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 Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L

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Daniel Tarek Dohersten
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Daniel Tarek Dohersten


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MessageSujet: Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L   Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L Icon_minitimeMer 4 Fév - 16:24

Large ouverture sur le septième ciel
Daniel Tarek Dohersten & ...

La soirée n’était pas prête de se terminer pour le beau brun, il avait eu son petit succès de la soirée, avec miss Lewis et en attendait d’autres, ou du moins, un autre. Ses pensées ne trouvaient de point fixe sur lequel se concentrer et partaient un peu dans tous les sens : restes de l’aphrodisiaque arme de la belle ? Il avait emprunté un escalier, il était en marbre, il était glacé, s’opposant ainsi corps en fusion de Daniel. Un couloir s’offrait à ses yeux océan, il était jalonné de portes qui s’ouvraient sur des suites plus belles les unes que les autres... La curiosité le piquait au vif, ce qui se cachait derrière ces masques occultant l’attirait : son imagination s’emballait et ses sens se confondaient. Les bourrasques de vent venaient claquer contre les vitres, les faisant trembler au risque de les faire devenir mille morceaux de verre qui seraient tombé sur les tapis couleur d’orient. Leur velours absorbait le bruit de ses pas, rendant l’endroit d’un calme limpide, presque familier aux yeux du visiteur. L’une de ses mains abaissa une poignée de porte, celle-ci portait le numéro vingt et un. Vingt et un, le numéro de sa réservation, vingt et un, son chiffre porte malheur, et porte bonheur par la même occasion. Comment cela, fortune et infortune, dépendante d’un même nombre, d’un même ensemble de chiffres ? Il était comme ça, Daniel heureux de ses infortunes et malheureux des chances qui pointaient le bout de leur nez dans sa vie : drôle de bonhomme ! L’encadrement en bois massif encadrait l’une des nombreuses facettes de la suite, en effet, la vision de la porte s’était effacée pour laisser apparaître les décorations ocre et rouge qui coloraient l’endroit. L’un de ses pas, précis et silencieux le mena à l’intérieur, lui offrant une vision bien plus large des choses : tissus rouges et lumières tamisées donnaient à la suite des airs princiers, faisant de l’irrésistible brun le prince d’un soir aux yeux d’une personne d’exception. Du bout de son doigt, Daniel caressa les somptueuses étoffes, les traits de son pantalon s’étaient étirés à l’idée de passer la nuit ici, le sang coulait à toute vitesse vers un endroit de son corps, placé à son entre-jambe, qui prenait à présent bien plus de place qu’à l’origine des choses... Son élégante musculature était voilée aux yeux des charmantes demoiselles qui prenaient part à cette soirée, accompagnées ou non grâce à une chemise noire qui, tout en le cachant, avait trouvé le moyen de le sublimer. Il restait le genre d’homme qui, quand il entre dans une pièce, fait monter la voix des femmes d’une octave. Et même si à certains