REMEMBER ME OF SOUL MASTER.

LE BOX

[ HISTORIQUE ]

[url=]Envie de Liberté...[/url]
Green Time !

Envie de Liberté...




Sandra était allé chercher son cheval au box, ce dernier était d’une humeur peu sociable, tant pis pour lui de toute façon il n’avait pas le choix !! Elle lui avait passé le licol rapidement de sorte à ne pas lui laisser le temps de protester, le tout dans le calme et sans gestes brusques. Elle l’avait sortit dans la cours et l’avait attaché à l’anneau sous lequel étaient posées ses affaires : des protections, un bouchon, un cure pied, et un spray de produit anti mouche, vous l’aurez compris, au programme de l’après midi était prévu une sortie au pré, la belle avait pensé l’y laisser quelques heures pour qu’il profite du soleil, de l’espace et de l’herbe grasse !! L’étalon curieux comme au premier jour commença à regarder partout, tirant sur sa longe pour tordre encore plus son encolure et regarder derrière lui, voyant qu’il n’y arrivait pas il changea de tactique il tourna se mettant parallèle au mur au lieu de perpendiculaire et faisait une rotation des hanches de 180° lorsqu’il souhaitait contempler le côté opposé. La belle le laissa un moment prendre ses marques, s’habituer au lieu, s’imprégner de ce décor espérant qu’une fois son inspection terminée il resterai à peu près calme durant les soins certes sommaires qu’elle allait lui prodiguer. Cela pris dix bonnes minutes avant qu’il se décide à cesser de gigoter dans tous les sens alors elle pris son bouchon et passa un coup rapide sur les flancs. Elle allait et venait énergiquement sur la robe de l’entier sachant pertinemment que c’était totalement inutile car il y avait de fortes probabilités pour que monsieur Remember décide de se rouler ce qui réduirait les effets de ce brossage à néant, mais qu’importe c’était par acquis de conscience !!Les poils gris de la brosse se couvraient de poussière tandis que la belle s’activait, le cheval lui faisait des bêtises pour changer un peu, du bout du nez il cherchait à défaire sa longe n’ayant pas capté que sans ses dents il n’y arriverait surement pas, et vexé de cet échec il se mit à frapper le sol de son antérieur avec rage, envoyant au passage valser l’anti mouche plus loin, la jeune femme leva les yeux au ciel et alla chercher la bouteille qu’elle éloigna un peu de lui ainsi que ses protections et son cure pied.

« T’en manque pas une toi ! »

Elle le poussa de l’autre côté et brossa l’encolure, les flancs, la croupe, le dessous du ventre, les postérieurs rapidement, elle s’attarda plus longuement sur les antérieurs, vérifiant qu’il n’était pas blessé et les nettoyant avec attention, une fois ceci fait elle attrapa les protections et les mit au cheval dont les oreilles virevoltèrent à l’entente du bruit des scratchs. Les ajustant correctement elle les positionna de sorte à bien protéger son cheval, elle ne connaissait pas encore ses réactions face à la liberté offerte par l’espace et ne voulait prendre aucun risque de blessure. Ensuite elle nettoya attentivement les sabots de son cheval, brandissant avec vigueur et précision son cure pied, les antérieurs comme toujours ne posèrent aucun problème pour les postérieur ce fut une autre histoire, Remember commençait à en avoir légèrement marre de rester attaché et n’aimait que peu qu’elle s’occupe de ses membres arrière en général, l’un plus l’autre fit que le curage de crottin dura 6 minutes supplémentaires, mais c’était tant pis pour lui après tout s’il ne passait pas son temps à tenter de lui arracher le sabot des mains en choutant en arrière ou en tirant dessus cela serait plus rapide !

« Dernière étape. »

Elle attrapa la bouteille et fit un psichht en l’air pour tester, les oreilles du cheval bougèrent, il regarda inquiet autour de lui, elle lui fit sentir le flacon et il s’en désintéressa rapidement, elle commença alors à pulvériser en sa direction vers ses flancs, mais à peine le liquide vint à son contact que le cheval activa fébrilement ses muscles peauciers, il bougea, recula avant de ré avancer encore et encore, la jeune femme parlait, pas fort, tel un murmure espérant capter son attention en vain, finalement elle savait comment obtenir un peu de sa concentration elle posa sa main sur l’encolure du cheval, en douceur mais ce dernier sursauta brusquement et fuit à nouveau ce contact mais capta ses mots, pointa les oreilles en sa direction comme pour mieux entendre, alors elle pulvérisa encore en l’air son anti mouche, il sursauta faiblement, elle l’actionna à nouveau vers ses flancs tout en lui parlant, à nouveau il fit le fou. La jeune femme secoua la tête et se saisie de son bouchon qu’elle aspergea généreusement de produit avant de le passer sur tout le corps du cheval, inutile d’insister il s’y habituerai avec le temps. Elle passa le bouchon partout dans l’espace de protéger au mieux son cheval des petites bêtes volantes puis elle rangea tout ça au bord et détacha son cheval qui commençait à s’impatienter de plus en plus.

