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 Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )

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N. Wandervort
Daniel Tarek Dohersten
Chloé C. Deshaun
Gregor Ivory
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Gregor Ivory
ELEVES *
Gregor Ivory


Nombre de messages : 377
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PSEUDO. : JOM
HUMEUR. : Complicated mood » =) &=(
PHRASE PERSO'. : Je perd mon temps a vivre dans mon corps.^^
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MessageSujet: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 3:56

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Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Avrobertpattinsondar3
DOSSIER DE GREGOR IVORY .


Spoiler:

    Je ne suis pas né en poussant un grand cri. Je suis né les deux yeux grands ouverts et le soufle pantelant.
    Ma mère m'a pris pour un être qui tenait soit du diable soit du Dieu tout puissant. Elle a préféré opter pour la deuxième option puisque sinon, je ne serais pas ici, vraissemblablement. Ça a prit beaucoup de temps à l'obstétricien pour me faire pleurer, et ce n'est qu'avez nombre de claques sur les fesses que je poussai mon premier hurlement. Aussitôt, il regretta de m'avoir poussé à le faire parce que je ne m'arrêtai qu'une fois loin de ma mère qui intima les infirmières de m'emmener loin. Je passai deux nuit seul dans la pouponnière avant qu'on commençat à s'occuper de moi. On ne voulait pas de moi, du moins, pas maintenant. Ma mère était repartie chez elle et moi je restai tout seul, sage comme une image, dans mon berceau sans pleurer ni émettre un son. Mais elle arriva et vint tout chambouler mon petit univers. J'entendis son cri pour la première fois au milieu de la nuit. Elle hurlait à fendre l'âme et, de mon âme charitable, je me mis à chanter d'une voix égale, d'accord, à gazouiller, mais c'eût le même effet sur elle : elle se calma aussitôt. Les infirmières, alertées, vinrent à sa rencontre, mais elle s'était profondément rendormie, comme de rien, et moi je fis la même chose peut de temps après.

    À contrecoeur, et seulement une semaine plus tard, je vis le visage rondelet de ma mère se pointer au-dessus de mon berceau. Mes petites lèvres roses souriaient à pleines gencives quand elle me délivrai de cet état semi-comateux dans lequel j'étais. Mais, je ne voulais plus partir, j'avais prit l'habitude de chanter, de gazouiller, de seulement lui faire savoir que j'étais là, chaque soir avant qu'elle s'endorme pour la rassurer. En me voyant partir, je ne sus pas ce qu'elle pensa, mais j'entendis ses cris résonner sur tout l'étage de l'hôpital. Arrivés à la maison, je découvris qu'elle était loin de m'être adaptée : ma chambre se consituait d'une garde-robe à moitié utilisée pour des vêtements et où étaient entassés dans l'autre coin un grand lit, une table à langer et une chaise berçante. Si tôt rentrés, ma mère me déposa dans les bras de celle que j'ai toujour appellé « Maman » même encore aujourd'hui : ma gouvernante. Elle m'éleva, me réprima et me consola durant toute mon enfance.

    Ma mère travaillait dans le monde des chevaux, c'étaient ces seuls enfants et même son fils légitime était replacé au deuxième rang quand il s'agissait de ses équidés. C'est pour ça que je les ait haïs pendant longtemps avant de découvrir qu'en fait, ce que je détestais, ce n'était pas les animaux, c'était l'humaine qui les gardait. Alors je voulu lui prouver que son fils aussi, il était doué avec les chevaux. Malgré les réticences de ma gouvernante vu mon état de santé fragile, oui à l'âge de dix ans, je m'étais déjà cassé trois fois le bras, deux fois la jambes, j'avais eu en tout treize fois des points de suture à différents endroits et j'étais toujours couvert de bleus pour un rien, je commençai l'équitation. Mais avant de m'aventurer dans ce terrain glissant, je désirai vous faire part d'une autre partie de moi.

    « Je suis toi. Tu es moi. À deux, nous ne formons qu'un. »
    Ce sont les premiers mots que lui ait dit quand j'ai su qui elle était. Je m'en souvenais, contre toute attente, et surtout contre toute logique. Je me souvenais que je la berçais pour l'apaiser, et que le lendemain, elle gazouillait avec moi dans le petit parc où on nous mettait tous les deux. Je la revis dans le petit parc en avant de la belle villa, elle jouait dans le carré de sable et s'acharnait à vouloir construire un château de sable immense en petite monticule. Je babillais encore mal, mais je réussis à détacher chaque syllable de chaque mot pour bien lui montrer que ce n'était pas une affirmation, mais la réalité. Elle était faite pour moi, j'étais fait pour elle. J'avais alors un an et demi. Bien que cela fusse loin derrière et que je fus pas censé m'en souvenir, je gardai cette image net de son visage rose, ses grands yeux bruns qui me pénétraient avec intensité dès que j'osais tourner la tête. J'en avais été traumatisé. Pourquoi, je l'ignore encore aujourd'hui, pourquoi j'ai été si choqué de la revoir que je lui en ai voulu longtemps, je me le suis demandé immédiatement après lui avoir lancé du sable au visage. Bien sûr, personne ne le vit puisque j'étais très discret et passait le plus souvent innaperçu auprès des autres. Trop maigre. Trop grand. Trop maladroit. Trop vivant.


    YOUR SELF ..

    PRÉNOM ET PSEUDO : JOM
    MONTES-TU A CHEVAL ? : Non, plus maintenant.
    GALOP OU DIPLÔME : Niop.
    AGE : Presque 15!
    SUGGESTION SUR LE FORUM ? :
    Non, mais je tins à signaler que c'est très gentil de votre part de garder les comptes des membres qui désiraient se désinscrire puisque cela m'a éviter de remplir, encore une fois, le formulaire d'enregistrement!
    OU AS-TU CONNU LE FORUM ? :
    Je ne m'en souviens plus très bien, je crois que c'était une amie(enfin, ça ne l'est plus maintenant) qui m'avait donné le lien. Je suis TH depuis un bon bout de temps, et même après Esmiraël, je gardais un oeil sur le forum, triturée entre l'envie de retrouver cette chaleureuse ambiance et le fait que je doutais de mes capacités à tenir le rythme. C'est finalement Stef, je ne sais pas qui elle est ici (oui, honte à moi, je sais!) qui m'a reconquise.

    TU ETAIS DANS UNE ANCIENNE VERSION ? SI OUI QUI ETAIS TU ? :
    J'étais Esmiraël, mais ses multiples personalités ne m'inspiraient pas assez pour les Rp, encore moins pour les entraînements! Donc, même si ça ne vous intéresse pas du tout, je vais vous dire comment j'en suis venue à ce personnage là.

    Gregor Ivory, il a toujours été dans ma tête.
    C'est un petit bout d'homme qui s'est inssuflé dans mon imagination durant mes premières années, je le voyais brun cuivré, aux yeux verts, très grand et mince. Et puis, je l'ai vu. Lui. C'est très étrange comme sensation, mais quand j'ai vu l'annonce du film Twilight, j'ai tout de suite su que c'était lui, Gregor. Si mes souvenirs sont bon, Gregor était avant tout un être qui se cachait de tout le monde parce qu'il se sous-estimait vertigineusement et qu'il croyait qu'il allait faire du mal à tout ce qu'il touchait. Gregor était aveugle. Alors, en plus, quand j'ai vu Batman : The Dark Knight, j'ai été frappée. C'est comme si, et attention : on ne rit pas, j'avais eu un signe qu'il fallait que Gregor renaisse. J'y ai pensé pendant longtemps, je n'étais pas certaine d'y arriver, mais au final, ça m'opresse tellement, Gregor et TH réunit, que j'ai cédé à la tentation.

    Me voici donc de retour avec un personnage qui fera montre de ses talents multipliés par mon imagination auprès de tous.

    AVATAR :
    Robert Pattinson
    MULTIPLE COMPTE ?
    Non, j'en ai déjà assez avec celui-là!
    CODE :
    Je suis obligée de le remettre?
    QUEL GRADE PENSES-TU AVOIR ? :
    Je ne sais pas, mais j'aimerais être élève Razz Comme avec Esmiraël.


