupe moi-même de gérer mes sites web, en ce qui concerne la vente de mes produits. J’aime bien aussi trainer dans les grands salons équestres à la recherche de la perle rare, que ce soit un équidé aussi bien qu’un nouveau complément alimentaire ou un nouveau sponsor. Malgré mon jeune âge, j’ai toutes les clés en main pour gérer ma future carrière.

17 Juillet 1987 - Retenez cette date ; ma naissance dans une clinique privée de l'Upper East Side. Il est tard dans la nuit, environ quatre heure du matin. Heure où la jeunesse dorée de New York songe à remballer ses cliques et ses claques pour enfin rentrer chez elle après une nuit follement rocambolesque dans les boites de nuit célèbres de la grosse pomme. Une joie pour mes géniteurs, naturellement, mais aussi pour la presse mondaine qui s'était affairé pour prendre quelques photos du nouveau né.
- Nathaniel John Wandervort, avait répondu ma mère d'une voix un tantinet émue lorsque les journalistes l'avaient questionnée sur mes noms et prénoms.
Un ensemble typiquement américain, bien que je sois de nationalité française et allemande. Cela vous étonne ? A Manhattan, les melting pot de ce genre sont tout à fait fréquent !
Ma mère était une cavalière prometteuse en son temps - dressage, s'il vous plait. - ; elle a maintenant passé le relais - elle m'a, plutôt - et est à la tête d'un célèbre magazine équestre français, l'Eperon. C'est également une très belle femme, il parait que je tiens tout d'elle d'un point de vu physique. Mon père a du me transférer son esprit pointilleux, sincère et persévérant. Ce dernier montait également à cheval, mais pas du beau côté de la rampe. Il n'a jamais concourut sur les belles pistes mondiales ( Aix-la-chapelle, Jardy, et j'en passe ) mais restait plutôt derrière les meilleurs cavaliers du monde à dénicher dans les trois ans les futurs cracks. Oh, bien sur, il est sortit maintes fois en jeunes chevaux, en cycle classique, et cetera, n'allez pas croire qu'il était juste là pour les débourrer, non non non.

Avant toute chose, je tiens à préciser que je suis parfaitement bilingue, et même tri ! Je parle couramment l'anglais, le français et l'allemand. Ne soyez donc pas surpris si lorsque je vous conterais une partie de mon passé je prétends avoir beaucoup voyagé et pu m'entrainer avec les meilleurs cavaliers de ces temps.

J'ai commencé l'équitation tellement jeune que je ne me souviens même de l'âge exact. Surement quatre ou cinq ans, peut-être même plus tôt, je ne sais pas. Directement hissé en ponam. Ma première année aux championnats, c'était sur une jolie B, cependant assez fourbe. B1 obstacle et B1Elite dressage. Dans les dix premiers. Je l'ai gardée encore un ou deux ans, jusqu'à mes dix ans je crois, et je suis passé sur un D. De même, D1Elite en dressage et obstacle, cette fois-ci. Quatre et trois. A vrai dire, pendant mes premières années, j'étais littéralement repoussée par la première place ! Toujours deuxième, ou au pire quatrième en saison. Toujours à quelques centièmes de pourcents près en dressage et quelques secondes en CSO, c'était horriblement frustrant ! A l'époque, nous habitions en France, en Sologne, près du parc équestre fédéral, c'est pour dire.
Ensuite, nous avons du déménager en Allemagne pour que ma mère puisse suivre son maître. J'avoue que cela m'a fortement déplut au début, mais j'étais conquis dès que j'ai vu la qualité des centres équestres là-bas ! De toute manière, j'ai toujours été fan des races allemandes et détesté les si communs selle français, bien que performants C'est là que j'ai reçu un splendide westphalien de quatorze ans. Vieux, vous me direz, mais à l'époque ( j'avais quinze ans ), nous recherchions la victoire et non pas le travail sur les jeunes. Ce cheval avait un très bon style sur le plat, beaucoup de classe et très apprécié par les juges, mais était un tantinet trop lourd pour les barres. Oh, il tournait facilement jusqu'en C, mais cafouillait après. Je n'avais cependant pas le cœur à m'en séparer, c'est pourquoi je décidai d'abandonner l'obstacle quelques temps pour me concentrer sur le dressage tout en préparant un quatre ans pour les jeunes chevaux. C'était un beau challenge. Ce quatre ans était également un westphalien assez court de dos mais avec des allures très rebondies : il avait du "sprung", comme on dit en allemand ( et rien à avoir avec le rollkur ! ). Je continuais mon petit bonhomme de chemin pendant quatre bonnes années, évitant les CSIO d'amertume et me concentrant sur les reprises, jusqu'au internationaux à Saumur. Sacré champion : j'avais eu ce que je voulais. Le vieux père avait donc dix-huit ans cette année là, il est alors partit en saillie dans le sud de la France, tout en restant sous ma propriété.
Pendant ce temps, mon westphalien au dos court, vous vous souvenez n'avait vu que très peu de barres en concours. J'ai donc décidé à ce moment là de reprendre l'obstacle avec une bombe de muscles échaudés sous ma selle. A chacune de mes entrées, je collectionnais les sifflements d'admirations. A l'époque, on n’aimait pas trop travailler les chevaux de sauts dans les manières du dressage, et c'était pourtant comme ça que j'avais formée ma monture qui enchainait les victoires. Facile, hein ? Cet étalon était calme et plutôt affectueux, mais restait un adversaire redoutablement inquiétant.

Cependant, à un moment, j'ai tout arrêté, tout. Je venais de réaliser que j'étais passé à côté de pas mal de choses dans l'équitation. OK, gagner en concours, c'est bien beau, mais ca devient lassant. J'ai donc confié mon westphalien à mon père, qui continuait d'entretenir mes autres chevaux, et j'ai gagné Training Helps.