« C’est bon doucement on y va ! »

Il partit en trombe, en la bousculant sans ménagement, elle tira un coup bien sec sur la longe, elle n’était pas une quantité négligeable, c’était elle qui commandait et s’il voulait pas moisir à la barre d’attache pendant une heure il ferait bien de s’en rappeler !! Elle le fit reculer jusqu’à ce qu’il soit à nouveau à sa place et elle repris la route du pré, le cheval tenta encore de la dépasser mais la trouva sur son chemin refusant de le laisser s’en tirer ainsi du coup il se mit à piaffer histoire de montrer son agacement, sa force mais sans se faire contrer, la jeune femme ignora cela qu’il piaffe qu’il piaffe un jour elle le lui demanderai sur un carré de dressage, tant qu’il n’envahissait pas son espace personnel elle se foutait de son allure. Elle marchait à un bon rythme sans courir il attendrait, ils passèrent à côté d’autres pré, la belle reconnu quelques chevaux qu’elle avait aperçut dans la carrière au hasard de ses déplacements dans Training Helps, dès qu’il aperçut un étalon Remember redoubla de force et de conneries, il cherchait la belle Sandra en était sure, à lui arracher le bras ! Mais elle y tenait elle à son bras elle en avait besoin pour mater les sales bêtes dans son genre, elle ne se laissa donc pas faire et le rappela à l’ordre ce qui lui valu un cabrage, nan nan pas une belle courbette de haute école, une violente figure qui visait à impressionner la demoiselle mais cela ne réussit pas. Et oui le cheval sombre avait trouvé une adversaire à sa hauteur, si les autres avaient pris leurs jambes à leur cou elle était loin de faire de même !!

« Si tu veux pas rentrer directement au box t’as intérêt à te calmer ! »

Il piaffa tout en balançant l’encolure avec force de droite à gauche, s’ébrouant sans retenu, elle le regarda avant de lever les yeux au ciel il était vraiment infernal ce grand cheval noir au caractère de m*rde ! Elle tourna devant un pré et décrocha la première poignée du pré, celle la plus basse l’accrocha à un clips en fer de la poignet supérieure et enfin elle ouvrit en grand un passage pour permettre au fou furieux qui la suivait de passer, ce qu’il fit avec perte et fracas et partit dans un galop puissant tentant d’arracher le bras encore une fois de sa belle [waouw] et talentueuse [lançons nous des fleurs c’est pas cher !] cavalière. La belle y tenant particulièrement faillit lâcher prise mais se ravisa rapidement s’il gagnait la elle ne pourrait plus l’emmener au pré sans risquer sa vie à chaque tentative… La miss s’accrocha de toute ses forces et mit une série d’à-coups brusque dans la longe, le cheval se cabra pour tenter de lui arracher la longe des doigts mais la brune était farouche. Finalement il se contenta de trotter comme un malade en cercle autour de la jeune femme, elle le laissa tranquille qu’il cavale comme un taré du moment qu’il n’envahissait pas son espace vital et qui ne la chargeait pas, elle referma les fils électriques et le cheval stoppa net en reculant lorsqu’il faillit percuter la clôture, la jeune femme émis un sourire amusé, il apprenait visiblement, mais cela ne lui restait pas longtemps dans le crâne…

« T’as pas fini de faire l’andouille dans quelques secondes tu seras libre ! »

Elle le positionna face à la barrière et s’arrêta attendant qu’il s’immobilise ou au moins qu’il cesse de s’agiter autant au bout de la longe cela pris plus de cinq minutes, pas très intelligente la bête… Faisant preuve d’une patience incomparable la jeune femme résistait, tirait, lâchait, donnait un à-coups, bref elle tenta de remédier à cet état de stress ou de mauvaise humeur ou comme vous voulez appeler cela. Bref elle attendit encore et encore tandis que le cheval de plus en plus furieux se démenait comme un beau diable, elle souriait mais souffrait également, cette brute était en train de lui démonter le dos. Usant de sa voix elle intervint, l’entier comme souvent tilta au ton autoritaire et sans réplique de la jeune femme et il s’immobilisa soufflant très fort, et oui même la son manque d’endurance était perceptible. Une fois qu’il fut calmé elle dé-clipsa la longe de la cordelette reliée à l’anneau de l’alliance alors il se remit à tirer en arrière soulevant quasiment la brunette du sol mais cette dernière tenait fermement le cuir du licol, et oui il ne l’aurait pas comme ça, tous avaient essayés avant lui et tous avaient ratés , ce ne serait pas le premier à plier devant sa détermination à sortir victorieuse. Néanmoins si cela se prolongeait trop elle faiblirait physiquement, mais mentalement elle tiendrait le choc elle le devait sinon c’était fini il deviendrait trop arrogant [ presque autant qu’un homme… lol]. Quand il cessa de s’agiter elle pu enfin lâcher prise et secoua vigoureusement sa main pour faire circuler le sang à l’intérieur de ses doigts engourdis.