Dernière édition par Gregor Ivory le Lun 29 Déc - 4:48, édité 4 fois
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Chloé C. Deshaun
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 13:10


    Alors je te dit Re-Bienvenue. Et bonne Continuation pour la suite =)
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Daniel Tarek Dohersten
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 15:25

Tu me paraît fort inspirée ! Content que tu soit revenue sous une autre forme : )
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Gregor Ivory
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 18:44

    Une fois ce pacte d'amitié, et plus, scellé dans ce petit parc en avant de nos deux maisons respectives, je ne sus pas comment cela se sut, mais je ne l'y revis plus. Cependant que j'arpentais le parc en vain, fouillant ardemment chaque recoin, chaque petit grain de sable du regard pour voir où elle se trouvait, sa silhouette rondelette me restait invisible. Alors, je compris. On me l'avait enlevée. Pourquoi, je ne sais pas, mais ce qui était certain, c'était qu'elle manquait au vide qui remplaçait désormais mon cœur. Mais, je survécus à son absence, malgré moi et malgré elle, ma mère, qui ne facilitait en rien les choses. Oui car elle, bien que je me crus impossible à attraper, me prit sur le fait, en train de m'évader pour aller dans le parc en avant de la maison voir si elle y était, alors aussitôt, elle imposa des limites de sécurité. Elle me brisa pour la première fois lorsqu'elle me cria dessus parce que je voulais revoir son beau visage pétillant en pleurant comme un damné. Ce qui la mettait en rogne, véritablement, ce n'était ma crise de larme, c'était d'où elle venait elle. Elle venait de la famille Ventury, premier compétiteur de la Ivory Corporation, importation et exportation de pierres précieuses, fin joailler de New York. Bien sûr, à ce stade-là de mon existence, je n'étais qu'un morveux capricieux, mais il m'était d'or et déjà imposée la haine qui distanciait ces deux familles. J'ai lu Roméo et Juliette, mais franchement, c'était loin d'y ressembler parce que les deux hommes pouvaient se voir et, même si leurs épouses respectives n'aimaient pas l'autre, dans les soirées mondaines cela ne tournait pas au désastre ni à la tuerie. Et puis, je ne suis pas mort, donc ça ne peut être comme dans Roméo et Juliette.

    Quand je pus enfin apercevoir son visage souriant, ce fut seulement un an plus tard, pour l'occasion du gala de charité. On avait été emporté pour bien paraître dans la société, mais ma mère me laissa à ma gouvernante sitôt les photos des paparazzis prises en bonne et due forme. Alors, nous fûmes entassés dans une pièce à part des adultes qui faisaient les mondanités avec les nounous qui nous aimaient comme leurs propres enfants. C'est alors que j'entendis un puissant cri déchirer les babillages et les voix suraigües employées par les femmes pour nous amuser. J'en étais certain, il n'y avait qu'elle pour hurler ainsi une détresse soudaine, palpable et surtout, inconsolable. Enfin, inconsolable si l'on ne savait pas comment s'y prendre. Sans hésiter, je me mis à m'égosiller dans un magnifique gazouillement qui apaisa aussitôt les cris stridents. Elle aussi, elle m'avait vue. Je me frayai un chemin à travers les poussettes, les jouets et les autres enfants pour la rejoindre. Je la pris dans mes bras et la berçai en continuant de la rassurer. De la soirée, personne ne vint nous déranger. Je m'étais endormi avec elle bien blottie dans mes bras, sans savoir que ce serait la position préférée que nous adopterions pour des années et des années encore dans les meilleurs moments comme dans les pires. Mais cela me réjouissait de simplement l'avoir revue et d'avoir put sentir sa douce odeur fruitée en plongeant mon petit nez dans ses cheveux de satin.

    Je grandis, malgré moi et malgré elle. Nous ne nous revîmes que pendant les soirées où nos deux familles étaient conviées, et cela juste jusqu’à ce que nous ne soyons plus si dépendants de nos parents. Mais j'étais toujours aussi ravi de la revoir et ce fut la même chose pour elle. Nous grandîmes loin l'un de l'autre, mais jamais que par la distance physique. Chaque nuit, je la retrouvais dans mes songes et nous vivions les plus beaux périples qu'on ne put imaginer capable un petit bout d'homme de maintenant quatre ans. J'étais plus grand que la moyenne et mes cheveux de cuivre faisaient bien rire parce qu'ils étaient toujours en bataille, mais je refusais d'aller les faire couper. C'était ma façon à moi de refuser l'autorité parentale. D'ailleurs, il n'y avait qu'eux pour s'en plaindre car ma nounou et Leyla aimait beaucoup, ça leur donnait une raison de poser leur main, pour l'une ridée et intensément tendre et pour l'autre potelée et maladroite, sur ma tête pour ébouriffer ma tignasse. Alors mes yeux de caramel s'allumaient et je ne résistais pas à me blottir contre la première et pelotonner la deuxième sur mon torse long mais déjà assez ferme. J'étais au ciel jusqu'à ce que je vis ce matin d'automne d'octobre '93, à sept ans, la pancarte qui affichait « À vendre » sur la maison d'en face. Celle dont je connaissais les moindres recoins pour y avoir fait des excursions improviste lors des sorties de nos parents. Nos nounous avaient bien remarquées que nous étions inséparable, du moins l'essayions-nous, alors elles se payaient un petit café tantôt chez l'un tantôt chez l'autre et nous permettaient ainsi de nous revoir.

    Prenant mon courage dans mes longs bras, je décidai d'aller cogner pour demander Leyla, bien que cela me fut défendu, je risquai le tout pour le tout car je voulais en avoir le cœur net. Alors, c'est un petit garçon très nerveux qu'ils accueillirent chez eux avec un certain malaise. Je demandai Leyla et comme c'était sa mère qui répondait et qu'elle, elle n'avait rien contre moi, elle me laissa entrer. Je ne vis pas le rideau de la baie vitrée retomber de l'autre côté de la rue, ni ma mère appeler mon père pour le prévenir de cette traitrise. Ce que je vis, en rentrant les joues ruisselantes de larmes que j'avais tenté de retenir le plus longtemps devant une Leyla dévastée par ce brusque déménagement, ce fut la ceinture que portait ma mère à la main et tous les volets, stores et rideaux fermés. Mes yeux s'écarquillèrent comme des boules de quilles et aussitôt les larmes cessèrent pour faire place à une profonde placidité. Je connaissais la ceinture. J'allai me placer devant elle et baissai mon pantalon de coton, les poings serrés. Je reçus six coups, mais pas avec la boucle, heureusement. Ensuite, j'allai prendre une douche et me couchait, sur le ventre parce que j'avais le bas du dos et l'assiette qui me brûlaient. Ma mère vint me réveiller comme de rien pour le souper et je mangeai sans grand appétit, torturé par la douleur que le fait d'être assis sur une chaise réveillait. Ce soir-là, je découvris que j'étais bien plus fort que ce que je ne pensai et je décidai alors que cela ferait partit de moi aussi : la force de résister, d'encaisser. Je ne crois pas l'avoir perdue aujourd'hui, ça et ma patience infinie, ma douceur et mon calme apaisant dont j'ai fait preuves les mois suivants le départ de Leyla.

    Je n'étais qu'un corps mort.
    Les bips réguliers de l'appareil me réveillèrent lentement et la première chose que je vis, ce fut son absence. Cela peut paraître contradiction, mais je ressentis son absence comme un violent coup de poignard en plein cœur et mon cœur s'emballa. Puis, je sentis la main sèche et chaude de ma nounou se poser sur moi pour me calmer, cela réussit et mon cœur finit par retrouver un rythme normal, reprenant ses sonorités agaçantes et traçant sa ligne hoquetant du haut au bas sur le moniteur. Je ne me souvenais plus très bien de comment j'étais arrivé là, mais je suis que j'avais mal au bras, à la tête et à la cheville. Oh non! Pas la cheville! C'était une première, pour la cheville et je ne désirais pas recommencer à tester les différents os dans mon corps. Ma gouvernante me rassura : ce n'était qu'une bonne entorse. Je me calmai, puis demandai d'une vois timide comment j'étais arrivé ici. La seule chose qui régnait dans ma tête était un chaos indescriptibles représentant des images tirées de mes souvenirs avec elle. La femme d'âge mûr m'expliqua alors comment je m'étais retrouvé ici après une mauvaise chute à cheval. La belle jument grise avait décidé de piquer un petit sprint tandis que ma mère me criait de la retenir, de ne pas blesser sa monture favorite. Je vidai alors ma selle et fit un vol-plané jusque sur la clôture de bois. Je la fracassai avec force et me prit le pied dedans. J'avais un bras cassé au poignet et au coude, une bonne commotion cérébrale et une entorse, bien sûr. Malgré tout, je n'écoutai que d'une oreille car je guettai le son de sa voix derrière toutes les images.