moments, les femmes ne se pressaient pas à ses pieds, il était accompagné. D’ailleurs il n’appréciait pas être pourchassé et il ne l’était pas : c’était ça, sa force de caractère. Il avait su se forger une force de caractère suffisamment forte que pour n’être que bien accompagné ; quoi que... D’un geste fébrile, il desserra sa cravate noire sans pour autant en enlever le nœud, non, c’était trop compliqué à refaire, les nœuds de cravate ! Le beau brun s’en délesta, elle retomba lamentablement sur un délicat fauteuil style ancien, savamment installé dans un coin de la suite. Le lit à baldaquin l’accueillit ; des hauteurs pendaient des étoffes de différents tons de rouge, c’était ce qui donnait tout le charme de l’endroit. Et l’odeur qu’il avait pu déterminer comme aphrodisiaque à la piscine se glissait apparemment partout dans cet hôtel de grand luxe, la chambre en était, semblait-il, imbibée. Daniel s’était étendu sur le matelas moelleux à souhait ; tout dans cette suite paraissait lui promettre une fin de soirée de rêve. Sur une tablette, à l’opposé du lit, une senseo et ses multiples choix de boissons chaudes ; Le français reconnu du coin de l’œil du café, du cappuccino et... des dosettes de « Hot Choco », une boisson chocolatée délicatement mousseuse et si délicieuse ! Mais la soirée ne se jouerait pas sur les boissons chaudes que l’hôtel proposait, toutes les conditions n’étaient pas encore réunies. Et pour preuve, le jeune homme était encore seul... Il visita la salle de bain, gardant en mémoire les moments que ces lieux avaient autrefois pu l’amuser ; elle était vaste et bien aménagée. De plus, le fidèle accompagnement de savonnettes attendait fièrement sur le meuble, tout à côté de l’évier, d’être utilisé. Il avait toujours attaché beaucoup d’importance aux détails, même infimes et les savonnettes en faisaient partie ! Qui attendait-il, au juste, dans cette suite aux allures luxueuses ? Une femme parfaite, un être attirant et sensuel, une compagne d’une nuit, torride si possible. Et pour lui, femme parfaite se résumait à délicate, belle et taiseuse. Taiseuse surtout car il n’aimait pas les minettes poursuiveuses, il n’aimait pas qu’on le flique, qu’on le suive, qu’on catalogue ses actes ; en bref il aimait être libre comme l’air ! Mais l’air se faisait de moins en moins libre en ces temps modernes, justement... Daniel s’imaginait la silhouette gracile de ses rêves franchir la porte en un pas de danse improvisé mais pourtant très strict, très précis, à son image. Le garçon s’abandonna aux douceurs des draps en se laissant tomber sur le matelas : peut-être bientôt cette merveille cent fois imaginée le rejoindrait ? Il y pensait si fort qu’un bruit des pas tout à fait fictif puisqu’impossible résonna dans le couloir tapissé de parements d’orient : les pas résonnant sur les tapis étaient aussi fictifs que le léger soupir d’aisance qu’il entendit. Folie quand tu nous tiens ! Et pourtant, quelqu’un appela, dans le lointain de la suite, de la porte restée largement ouverte en invitation. Le français ne voyait la scène qu’à travers les étoffes rouges mais sa vision des choses était très nette...