« C’était pas si compliqué ! »

Il fit un demi tour direct sur les hanches et partit à fond de train décollant de grosses mottes de terres recouverte d’herbe, ce cheval était totalement taré, quelques foulées plus tard il était déjà au bout du pré et se retrouva dans une facheuse posture lorsqu’il dut opérer son virage à une vitesse bien trop importante pour qu’il ne dérape pas, bien entendu cela ne manqua pas ses postérieurs dérapèrent mais il se repris au dernier moment et fonça vers la porte. La belle était déjà sortit du pré, elle travaillerait en liberté avec lui mais pas dans ces conditions, ce n’était pas encore le moment de le mettre au pied du mur, pas encore ! Il opéra encore plusieurs tournants hasardeux, parsema sa course de bonds de gaité, rapidement la belle retourna dans la cour ou elle dénicha son appareil photo numérique prévu pour l’occasion, elle aimait bien mitrailler ses montures en libertés, libres de toutes contraintes, de tous les artifices… Le flash ne crépita pas car le soleil brulant constituait la meilleure des sources lumineuses mais le cliquetis caractéristique de chaque prise résonnait en rythme. Elle ne se lassait pas de prendre des clichés, tous plus beaux les uns que les autres, son cheval était un véritable modèle, la photogénie semblait couler dans ses veines, il se pavanait fièrement tout en évacuant se trop plein d’énergie et toute la frustration qu’il éprouvait depuis qu’il était sortit de son box. Son allure était folle, aérienne, sublime, particulière..

* Vole mon ange vole *

Ce cheval était une petite merveille, son seul défaut ( mais de taille) était son caractère, bien trop indépendant, fier, arrogant, provocateur, et encore tant d’autres choses si difficile à combattre. La belle profita de l’occasion pour l’observer, son attitude en totale liberté correspondait au profil qu’il affichait au box ou à la monte, il restait égal à lui même. Elle se fit plus critique et tenta de se détacher à la fascination qu’exerçait cette bête sur elle, cette montagne de muscle mouvante. Regardant ses traces, observa ses membres, elle remarqua cette légère dissymétrie à droite, ses hanches qui se décalaient vers la droite décalant son équilibre. Son impulsion naturelle était plutôt bonne, même il liberté il poussait un minimum avec son arrière main, certes ce n’était pas une allure de travail main on pouvait observer des empreintes correctes. Elle le regardait cherchant chaque détail qui aurait pu lui échapper, même des choses infimes, elle voulait tout connaître de lui, tout savoir, pour mieux appréhender les choses, pour mieux se préparer… Elle le laissa au vert pendant un moment, rejoignant les écuries pour attraper un palefrenier afin de lui demander de profiter de l’occasion pour faire entièrement le box de son étalon. Plusieurs heures plus tard elle revint le chercher, lassé des grands espaces elle ne mit qu’un quart d’heure pour le rattraper [alléluiya]. Puis elle le pansa longuement, curant et graissant ses sabots, le sol était sec et la corne des sabots l’était également, avant qu’une quelconque seime ne fasse son apparition elle préférait prendre les devants !! Elle le brossa longuement, lustrant sa robe avec efficacité, elle y passa du temps, beaucoup trop au gout de ce grand cheval impatient mais tant pis, un fois qu’il fut parfaitement proche elle le remit dans son box qui avait été entièrement vidé et regarni de paille bien fraîche disposée en bateau.

« A demain ! »





Texte totalement rédigé par Sandra Brooke
© Copyright Sandra Brooke - Ixia. Aucun plagia n'est toléré

Green Time !




JOKER, L'AMOUR DE MA VIE


Miss Brooke c’était levé bien tôt ce matin là, trop tôt même mais à être réveillée autant se rendre utile et sortir le monstre à la fraicheur matinale en espérant que cela le calme un peu pour la séance à venir… Bien qu’elle n’ai que peu d’espoir elle se raisonnait en ce disant que passer 22h sur 24 dans un box ce n’était pas très sain pour un cheval aussi énergique de Soul Master ! Une coup de brosse, un trait de crayon noir, une tenue simple mais classe, et la voilà prête pour aller chercher le grand noir. Dans les couloirs et les allées elle ne rencontra personne, rien d’étonnant à cela le soleil n’était pas levé depuis une heure. Ses pas résonnèrent dans les écuries, quelques chevaux sortirent la tête par dessus leur portillon lançant un hennissement ravi surement persuadés qu’elle venait distribuer les rations matinales. Les pauvres seraient vite déçu car ce n’était pas du tout son intention ! Elle s’arrêta au quatrième box et attrapa le licol qui était pendu à côté de la porte l’entier se retourna vivement mettant la tête dans un coin du box celui à la gauche de la jeune femme et frappa les antérieurs sur sa litière, les oreilles couchées en arrière et le regard mauvais.