    Quand je sortis de l'hôpital, ma mère m'attendait dans la belle voiture grise lustrée et ne m'aida point avec ma canne et mon bras plâtré à monter dans la voiture. Elle conduisit les dents serrées et ne se décida à me regarder que lorsque j'osai demander d'une petite voix mal assurée comment allait la jument. Ma mère me jeta un regard torve, mais elle ne me répondit pas. Je compris que je n'en aurai pas plus et que, sûrement, ça n'allait pas bien. Je me refermai alors sur moi-même, pris d'un étrange sentiment de bien-être qui ne devrait pas être là puisque je savais que j'avais mal agis. Mais, malgré tout, j'étais content d'avoir réussis à atteindre ma mère pour lui montrer ce que ça faisait de se faire retirer un être qu'on aime particulièrement. Je me sentis sale pendant un certain temps d'avoir éprouvé un tel plaisir à faire mal, puis je me trouvai des excuses auxquelles je me raccrochai pour en finir et je pus recommencer à vivre un tant soit peu normalement. Je continuai de monter, mais je n'étais pas très doué, au grand soulagement de ma mère. Parce que c'était bien la dernière chose qu'elle aurait voulu : que son fils indigne, celui qu'elle n'aimait pas plus que comme si ça avait été l'enfant d'une autre, soit meilleur qu'elle dans on propre domaine. Mais je m'améliorai tout de même et parvint à grappiller quelques échelons dans son estime, malgré tout, car si je ne savais monter, je savais bien m'occuper d'eux et cela lui rendait service à défaut de la brimer.


Dernière édition par Gregor Ivory le Lun 29 Déc - 4:50, édité 3 fois
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N. Wandervort

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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 18:58

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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 19:30

    Je n'avais pas eu de nouvelles d'elle depuis bientôt cinq ans, mais elle subsistait dans ma tête, m'oppressant, m'obsédant, comme si je ne pouvais me résigner à lui dire adieu. Et j'en avais eu raison, puisque je la revis, malgré elle et malgré moi, lors d'une soirée mondaine. J'étais alors âgé de onze ans, presque douze, et que l'un des plus grand de la mode faisait un barbecue chez lui, dans sa grande villa. Je ne me doutai pas de ce que, de qui, j'allais y trouver, mais je pressentis qu'il fallait que j'y sois pour une raison ou une autre. Alors mes parents décidèrent d'exhiber leur gamin qui était un géant pour son âge : à onze ans, je mesurais un bon cinq pied trois, voir quatre, ce qui équivaut environ à 1m60-65 et m'emmenèrent avec eux. Ils m'avaient averti de ce qui m'attendait si je ne me tenais pas au carreau. J'acceptai, n'importe quoi pour pouvoir y assister avec eux. Je ne m'étais pas trompé lorsque je la vis, tournoyant avec son petit frère dans les bras, dans une magnifique robe longue qui soulignait ses courbes déjà apparentes. J'en eu le souffle coupé pendant quelques secondes, puis je me décidai à aller l'aborder. Mon père m'intercepta avant que je pus faire un pas vers elle et me toisa d'un regard mauvais. Bon, je saurai à quoi m'en tenir pour le retour à la maison, mais pour rien au monde je n'aurais laissé passer l'occasion d'aller lui reparler. Alors je contournai mon père sans un regard et allai à sa rencontre, sous ses yeux ébahis et contrits de colère refoulée, il ne pouvait pas se le permettre ici. Alors, sous son œil torve, j'accrochai son regard et un large sourire fendit mon visage rayonnant alors que je voyais celui de Leyla redoubler d'intensité. Elle posa son frère par terre et se précipita dans mes bras en pleurant. Personne ne vit ce petit manège et nous nous isolâmes sous une table, isolée elle-même, pour pouvoir rattraper tout le temps perdu, même si c'était comme si nous ne nous étions quittés que la veille. Puis, il se produisit quelque chose que je n'ai jamais vraiment saisi. Nous nous retrouvâmes ailleurs sans que je gardai le souvenir d'avoir bougé de sous la table. Haletants, nous nous embrassâmes avec une fougue qui nous surprit tous les deux et nous brûla les lèvres. Nous nous repoussâmes en même temps, mais seulement pour mieux nous refusionner ensemble.

    Ce fut un choc et pour elle et pour moi, mais nous nous en remîmes bien vite car sous la violence de cette nouvelle passion, nous découvrîmes nos corps respectifs. Elle mes muscles étonnamment développé sur mon ventre plat et mon torse ferme, moi ses courbes séduisantes et juvéniles qui me mettaient dans tous mes états. Mais cette expérience charnelle qui n'alla pas au-delà des longs baisers et des timides caresses dans le dos, le bras, la tête, puisque ni l'un ni l'autre n'étions prêt à sacrifier notre virginité innocente pour une quelconque aventure qui, sûrement, finirait mal. Ces premiers pas dans le monde cruel et sanguinaire de l'amour pur nous permîmes de nous redécouvrir aussi. Moi, je me permis d'être plus extrovertis, plus ouvert et d'accueillir avec plus de sérénité les obstacles que la vie mettait en travers de mon chemin. Et c'est grâce à elle que je réussis à maintenir mes colères qui se répétaient de plus en plus souvent et faisaient de moi un enfant turbulent, qui brisait beaucoup de chose. J'avais adopté ce comportement destructeur et arrogant pour leur démontrer comment je détestais leur autorité qu'ils avaient décidé d'instaurer seulement pour m'ennuyer parce que je passais trop de temps à la chercher. Et elle, de son côté, elle m'avoua avoir pensé plusieurs fois à s'ôter la vie parce que je lui manquais trop, mais qu'elle allait arrêter pour moi si je lui promettais de rester en contact. C'est ainsi que je me retrouvai avec son adresse e-mail inscrit au creux de ma main et que je fis pareil avec la sienne. Ainsi, nous étions heureux de pouvoir nous retrouver, même si ce n'était que par le biais d'un écran et des mots plutôt que le contact physique. J'étais encore plus effrayé de la quitter que je ne savais pas si j'aurais l'occasion de revenir à une soirée mondaine pour la revoir.

    J'espérais si fort que j'en avais mal.
    Je ne la revis que le jour de mes seize ans et ce fut son cadeau qui compta le plus pour moi. Ce jour-là, j'étais très morose et malgré les nombreuses filles qui tombaient sous le charme de mes grandes mains affectueuses, de mon visage au teint légèrement rosé, à mes lèvres pulpeuses et mes allures de grand dégingandé du haut de mon mètre quatre-vingt-douze, je ne réussissais pas à m'arrêter d'espérer qu'elle allait revenir me trouver et que nous recommencerions cette même expérience. J'avais muris, oui, l'écervelé amical et enjoué que je suis avait muri et j'étais rendu mature, conscient à quel point je l'aimais. Je pensais ne jamais pouvoir autant aimer. Et j'eu raison d'espérer, ce jour-ci encore plus que les autres, un signe de sa présence, l'odeur laissée par son parfum sucré qui m'enivrait chaque fois et dont je me soûlai volontiers. Parce qu'elle se présenta, timide, toute menue et petite, aux grilles du jardin dans lequel mes invités buvaient du punch (j'avais ajouté à l'insu de ma mère quelque onces de vodka pour rajouter du piment à ma fête) et mangeait divers snacks dans le buffet. Je la remarquai aussitôt qu'un de mes convives la siffla très impoliment en commentant sa petite robe d'été rose fleurie qui moulait avec séduction ses courbes féminines qui s'étaient largement développées depuis le temps. Elle m'accrocha du regard et je vis alors qu'elle pleurait. Tous les yeux se tournèrent alors vers moi quand je me rendis compte que je pleurais à mon tour. Elle lâcha alors la petite boîte qu'elle tenait dans ses mains, serrée contre elle comme si elle avait peur qu'on la lui vole et s'élança gracieusement vers moi, les bras tendus, repoussant les différents jeunes hommes qui faisaient les pitres pour la cueillir. Elle s'écroula dans mes bras musclés à force de monter, de trimer comme un dégénéré dans l'écurie et de m'occuper des chevaux, et je m'effondrai sous le choc, mes jambes déjà flageolantes ne tinrent pas la masse de son corps qui se blottissait déjà sur mon torse ferme où l'on entendait mon cœur battre la chamade. Alors nous nous affalâmes sur le gazon vert de la cour arrière, sous le regard ahuris des autres, et je la berçai tendrement en chantonnant tout bas une petite berceuse de mon cru, improvisée phrases par phrases. Je ne relâchai mon étreinte que lorsque ses frêles épaules, elles semblaient si fragiles que j'eu peur qu'elles ne se décrochent, cessèrent de trembler aussi fort et que ses sanglots, absorbés par mon épaule puissante, ne se tarissent en simple hoquets.