[VALIDE par Maya]
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Kate M. Rosman

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MessageSujet: Re: Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L   Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L Icon_minitimeMer 4 Fév - 16:28

[C bon, je prends, mais laissez moi écrire! XD!]
T'as ta réponse ajd, je vais essayer!


Larges ouvertures sur le septième ciel
Daniel Tarek Dohersten & Kate M. Rosman

Sa deuxième conquête serait bientôt à portée de main, son cœur palpitait mais pas pour la raison qu’elle croyait au départ. Il ne s’agissait pas de l’euphorie que l’on a lors des minutes avant la rencontre fatidique avec LE garçon [ou LA fille pour ces messieurs] mais plus de la joie qu’elle ressentait en sachant que quoi qu’elle faisait et que qui se soit, elle était libre. Toujours dans l’académie, elle décidait de sa tenue, ce qui ne fut pas très difficile, elle n’était pas le genre de fille à se faire du souci sur son apparence. Elle attrapa un pantalon gris foncé large qui se resserrait par en-dessous ainsi qu’une chemise rose flash bien moulante et prit un gilet noir à capuche. Quand elle eut déposé ses affaires sur le lit, elle alla ouvrir son tiroir de sous-vêtements.
*« Qu’est-ce que tu caches sous tes vêtements Kate Rosman ? »*
Pour rester dans les tons, elle prit son petit ensemble string rose-gris, le soutien-gorge lui remontait la poitrine qui s’accommodait parfaitement au chemisier fermé jusqu’au milieu de ses seins. Elle attacha ses petits baskets blancs, le tout lui donnait l’air décontracté tout en étant féminine avec cette touche de rose. Elle n’était pas fervente amatrice de cette couleur, mais tout dépendait de ce qu’elle mettait et de comment elle l’assortissait, il ne s’agissait en aucuns cas d’une petite pimbêche vêtue tout de rose, y comprit les accessoires… Elle se coiffa d’une queue et crêpa ses cheveux, se maquilla légèrement, les yeux soulignés d’un trait noir au-dessus et en-dessous et un peu de far à paupière gris faisant ressortir le bleu de ses pupilles. Elle enfila son gilet et sa veste en cuir et descendit.
Elle était arrivée dans la ville, à quelques mètres du lieu de rendez-vous et avait enfilé sa capuche sous la légère pluie qui tombait. Elle se dépêcha de rejoindre cet hôtel pour être enfin au chaud. Une fois à l’intérieur, elle apprécia un moment l’odeur de l’endroit mais très vite, elle se dit que bien que c’était un lieu fort plaisant, ce n’était pas des plus naturel pour ce genre de chose, rendez-vous arrangé, chambre de luxe réservée… Il devait s’agir d’un garçon bien aisé mais pas trop romantique. Certes on associait souvent ce mot à chambre de luxe, mais pas avec rendez-vous arrangé, la brunette ne savait dés lors plus trop quoi penser. Puis elle pensa qu’il ne fallait plus penser [vous suivez ?], elle se braqua donc sur ce chiffre qu’on lui avait donné : 21… Le numéro de la suite, vous l’aurez comprit. Elle grimpa élégamment les escaliers et apprécia la déco ce cet intérieur, après tout, ce n’était finalement pas si mal que ça de passer la nuit ici. Elle s’imagina alors comment serrait le garçon, pas un de TH de préférence, quoique, tant qu’elle ne l’avait pas encore rencontré. Un grand, elle adorait ça la jeune fille, les grandes choses, c’était pareil pour les chevaux. Peut-être parce qu’ils lui procuraient un sentiment se sécurité, mais il fallait que la musculature soit présente aussi, ça augmentait encore un peu plus ce sentiment. Les yeux, il fallait qu’ils soient beaux, ça la faisait craquer, mais alors qu’elle continuait à se faire des petits films, elle arriva déjà à la suite vingt et un. La porte était ouverte, il était là et l’attendait, couché dans le lit.
« Et ben mon gars, tu perds pas de temps ! »
Elle n’arrivait pas à distinguer son visage de là où elle était et, sa capuche toujours enfoncée sur sa tête, elle enleva sa veste tout en avançant prudemment, c’était peut-être un psychopathe… Alors qu’elle n’était plus très loin du lit, elle cru reconnaître ce physique mais, la lumière toujours éteinte, elle ne pouvait en être persuadée. Elle n’avançait plus, tétanisée par ses pensées… Et si… Le garçon se releva alors et elle pu le reconnaître, mais lui, voyait-il son visage ? Dans un souffle, elle prononça son prénom.

-Daniel…

Que faisait-il là ? Qui a dit que quoi qu’elle faisait et qui que se soit, elle était libre ?
Qui que se soit, sauf lui !


[692 mots VALIDE par Maya]
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Daniel Tarek Dohersten
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MessageSujet: Re: Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L   Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L Icon_minitimeMer 4 Fév - 16:30