    Alors, lentement et très prudemment, je m'autorisai à respirer et à la décoller légèrement de moi pour pouvoir essuyer de mon pouce les larmes qui ruisselaient encore un peu sur ses joues. Puis, je déposai un long baiser sur ses lèvres et ne m'arrêtai que lorsque je n'eu plus de souffle, mais encore. Je collai mon front sur le sien et je murmurai des paroles rassurantes. Elle s'agrippa à moi si fermement lorsque je fis mine de me relever que j'en retombai à côté d'elle et je la repris dans mes bras, je savais, depuis le temps, que c'était la meilleure chose à faire: attendre que ça passe. Parce que ça passait toujours. Et ça passa, encore. Je la pris dans mes bras et, heureusement, mes parents n'étaient pas là cette journée-là alors je la déposai tendrement sur le canapé puis renvoyai tous mes invités. Je donnai son temps à Leyla pour qu'elle reprenne ses esprits et allai ramasser la cour dehors. Lorsque je sentis ses mains enlacer ma taille tandis que je lavais la table, j'humai la douce odeur de ses cheveux en l'embrassant tendrement sur le front. Lorsque je me retournai, elle me regardait avec des yeux qui se consumaient d'une violente tendresse qui me coupa encore une fois le souffle. Puis, elle se hissa sur la pointe des pieds et me redonna le long baiser que je lui avais offert.

    J'avais ramassé la petite boîte emballée dans un beau papier rouge et enrubannée de soie jaune et je l'avais posée sur la table où je venais de doucement déposer Leyla sans cesser de l'embrasser. Mes mains remontèrent sa robe et je remarquai alors qu'elle n'avait pas de culotte. Je la regardai d'un œil malicieux, puis je suivis des yeux où elle regardait : le présent. Je l’interrogeai du regard et elle hocha simplement la tête avant de venir m’arracher de nouveaux baisers brûlant de fièvre, d’une urgence soudaine. Ce fut ma première expérience vraiment charnelle, mais pas la dernière. Certes, cela fut difficile de se voir puisque maintenant, elle habitait à l’autre bout de la ville, mais j’osai défier ma loyauté envers mes parents en sortant catimini pour aller la rejoindre le temps d’une nuit dans un petit hôtel à mi-chemin. Nous vécûmes ainsi, cachant nos liens et oppressés par la peur d’être découverts d’un moment à l’autre, pendant un certain temps.

    Jusqu’à ce que ce qui devait arriver arriva. Ma mère, exaspérée de me voir me morfondre toute la journée et m’empresser d’aller me coucher, décida de mener sa petite enquête et elle m’épia. En me voyant sortir, elle ne fit rien, mais lorsque je revins et que je la vis, assise dans le fauteuil de cuir noir de mon père, partit en voyage à l’étranger identifier des diamants rares, je compris qu’elle savait. Dans sa main, malgré le fait que je la dépassasse largement, elle tenait sa ceinture de cuir brune élimée qui m’avait tant de fois meurtris les fesses et le dos. Mais cette nuit-là, j’avais décidé que j’en avais assez, j’avais dix-neuf ans et j’étais amoureux. Amoureux depuis ma naissance de cette adolescente qui, comme moi, s’enivrait du moindre sourire, se noyait dans mon regard et se soûlait de ma peau, mon parfum, de mon corps musclé et attirant. Mes colères apaisées par ses baisers ressurgirent d’un coup et, les poings serrés, cette nuit-là je défiai ma mère de ne serait-ce que m’approcher. Le visage cramoisi par la rage, je montai les marches sans me retourner et, à mon grand étonnement, je ne fis aucun bruit dans l’escalier, comme à mon habitude, me déhanchant d’une façon féline, provocatrice, que je ne contrôlais pas.

    J’avais vingt ans quand je suis mort.
    Notre relation avait connu des hauts et des bas, surtout beaucoup de ligne morte parce que son père, ayant eu vent de qui sa fille fréquentait, décida de l’emporter avec lui pour son année complète au Maroc d’où il entendait bien la reprendre en main. J’en fus détruit, encore une fois, mais je ne pensai pas que cet éloignement la ferait flancher si facilement. Je dis facilement, mais en fait c’est que je suis furieux. Non pas contre elle, mais contre moi. Depuis quelque temps, notre couple battait de l’aile à cause des complications que lui apportait ses études, le temps de plus en plus grand que je passais dans les écuries à monter, panser et songer aux chevaux, mais surtout, la passion qui nous unissaient avant s’était tarie, non, pas tarie, mais était rendue à l’état de braise chaudes, ardentes, qui ne demandaient qu’un nouveau souffle pour rallumer cette flamme gigantesque qui nous a fait tenir si longtemps. Cette flamme, c’est moi qui l’ai laissé s’entraver, c’est ma faute si, maintenant, je meurs à petit feu chaque fois que je m’arrache une image d’elle, que je sors ce présent si spécial qu’elle m’a offert il y a de cela déjà quatre ans. Quatre longues années à tout faire pour la préserver, à ne jamais lui dire ce qui ne va pas. C’est ce qui m’a mené à la voir me glisser des doigts, la voir s’enfuir dans un autre monde, un monde où je n’étais pas admis. Nous venions d’emménager ensemble, nous pensions que cela pourrait renforcer nos liens, mais cela les a encore plus taris parce que ni l’un ni l’autre n’étions à la maison.

    De mon côté, j’étais tétanisé de culpabilité quand je la laissais à la maison toute seule, mais comment, alors, expliquer à ma mère des absences répétées à mes cours? Car nous vivions toujours dans le silence, la peur et le stress, à l’encontre de tout ce que nous avions fait comme promesses à nos parents, il en subsistait une que nous ne cessions de trahir : « Je ne veux plus jamais que vous vous revoyiez. » Je m’étais acheté un petit loft bien confortable, elle aussi. Ce que nous avons gardé tabou, c’était que c’était le même loft. Du sien, je ne sus jamais ce qui la décida, mais un bon matin, il y avait des valises dans le salon et elle prenait un café en tremblant, des larmes coulant sur ses joues roses, de honte ou de gêne, je ne le sus jamais. En m’entendant revenir, elle se leva précipitamment, mais comme à mon habitude, je me dirigeai automatiquement vers notre chambre pour aller prendre une douche. En tant que bel écervelé, je ne me rendis pas compte que ses affaires n’étaient plus là dans la salle de bain. En sortant, une serviette autour de la taille et encore ruisselant de l’eau brûlante de la douche, j’allais m’habiller lorsqu’elle m’intercepta, redoublant d’effort pour ne pas lorgner sur mes abdominaux que j’entretenais avec ferveur ni le fin duvet qui recouvrait mon torse musclé, encore moins les douces gouttelettes d’eau qui perlait sur mes épaules larges. Je suivis son regard et, avec un petit sourire, fit un pas en avant, n’ayant toujours pas vu ses larmes, mes cheveux détrempés me tombant devant les yeux. Les petites fossettes qui se créaient toujours quand j’étirais les lèvres s’effacèrent tandis qu’elle reculait et baissait la tête en m’annonçant qu’elle partait.

    Je n’en crus pas mes oreilles. J’étais terrorisé, je me mis à trembler, j’allai fouiller dans les tiroirs pour trouver ses choses, n’y découvrit que l’arôme qui soudain m’agressa du pin blanc. Je n’osais pas me retourner, je ne voulais pas lui faire peur, j’avais appris, à peu près, à me contrôler en ignorant les autres. Mais elle ne voulait pas partir, je le savais, je la sentais me regarder dans l’embrasure de la porte, ses yeux qui me scrutaient, sondaient mon âme à la recherche d’un signe. Je jetai alors violemment le tiroir par terre et me retournai en la fusillant du regard. Comment osait-elle rester là, à attendre que je réagisse, que je dise quelque chose? Cette fois, je ne me souviens plus de rien. Je m’étais déjà disputé avec elle, mais je m’en étais toujours souvenu. Les seules fois où mon cerveau fait abstraction de ma mémoire et efface ce moment de ma vie, c’est quand s’en est devenu vertigineux, que tout se met à tourner et que je n’ai envie que d’une chose : frapper. Alors, je me réfugie le plus souvent auprès des grandes bêtes équines qui me servent de repère et j’y passe souvent la nuit. Je me réveille alors le lendemain, ne me rappelant plus pourquoi je suis ici. Je n’en ai jamais parlé à personne parce que je me déteste quand ça arrive, comme si j’étais trop irresponsable pour assumer mes gestes. Et ce fameux soir où elle me quitta, j’éprouvai une rage si soudaine que je préférai partir avant d’aller plus loin. Je ne pris même pas la peine de m’habiller en conséquence de la température : il faisait en dessous de zéro et il neigeait à gros flocons dehors.


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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 19:35

    Elle ne me suivit pas. Je ne pris même pas la peine de mettre un manteau et je me dirigeai d’un pas raide vers l’écurie d’où je venais, à plus de douze kilomètres d’ici. Je me mis à courir, poussé par l’adrénaline de la colère que j’avais échappée belle. Bien que je la détestai de m’abandonner ainsi, je ne lui en voulais pas, je comprenais et la dernière chose que je voulais, c’était la blesser. Je savais qu’en réagissant ainsi, comme un enfant capricieux, ce que j’étais peut-être, je l’avais rassurée sur le choix qu’elle venait de faire, mais ça ne m’empêchait pas d’être avant tout furieux contre moi-même. Je ne me rendis jamais à l’écurie. Mes jambes décidèrent de me mener ailleurs, où je puisai assez de rancœur envers moi-même pour me soûler pour la première fois de ma vie d’autre chose que de son odeur. C’est cette nuit que je rencontrai Jess, elle était assise dans un coin sombre du bar miteux où je m’étais arrêté et elle se laissait tripoter par un gros badaud probablement impuissant vu la pesanteur de son ventre serré dans un chandail noir troué. Elle avait la tête rejetée vers l’arrière et les yeux fermés, sa lèvre du bas frémissait à chaque baiser qu’il lui donnait et à chaque parole qu’il prononçait, comme si elle était sur le point de pleurer. Je compris si tôt qu’elle ne le faisait pas pour le plaisir et que cet impotent n’était pas son copain. La colère fit bouillir mon sang et la tête me tourna tellement mon cœur se débattait, je tentai de me calmer, me disant que ce n’était pas mes affaires, mais ayant quand même été élevé avec un semblant de bonne manière, je ne pouvais pas décemment laisser cette jeune femme qui n’avait pas plus de seize ans alors seule avec ce salaud.

    Lorsque je me levai brusquement, le bruit de mon tabouret qui tombait sur le sol la fit sursauter et elle repoussa légèrement l’homme mais ce dernier était avide de sa peau juvénile. J’arrivai derrière et sans prévenir, l’empoignai fermement par le collet pour le remettre à sa place : au sol, comme les chiens. Le bar était presque désert, ne restait que quelques petits vieux qui morigénaient sur le vacarme que provoqua sa chute sur le linoléum blanc caillé. La fille me regarda de ses yeux de chiens battus, puis, la mine basse, elle me remercia silencieusement d’un signe de tête avant de m’entraîner dehors avant que le gros ne se relève et décide de riposter. Il était tellement saoul, entendis-je plus tard, qu’il était mort sur le plancher du bar d’une crise cardiaque. Néanmoins, le fait de l’avoir retirée des mains de ce chien sale ne m’apaisait pas plus parce qu’elle se mit à arpenter la rue en petite short moulantes, talons aiguilles et une mince camisole de dentelle qui laissait transparaître son soutien-gorge. Bien que moi non plus je n’aille pas grand-chose sur le dos : un jeans, un t-shirt blanc moulant et une veste prise au vol dans ma hâte de sortir, je retirai cette dernière et l’immobilisai quelques secondes afin de la déposer avec délicatesse sur ses épaules. Elle me demanda soudainement pourquoi je faisais tout ça pour elle. Sa soirée était finie, malgré elle, c’était son dernier client et elle pouvait maintenant rentrer chez elle. Je ne pouvais lui donner de réponse claire, alors j’éludai en lui disant, sans que ma voix ne puisse laisser place à quelconques répliques, que je la raccompagnais. Je passai la nuit avec elle et nous parlâmes jusqu’à ce que l’aube pointe le bout de son nez. Étrangement, même si je ne m’étais pas endormi, je n’avais pas été capable de lui dire comment je m’étais retrouvé dans ce bar.

    C’est en revenant à la maison que je me souvins, de manière très floue. Leyla n’était plus là. Je m’effondrai, en larme, sur le lit où je sentais encore son odeur et m’y endormis d’un sommeil agité. La sonnerie du téléphone retentit et me réveilla en sursaut, je décrochai : c’était ma mère. Elle voulait savoir où j’étais passé, le cours était déjà commencé. J’annulai. Même si aujourd’hui était censé être jour qui m’emballait puisque j’allais enfin monter un étalon digne de ce nom, je ne trouvai rien de mieux à faire que de trier, classer et ranger nos différents photos au fil de nos années de passion et d’amour. Je m’endormis très tôt sans avoir mangé depuis longtemps et, par chance, je ne ressentis pas les effets de l’alcool quant à ma brosse de la nuit dernière, peut-être que mes insomnies m’en avait préservé, bien pour moi. Je me réveillai alors que la nuit commençait tout juste à se dissiper, le soleil n’était même pas encore là, mais les nuages sombres se dégageait et laissaient entrevoir un petit pan de ciel rose pourpre. Je soupirai puis m’obligeai à me lever. En voyant l’heure, je soupirai de nouveau, mais je savais que le sommeil ne me gagnerait pas, alors je décidai de me lever. Frigorifié parce que j’avais encore les mêmes vêtements depuis presque deux jours, je me réchauffai dans la douche et prit le temps de relaxer, me contraignant à détendre chacun de mes muscles et à ne pas penser à Leyla. La blessure était encore très fraîche. Le téléphone sonna et le son de sa vit me fit perdre connaissance, je n’entendis pas ses cris suraigus qui m’enjoignaient de lui répondre immédiatement. Je me réveillai, encore une fois, dans une chambre d’hôpital, Leyla me tenait la main et je vis dans ses yeux qu’elle avait pleuré, longtemps et très fort. Une infirmière était là aussi.

    J’avais été cliniquement mort pendant quatre minutes, quarante-deux secondes, sept millièmes et un quart. Leyla ne resta pas plus de temps auprès de moi dès que j’eus ouvert les yeux. Je regrettai aussitôt de l’avoir fait. Les médecins m’interrogèrent et je balayai leurs questions d’un vaste geste las de la main, leur demandant simplement d’une voix pâteuse quand j’allais pouvoir sortir. Quant à moi, je serais bien parti dès l’instant, mais ils désiraient me garder une nuit en observation. Je restai donc une nuit à l’hôpital et ce fut la pire de mon existence. L’odeur du détergeant, mais par-dessus, celle de la mort, la blancheur et les teins pastels semblaient si feints, si faux que j’en eu mal au cœur et les bruits des machines qui nous étaient reliés me donnait la chair de poule. Quand je sortis le lendemain, c’était comme si je sortais de prison et que je n’avais pas vu la lumière du soleil depuis des années, j’étais comme un enfant devant une bonbonnière. Les yeux plissés par les rayons réchauffant du soleil, je me précipitai dans ma voiture que Leyla avait prit soin de stationner dans le parking de l’hôpital et partit à la recherche de Jess pour lui faire partager ma soudaine gaieté.