Dans l'encadrement de la porte, ces galbes parfaites, ces boucles brunes, ... rien de plus ! Daniel s'était subitemment relevé de son extase solitaire : une voix qu'il connaissait venait de le ramener à la dure réalité de la vie. Kate était la, dans sa robe ou plutôt, dans un accoutrement plutôt impressionnant, sans aucun rapport avec la période des fêtes, d'ailleurs. Un sourire angélique, dissimulait son côté dépravé, une permanente habile bouclait ses mèches rebelles... Son pantalon gris lui alourdissait, en réalité, les hanches par son tissu bouffant, son chemisier, en contrepartie offrait aux spectateurs un joli balconnet lové entre deux seins d'un blanc immaculé... Non, arrête-toi Daniel dohersten ! Kate n'est pas une fille pour toi, Kate n'est pas ce que tu cherches : tu te trompes ! Sur son visage, un air contrarié, l'ombre qui dissimulait encore la silhouette fémnine s'était estompée, laissant place à une jeune fille dont le beau brun avait horreur. Il venait pourtant d'en faire le détail, habillement, formes faciles, visage enchanteur... Non daniel, ton frère n'aurait pas fait cette erreur, ton frère aurait compris tout de suite les desseins de cette demoiselle ensorceleuse ! Mais le brun n'était pas son frère. dans un premier temps, après quelques secondes de réflexion tout de même, il rattacha son pantalon qui s'était malencontreusement détaché et se releva. Ce n'était pas elle qu'il attendait, toutes les femmes sauf celle-là ! Mais Dieu en ce jour de fête n'avait pas pensé aux désirs de notre sublime français, il était à vrai dire occupé ailleurs... C'était compréhensible, la période des fêtes était pour lui une période sacrée : les cadeaux, les petits enfants à voir, les tas de sapins à complimenter pour leur décorations... le travail était entier pour ce pauvre Dieu qui se prenait à la fois pour Père Noël, Saint-Nicolas, le Poule de Paques et les autres conneries inventées par les parents pour les enfants.

< je ne m'attendais pas à toi ici.

La phrase n'était nullement un reproche, Daniel se promenait torse nu dans la chambre aux allures coquines. En effet, le rouge était la couleur de l'amour et... du sang. mauvais présage pour la belle demoiselle qui s'y tenait en compagnie d'un homme qu'elle détestait et qui la détestait ? D'un pas lent, presque artistique, le beau brun contourna la demoiselle, sans la toucher, sans la regarder, presque. Mais sans le voir, il savait qu'elle ne bougeait pas : elle restait aux aguets, tout comme lui. Le regard félin de Daniel transperçait à présent les étoffes couleur sang, ses pupilles dilatées par le manque de lumière se fixaient ça et là... Soudain une idée lui traversait l'esprit : si elle n'avait pas bougé quand elle avait compris qui il était, c'est qu'elle était ici volontairement, elle était à l'endroit où elle voulait se trouver, n'est-ce pas ? Oh mais Kate, tu ne connais pas encore les performances de notre beau français... Sans la regarder, il se retira dans la salle de bain, en caressant son torse lisse, et nu. Il aimait cette sensation lisse sur sa peau et la préservait depuis son adolescence : son pantalon glissa, en dessous, Daniel portait un calaçon américain, un boxer en quelque sorte. Une grande marque, comme i lles aimait ! Si la demoiselle Kate était toujours plantée au milieu de la chambre, ou autre part dans l'endroit, enfin soit, si elle n'était pas partie, cela voudrait dire qu'elle s'offrait à lui ce soir. Conquête j'arrive... Sa tête passée par l'encadrement de la porte puis bientôt tout son corps : dans un premier temps il ne distingua entre les étoffes que d'autres étoffes. Mais où étais-tu donc, Kate Rosman ?

< te caches-tu, brunette de mes cauchemars ?

En avouant qu'elle faisait partie de ses chauchemars plutôt que de ses rêves, le brun avait mis en avant une faiblesse dont elle pourrait dorénavant se servir. Mais ce n'était qu'une parmis d'autres et celle-ci ne comptait pas à proprement dit pour le français. Son corps nu frissonna d'envie : la tentation était forte et l'espace entre les corps restreint aux dimensions d'une chambre d'hôtel. Mais l'un des plus beaux hôtels de San Francisco, messieurs dames ! Elle n'était pas loin, quelques mètres au plus et pourtant il sentait les effluves de son parfum tentateur : était-elle l'Aphrodite des temps modernes ? Quoi qu'il en soit, Daniel reprit un peu trop vite ses esprits.. mais pour les perdres aussitôt... Tarek, son cher frère n'aurait jamais commis tant d'erreurs mais Kate était-elle vraiment l'une de ces erreurs ? Champagne fut le mot qui lui vint à l'esprit. S'emparrant de la bouteille et de deux verres, il fit couler ce liquide ravageur dans deux coupes: l'un pour elle, l'autre pour lui. Accepterait-elle cette invitation dissimulée ? N'avait-il pas été trop vite pour se décharger de son pantalon ?