    Je l’emmenai au cinéma où nous vîmes un film nul mais qui nous fit bien rire et nous célébrâmes son anniversaire, elle était née le 7 décembre et je me rendis compte que Noël approchait à grand pas et que, cette année, je n’aurais personne avec qui le célébrer. Je soupirai à cette perspective, mais je m’interdis de casser l’harmonie et la joie qui régnait sur le visage de cette belle jeune femme en devenir et je fermai aussi les yeux sur son excuse bidon d’un rendez-vous chez le dentiste lorsqu’elle s’éclipsa pour aller rejoindre un de ses clients pendant l’après-midi. J’en profitai pour aller lui acheter un petit quelque chose qui lui fit plaisir. Et, cette nuit-là encore, nous parlâmes de tout et de rien, mais surtout d’elle. Jess était mon petit rayon de soleil même quand il faisait si gris que la pluie elle-même n’arrivait pas à descendre des nuages, elle savait me faire rire pour rien et aussi ouvrir les vannes des confidences comme on ouvre une porte, tout simplement. Je savais qu’elle se libérait d’un poids en me parlant de tout cela et moi, je me libérais de ma culpabilité en lui exposant toutes mes expériences. Sans n’en omettre aucune. C’est ainsi qu’elle pleura avec moi lorsque je lui contai son premier départ à mes sept ans et qu’elle rit, amusée, lorsque je lui racontai comment j’avais fait l’amour pour la première fois avec elle. Les jours passaient mais ne se ressemblaient plus comme les premiers où elle ne fit plus partis de ma vie. Je lui envoyai même une carte de Noël et en reçu une de sa part. J’arrivais à vivre sans elle, à mon grand étonnement.

    Je suis mort deux fois à intervalle d’un an.
    Mais j’avais Jess, heureusement, et elle me soutenait avec une maturité que je ne lui aurais pas accordée même si l’on me l’avait assuré. Je ne la remerciai jamais assez lorsqu’un beau jour, Leyla était à la porte du loft et m’attendait sagement. Je fronçai les sourcils, intrigués, puis la laissai entrer en lui signalant que je n’avais pas fait changer les verrous. Elle savait, mais ce n’était plus chez elle alors comment pourrait-elle oser entrer? J’en ris de bon cœur, et elle aussi finalement, puis je lui proposai un café qu’elle déclina. Je remarquai alors son regard. Il était fuyant, il ne voulait pas s’accrocher à mes pommettes hautes, ni à mon petit nez rond qui se retroussait quand je parlais et encore moins à mes grands mains qui s’évertuaient à déchirer délicatement le coin d’un sachet de sucre. Encore à mes yeux d’un caramel fondant qui s’éternisaient sur son visage, scrutant ses traits à la recherche de quelque chose qui trahirait ses émotions, mais rien ne vint et je du me résigner à attendre qu’elle veuille bien me parler. Les mots m’assommèrent plus encore que si on avait abattu une lourde massue sur mon crâne. « Je suis fiancée, je voudrais que tu sois présent pour la soirée en cet honneur, Gregor. » Elle releva alors les yeux vers moi, mauvaise idée, puisque des larmes perlaient dans les miens et je ne pu les retenir plus longtemps en voyant dans son regard du bonheur. Elle était heureuse de m’annoncer cela. Je la chassai dehors sans lui donner de réponse, je n’avais pas la force de lui parler parce que je savais que ma voix allait trahir toutes les émotions qui se bousculaient dans ma tête. Je laissai la porte ouverte et appelai Jess. Nous passâmes, pour la première fois, la nuit à faire autre chose que parler. Lorsque, le lendemain, je la vis dormir à mes côtés, les souvenirs de la soirée de la veille me revinrent et je caressai tout doucement ses cheveux qui sentaient encore la fleur de l’enfance. Elle était si jeune…

    Le temps s’égrène et mon amour se peine.
    J’avais réussis, malgré tout, à aller aux célébrations des fiançailles de Leyla, mais pas seul. Non, seul je ne l’aurais jamais supporté, mais j’arrivai avec Jess à mon bras. Pour cette occasion, je l’avais emmenée magasiner dans les plus grandes boutiques et, juste pour rendre Leyla jaloux, je l’avais courtisée toute la soirée. Bien sûr, pour elle ce n’était qu’un jeu et même si je m’en voulais de faire cela à Oliver parce qu’au fond, je ne lui en voulais pas vraiment à lui, mais à Leyla qui avait déclaré cette guerre froide entre nous deux en se fiançant. Nous nous étions promis une chose : pas de trahison. Hors, elle venait de me trahir parce que je l’aimais encore, sauf que pour rien au monde je ne serais passé par-dessus mon orgueil qui me rongeait ce qui me restait de vie afin de lui avouer ces sentiments. Surtout s’ils n’étaient pas partagés. Bien que j’en doute, je ne pus me résigner à faire le premier pas, ce qui me tua encore un peu plus. Mais, je crois, je m’en tirai plutôt bien avec cette si charmante demoiselle à mon bras qui me fit rire toute la soirée et me fit oublier un peu la raison pourquoi j’y étais.

    Je me surpris même à prendre plaisir à cette soirée, ne manquant pourtant jamais l’instant où Leyla posait son regard sur nous pour enlacer Jess par la taille, lui embrasser le sommet du crâne ou bien lui murmurer quelque chose à l’oreille pour faire teinter son rire cristallin dans la salle. Vers la fin de la soirée, elle m’intercepta alors que je sortais des toilettes pour hommes et m’y fit entrer à nouveau. Elle me poussa avec brusquerie contre le mur et je ne pu réprimer un petit sourire satisfait, j’avais eu mon effet. Je l’écoutai calmement me déblatérer comment je l’avais abandonnée, comment je l’avais trahie, puis ce fut à mon tour et je ne me retins pas pour lui exposer tout ce que j’avais sur le cœur. Trois petits coups frappés à la porte nous arrêtèrent dans nos cris et gesticulations. J’allai voir et trouvai Jess, anxieuse, qui se rongeait les ongles et fouillait mon visage des yeux pour savoir si tout allait bien. Je lui adressai un regard rassurant, mais elle ne me laissa pas refermer la porte, prétextant qu’elle n’aimait pas les gens de l’autre côté. En la voyant, Leyla me fusilla du regard et je le lui rendis bien, puis elle m’entraîna dans la cabine pour handicapé, pensant peut-être que Jess n’allait pas nous entendre.


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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 19:35

    Elle ne me suivit pas. Je ne pris même pas la peine de mettre un manteau et je me dirigeai d’un pas raide vers l’écurie d’où je venais, à plus de douze kilomètres d’ici. Je me mis à courir, poussé par l’adrénaline de la colère que j’avais échappée belle. Bien que je la détestai de m’abandonner ainsi, je ne lui en voulais pas, je comprenais et la dernière chose que je voulais, c’était la blesser. Je savais qu’en réagissant ainsi, comme un enfant capricieux, ce que j’étais peut-être, je l’avais rassurée sur le choix qu’elle venait de faire, mais ça ne m’empêchait pas d’être avant tout furieux contre moi-même. Je ne me rendis jamais à l’écurie. Mes jambes décidèrent de me mener ailleurs, où je puisai assez de rancœur envers moi-même pour me soûler pour la première fois de ma vie d’autre chose que de son odeur. C’est cette nuit que je rencontrai Jess, elle était assise dans un coin sombre du bar miteux où je m’étais arrêté et elle se laissait tripoter par un gros badaud probablement impuissant vu la pesanteur de son ventre serré dans un chandail noir troué. Elle avait la tête rejetée vers l’arrière et les yeux fermés, sa lèvre du bas frémissait à chaque baiser qu’il lui donnait et à chaque parole qu’il prononçait, comme si elle était sur le point de pleurer. Je compris si tôt qu’elle ne le faisait pas pour le plaisir et que cet impotent n’était pas son copain. La colère fit bouillir mon sang et la tête me tourna tellement mon cœur se débattait, je tentai de me calmer, me disant que ce n’était pas mes affaires, mais ayant quand même été élevé avec un semblant de bonne manière, je ne pouvais pas décemment laisser cette jeune femme qui n’avait pas plus de seize ans alors seule avec ce salaud.

    Lorsque je me levai brusquement, le bruit de mon tabouret qui tombait sur le sol la fit sursauter et elle repoussa légèrement l’homme mais ce dernier était avide de sa peau juvénile. J’arrivai derrière et sans prévenir, l’empoignai fermement par le collet pour le remettre à sa place : au sol, comme les chiens. Le bar était presque désert, ne restait que quelques petits vieux qui morigénaient sur le vacarme que provoqua sa chute sur le linoléum blanc caillé. La fille me regarda de ses yeux de chiens battus, puis, la mine basse, elle me remercia silencieusement d’un signe de tête avant de m’entraîner dehors avant que le gros ne se relève et décide de riposter. Il était tellement saoul, entendis-je plus tard, qu’il était mort sur le plancher du bar d’une crise cardiaque. Néanmoins, le fait de l’avoir retirée des mains de ce chien sale ne m’apaisait pas plus parce qu’elle se mit à arpenter la rue en petite short moulantes, talons aiguilles et une mince camisole de dentelle qui laissait transparaître son soutien-gorge. Bien que moi non plus je n’aille pas grand-chose sur le dos : un jeans, un t-shirt blanc moulant et une veste prise au vol dans ma hâte de sortir, je retirai cette dernière et l’immobilisai quelques secondes afin de la déposer avec délicatesse sur ses épaules. Elle me demanda soudainement pourquoi je faisais tout ça pour elle. Sa soirée était finie, malgré elle, c’était son dernier client et elle pouvait maintenant rentrer chez elle. Je ne pouvais lui donner de réponse claire, alors j’éludai en lui disant, sans que ma voix ne puisse laisser place à quelconques répliques, que je la raccompagnais. Je passai la nuit avec elle et nous parlâmes jusqu’à ce que l’aube pointe le bout de son nez. Étrangement, même si je ne m’étais pas endormi, je n’avais pas été capable de lui dire comment je m’étais retrouvé dans ce bar.

    C’est en revenant à la maison que je me souvins, de manière très floue. Leyla n’était plus là. Je m’effondrai, en larme, sur le lit où je sentais encore son odeur et m’y endormis d’un sommeil agité. La sonnerie du téléphone retentit et me réveilla en sursaut, je décrochai : c’était ma mère. Elle voulait savoir où j’étais passé, le cours était déjà commencé. J’annulai. Même si aujourd’hui était censé être jour qui m’emballait puisque j’allais enfin monter un étalon digne de ce nom, je ne trouvai rien de mieux à faire que de trier, classer et ranger nos différents photos au fil de nos années de passion et d’amour. Je m’endormis très tôt sans avoir mangé depuis longtemps et, par chance, je ne ressentis pas les effets de l’alcool quant à ma brosse de la nuit dernière, peut-être que mes insomnies m’en avait préservé, bien pour moi. Je me réveillai alors que la nuit commençait tout juste à se dissiper, le soleil n’était même pas encore là, mais les nuages sombres se dégageait et laissaient entrevoir un petit pan de ciel rose pourpre. Je soupirai puis m’obligeai à me lever. En voyant l’heure, je soupirai de nouveau, mais je savais que le sommeil ne me gagnerait pas, alors je décidai de me lever. Frigorifié parce que j’avais encore les mêmes vêtements depuis presque deux jours, je me réchauffai dans la douche et prit le temps de relaxer, me contraignant à détendre chacun de mes muscles et à ne pas penser à Leyla. La blessure était encore très fraîche. Le téléphone sonna et le son de sa vit me fit perdre connaissance, je n’entendis pas ses cris suraigus qui m’enjoignaient de lui répondre immédiatement. Je me réveillai, encore une fois, dans une chambre d’hôpital, Leyla me tenait la main et je vis dans ses yeux qu’elle avait pleuré, longtemps et très fort. Une infirmière était là aussi.

    J’avais été cliniquement mort pendant quatre minutes, quarante-deux secondes, sept millièmes et un quart. Leyla ne resta pas plus de temps auprès de moi dès que j’eus ouvert les yeux. Je regrettai aussitôt de l’avoir fait. Les médecins m’interrogèrent et je balayai leurs questions d’un vaste geste las de la main, leur demandant simplement d’une voix pâteuse quand j’allais pouvoir sortir. Quant à moi, je serais bien parti dès l’instant, mais ils désiraient me garder une nuit en observation. Je restai donc une nuit à l’hôpital et ce fut la pire de mon existence. L’odeur du détergeant, mais par-dessus, celle de la mort, la blancheur et les teins pastels semblaient si feints, si faux que j’en eu mal au cœur et les bruits des machines qui nous étaient reliés me donnait la chair de poule. Quand je sortis le lendemain, c’était comme si je sortais de prison et que je n’avais pas vu la lumière du soleil depuis des années, j’étais comme un enfant devant une bonbonnière. Les yeux plissés par les rayons réchauffant du soleil, je me précipitai dans ma voiture que Leyla avait prit soin de stationner dans le parking de l’hôpital et partit à la recherche de Jess pour lui faire partager ma soudaine gaieté.

    Je l’emmenai au cinéma où nous vîmes un film nul mais qui nous fit bien rire et nous célébrâmes son anniversaire, elle était née le 7 décembre et je me rendis compte que Noël approchait à grand pas et que, cette année, je n’aurais personne avec qui le célébrer. Je soupirai à cette perspective, mais je m’interdis de casser l’harmonie et la joie qui régnait sur le visage de cette belle jeune femme en devenir et je fermai aussi les yeux sur son excuse bidon d’un rendez-vous chez le dentiste lorsqu’elle s’éclipsa pour aller rejoindre un de ses clients pendant l’après-midi. J’en profitai pour aller lui acheter un petit quelque chose qui lui fit plaisir. Et, cette nuit-là encore, nous parlâmes de tout et de rien, mais surtout d’elle. Jess était mon petit rayon de soleil même quand il faisait si gris que la pluie elle-même n’arrivait pas à descendre des nuages, elle savait me faire rire pour rien et aussi ouvrir les vannes des confidences comme on ouvre une porte, tout simplement. Je savais qu’elle se libérait d’un poids en me parlant de tout cela et moi, je me libérais de ma culpabilité en lui exposant toutes mes expériences. Sans n’en omettre aucune. C’est ainsi qu’elle pleura avec moi lorsque je lui contai son premier départ à mes sept ans et qu’elle rit, amusée, lorsque je lui racontai comment j’avais fait l’amour pour la première fois avec elle. Les jours passaient mais ne se ressemblaient plus comme les premiers où elle ne fit plus partis de ma vie. Je lui envoyai même une carte de Noël et en reçu une de sa part. J’arrivais à vivre sans elle, à mon grand étonnement.

    Je suis mort deux fois à intervalle d’un an.
    Mais j’avais Jess, heureusement, et elle me soutenait avec une maturité que je ne lui aurais pas accordée même si l’on me l’avait assuré. Je ne la remerciai jamais assez lorsqu’un beau jour, Leyla était à la porte du loft et m’attendait sagement. Je fronçai les sourcils, intrigués, puis la laissai entrer en lui signalant que je n’avais pas fait changer les verrous. Elle savait, mais ce n’était plus chez elle alors comment pourrait-elle oser entrer? J’en ris de bon cœur, et elle aussi finalement, puis je lui proposai un café qu’elle déclina. Je remarquai alors son regard. Il était fuyant, il ne voulait pas s’accrocher à mes pommettes hautes, ni à mon petit nez rond qui se retroussait quand je parlais et encore moins à mes grands mains qui s’évertuaient à déchirer délicatement le coin d’un sachet de sucre. Encore à mes yeux d’un caramel fondant qui s’éternisaient sur son visage, scrutant ses traits à la recherche de quelque chose qui trahirait ses émotions, mais rien ne vint et je du me résigner à attendre qu’elle veuille bien me parler. Les mots m’assommèrent plus encore que si on avait abattu une lourde massue sur mon crâne. « Je suis fiancée, je voudrais que tu sois présent pour la soirée en cet honneur, Gregor. » Elle releva alors les yeux vers moi, mauvaise idée, puisque des larmes perlaient dans les miens et je ne pu les retenir plus longtemps en voyant dans son regard du bonheur. Elle était heureuse de m’annoncer cela. Je la chassai dehors sans lui donner de réponse, je n’avais pas la force de lui parler parce que je savais que ma voix allait trahir toutes les émotions qui se bousculaient dans ma tête. Je laissai la porte ouverte et appelai Jess. Nous passâmes, pour la première fois, la nuit à faire autre chose que dormir. Lorsque, le lendemain, je la vis dormir à mes côtés, les souvenirs de la soirée de la veille me revinrent et je caressai tout doucement ses cheveux qui sentaient encore la fleur de l’enfance. Elle était si jeune…