< une coupe ?


(808 VALIDE par Maya)
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Kate M. Rosman

Kate M. Rosman


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MessageSujet: Re: Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L   Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L Icon_minitimeMer 4 Fév - 16:32

Plantée au milieu de la pièce, elle savait que le jeune homme l’avait reconnu. Il s’était relevé de son lit et la dévisageait alors qu’elle le regardait. Sa crinière châtain était légèrement emmêlée et ses yeux bleus brillaient dans le noir. Il était le grand lion d’Afrique et Kate, la belle gazelle, à la différence qu’il valait mieux pour elle ne pas trop s’aventurer sur son territoire. Daniel mit fin à sa contemplation et se releva après avoir consciencieusement refermé la fermeture éclaire de son pantalon. Elle ne pu réprimer un sourire ironique… Il avait vraiment eut l’intention de s’amuser ce soir et apparemment, l’apparition de la jeune fille lui avait ôté tout espoir.

-Je ne m’attendais pas à toi ici.

Et si elle avait su que c’était toi, crois-tu vraiment, Daniel Tarek Dohersten, qu’elle serait venue ? Peut-être que oui en fait… Parce qu’il fallait dire que le garçon était loin d’être déplaisant, le vrai problème concernait plutôt son caractère, son arrogance. Elle ne répondit pas, elle le regardait, simplement. Il tourna autour d’elle sans la toucher, mais il était si proche qu’elle pouvait sentir, savoir ce qu’il faisait sans pour autant le voir. Elle l’entendit se diriger autre part que vers la sortie et remarqua que sur le lit, la chemise noire du jeune homme trainait, ce qui expliquait son torse dénudé, plutôt bien entretenu. Kate n’était pas du tout honteuse de faire le détail de cet homme, on peut apprécier le physique d’une personne même si le contact n’est pas des plus évidents ! La chaleur prenant par de tout son corps, elle fit glisser son gilet le long de ses bras, le déposa sur le fauteuil et se dirigea vers le petit balconnet respirer l’air frais du soir. Elle entendit quelques pas derrière elle avant que la voix de Daniel ne retentisse à nouveau.

-Te caches-tu, brunette de mes cauchemars ?

La demoiselle en question eu un petit rire en entendant le surnom que le jeune homme lui avait donné. Brunette de ses cauchemars, peut-être, mais ça voulait aussi dire que même la nuit, il pensait à elle ! Elle restait attentive au moindre bruit que le beau gosse pouvait faire, pendant un petit instant, rien ne parvint à ses oreilles, puis, un bouchon qui saute et un liquide coulant dans un verre… Deux verres, des petites bulles… Kate fit un demi-tour sur elle-même et rentra dans la chambre toujours baignée dans le noir.

-Une coupe ?
-Volontiers…

Elle se dirigea vers le mec musclé qui se tenait devant elle, à moitié dénudé, simplement vêtis d’un caleçon typique américain et prit le verre qu’il lui tendait.

-Santé dans ce cas.

Elle avait dit ceci d’un ton posé tout en le regardant d’un œil vicieux et malicieux. Elle saisit la coupe et déposa délicatement ses lèvres sur la paroi froide du verre pour faire couler un peu de champagne dans sa gorge. Elle continuait de le regarder et bu encore quelque petites gorgées avant de s’arrêter pour aller déposer son verre sur le petit meuble derrière Daniel. Elle fit un demi-tour sur elle-même, frôla volontairement des ses doigts la main du beau brun et se dirigea à nouveau vers le balconnet sans allumer la lumière. Qui sait, peut-être que les rallumer le renverrait trop vite à la réalité de la vie de l’académie, où ils étaient ennemis et non pas inconnus.


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MessageSujet: Re: Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L   Large ouverture sur le septième ciel ; qui l'atteindra ? { L Icon_minitime

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