    Le temps s’égrène et mon amour se peine.
    J’avais réussis, malgré tout, à aller aux célébrations des fiançailles de Leyla, mais pas seul. Non, seul je ne l’aurais jamais supporté, mais j’arrivai avec Jess à mon bras. Pour cette occasion, je l’avais emmenée magasiner dans les plus grandes boutiques et, juste pour rendre Leyla jaloux, je l’avais courtisée toute la soirée. Bien sûr, pour elle ce n’était qu’un jeu et même si je m’en voulais de faire cela à Oliver parce qu’au fond, je ne lui en voulais pas vraiment à lui, mais à Leyla qui avait déclaré cette guerre froide entre nous deux en se fiançant. Nous nous étions promis une chose : pas de trahison. Hors, elle venait de me trahir parce que je l’aimais encore, sauf que pour rien au monde je ne serais passé par-dessus mon orgueil qui me rongeait ce qui me restait de vie afin de lui avouer ces sentiments. Surtout s’ils n’étaient pas partagés. Bien que j’en doute, je ne pus me résigner à faire le premier pas, ce qui me tua encore un peu plus. Mais, je crois, je m’en tirai plutôt bien avec cette si charmante demoiselle à mon bras qui me fit rire toute la soirée et me fit oublier un peu la raison pourquoi j’y étais.

    Je me surpris même à prendre plaisir à cette soirée, ne manquant pourtant jamais l’instant où Leyla posait son regard sur nous pour enlacer Jess par la taille, lui embrasser le sommet du crâne ou bien lui murmurer quelque chose à l’oreille pour faire teinter son rire cristallin dans la salle. Vers la fin de la soirée, elle m’intercepta alors que je sortais des toilettes pour hommes et m’y fit entrer à nouveau. Elle me poussa avec brusquerie contre le mur et je ne pu réprimer un petit sourire satisfait, j’avais eu mon effet. Je l’écoutai calmement me déblatérer comment je l’avais abandonnée, comment je l’avais trahie, puis ce fut à mon tour et je ne me retins pas pour lui exposer tout ce que j’avais sur le cœur. Trois petits coups frappés à la porte nous arrêtèrent dans nos cris et gesticulations. J’allai voir et trouvai Jess, anxieuse, qui se rongeait les ongles et fouillait mon visage des yeux pour savoir si tout allait bien. Je lui adressai un regard rassurant, mais elle ne me laissa pas refermer la porte, prétextant qu’elle n’aimait pas les gens de l’autre côté. En la voyant, Leyla me fusilla du regard et je le lui rendis bien, puis elle m’entraîna dans la cabine pour handicapé, pensant peut-être que Jess n’allait pas nous entendre.

    Néanmoins, ce qu’elle dit à propos de ma jeune compagne me choqua tellement que je sortis d’un bond de la cabine, empoignai Jess par la taille et nous sortîmes d’un pas si rapide que je doutai que la jeune femme ne touchai terre, bien callée hanche contre hanche. Leyla nous suivit et j’installai confortablement Jess dans la voiture puis me retournai brusquement et fit taire celle avec qui j’avais grandi d’un geste las du bras avant de lui souhaiter bonne nuit d’une voix trop calme pour qu’elle ne la gobe ainsi, puis lui donna tous mes vœux de bonheur avec son nouveau fiancé. Je m’engouffrai ensuite dans la voiture et démarrai en trombe, furibond, en la plantant là dans le parking. Jess me prit la main et caressai lentement les veines qui saillaient de son dessus, les yeux mi-clos, la tête inclinée sur le côté. Je la sentis frissonner et j’augmentai encore le chauffage, mais elle avait un autre moyen de se réchauffer. Elle prit mon poignet fermement et le passa derrière son cou pour poser ma paume à plat contre elle et y frotter sa joue fraîche. Je soupirai et desserrai un peu les dents pour marmonner un merci.

    Nous rentrâmes dans mon grand loft où il y avait un long message sur mon répondeur : de Leyla, évidemment. Je ne pris même pas la peine de l’écouter, je savais ce qu’il y avait dedans, et l’effaçai. Je débarrassai Jess de sa robe en soie et la regardai se diriger vers la douche machinalement en sous-vêtements très légers. J’eus un petit sourire, elle était si aisée même chez les autres! Comment l’en empêcher? Je soupirai et, comme il n’était pas trop tard, je décidai d’appeler ma mère pour lui dire que je passerai plus tôt le lendemain afin de bien me préparer à mon cours. Je devais aussi faire quelques boxs et sortir les chevaux de club. Je me couchai ce soir-là, Jess bien blottie au creux de mon bras dans une de mes chemises, avec la sensation que cette journée était belle malgré tout.


Dernière édition par Gregor Ivory le Lun 29 Déc - 4:18, édité 5 fois
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Logan Taylor
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 19:41

Biiiennnveeenuue ou Re bienvenuuue plutôt Razz
Très bon choix Robert ^^ Twilight sort biiientôt ♥️
Enfin bref, si tu veux être élève pas de problème Wink
Bonne fin de fiche =)
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 20:51

Rebienvenue!^^mdr

Faudra que l'on se refasse un tit topic comme avec Emisrael!!^^
Rah Twilight... j'aime tellement pas la bande annonce et les critiques du film que j'irai pas le voir ... enfin je pense car les livres mon donné mon idée fin bref^^mdr
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 21:40

Une copine a été le voir, il paraît que c'est génial (n'est-ce pas Daria ?)
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeDim 28 Déc - 22:07

Bienvenue , enfin Re =)
Pas de problème pour les fiches, normal que vous puissiez de toute façon les récupérer pour les textes =)
Tu peux êtres élèves sans passer d'évaluation .
Bonne chance pour la fin de ta fiche, j'exige un RP Un jour ou l'autre Razz
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeLun 29 Déc - 1:52

    Pas de problème pour tous Razz
    Oui, je l'ai vu Twilight et c'est :u___u:
    Mais ils ont forcé la note sur la poudre blanche pour Robert XD
    C'est normal, mais ça m'a fait rire. Ha et puis pour ceux qui ont lu les livres vous remarquerez que les scènes où certains trucs arrivent ne sont pas du tout comme dans le livre! Mais ça été remixé pour donner un bon film romantique/intrigue, comme on les aime! :greensmile:

    J'ai presque terminé, mais je crains avoir besoin d'un 4e message silent
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeLun 29 Déc - 2:25



C'est vrai qu'ils n'y sont pas aller de mains mortes avec la poudre blanche Razz
Et ça m'a un peu déstabilisé les scènes arrangées, mais finalement, c'était pas si mal que ça.
Ils auraient pu faire pire ^^

Néanmoins, je préfère tout de meme les livres au film. Comme toujours ^^



Post Scriptum: Ca fait plaisir que tu aies penser à moi sur ce coup, Daniel Smile
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeLun 29 Déc - 2:37

xD Je crois que j'ai un problème silent As-tu vu la photo de Leyla Ventury? Laughing
Je m'étais permis de la prendre parce qu'elle ne figurait pas dans les avatars pris mais là je vois que tu joues Kirsten Stewart :emo:
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeLun 29 Déc - 2:53


Oups :s
A vrai dire, non je ne l'avais pas vu et ça m'embarrasse, parce que c'est bien possible que ce soit de ma faute meme si j'ai en tete avoir prévenu que je la prenais... :s
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MessageSujet: Re: Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion )   Gregor Ivory [ U.nder C.ombustion ) Icon_minitimeLun 29 Déc - 3:14

Ouais... Alors que faisons-nous? Je suis consciente que tu es arrivée avant moi, mais comme tu n'es pas dans la liste, je ne sais pas... Et si nous voyions ça avec les admins demain?
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