« Et bien tu n’es plus malade à ce que je vois… »

La veille est s’était inquiétée du manque de réactivité de sa monture, il n’avait bronché à aucun moment du pansage et cela était étrange, elle avait surveillé son cheval, le palefrenier avait reçu la même mission et elle se donnait jusqu’à aujourd’hui avant d’appeler le véto, elle avait visiblement bien fait d’attendre un peu avant d’inquiéter tout le monde puisque son cheval avait repris son attitude austère et antipathique ! Elle ne manquerai tout de même pas de le surveiller dans les prochains jours et de faire des petites séances de travail. Elle entra dans le box et se dirigea franchement vers la tête de l’étalon, agile sa main droite vint encercler le chanfrein de l’animal tandis que la gauche emmenait le licol, mais avant qu’elle n’ai eu le temps de le passer derrière les oreilles de l’animal ce dernier avait reculé et levé la tête au maximum empêchant la belle de finir son geste. Expirant doucement pour préserver son calme la demoiselle qui avait lâché prise sur le chanfrein s’éloigna d’un pas sans reculer, en marchant vers le côté puis attendit que son cheval revienne à une posture plus normale. Remember s’était à présent redressé augmentant l’impression d’immensité que l’on ressentait déjà en le regardant, il semblait emplir une très grosse partie du box. La belle fit mine de ne plus le calculer bien trop occupée à arranger la paille du bout de ses basquets, la voyant ainsi désintéressée le cheval au bout de deux trois minute fini par se relâcher et à happer quelques brins de paille au sol . La brunette profita de l’occasion et lui enfila rapidement le licol, sans faire de geste brusque mais sans prendre trop de temps !

« N’oublie jamais que je suis plus intelligente que twa ! »

En sentant le cuir se refermer autour de sa tête le cheval tenta une esquive mais il était déjà trop tard et ses hochements frénétiques n’eurent aucun effet. Visiblement très vexé il lui lança un regard peu aimable bien au contraire, mais la jeune femme l’ignora royalement, si la veille elle avait été touchée en ce jour elle avait réfléchi et décidé de ne plus prêter attention aux tentatives de déstabilisation du noir. Elle laisse un peu de mou à la longe et le précéda dans l’allée de box, une fois dans la cours elle l’attacha à un anneau à la bonne hauteur et le laissa deux minutes pendant qu’elle allait chercher ses affaires, lorsqu’elle revint il n’avait pas - par miracle – provoqué de catastrophe ! Sans perdre de temps elle pris son bouchon et attaqua le nettoyage de la robe sombre de l’entier, tout en surveillant les moindres faits et gestes de son cheval qui couchait régulièrement les oreilles en arrière selon ou la brosse passait. Un petit nuage de poussière se souleva lorsqu’elle passa rapidement plusieurs coups de bouchon sur la croupe rebondie du noir. Elle resta donc un peu plus longtemps sur cette partie cherchant à bien nettoyer son cheval avant de la lâcher dans un pré plein d’herbe comme ça elle n’aurait pas à le re nettoyer à fond après sa matinée dehors. Espoir espoir quand tu nous tiens ! Néanmoins elle passa de longues minutes à passer dans un sens puis dans l’autre pour déloger un maximum de poussière. Les poils gris laissaient de fins sillons sur la robe du cheval qui commença à gigoter lorsqu’elle en vint au dessous du ventre, la belle parlait pour le calmer mais cela n’avait guère d’effet. Elle changea de côté brossant l’encolure du cheval puis ses flancs descendant vers les membres qu’elle brossa puis palpa les tendons de son cheval puis les boulets, son cheval avait des membres sains et solide pas donc de quoi s’inquiéter, elle brossa bien les canons puis acheva le brossage de son cheval par un coup global.

« Bon allé je me dépêche »

L’entier commençait à s’impatienter outre mesure, la belle pris un cure pied mais visiblement ca n’allait pas être la partie la plus facile de la préparation. En effet le grand noir ne cessait de balancer son poids d’un latéral à l’autre et quelque fois d’envoyer les antérieurs en avant avec force, comment voulez vous que la brune arrive à attraper un sabot ?? En fonçant tête baissée ?? Sa voix s’éleva ferme, un peu grave, ce ton n’admettait pas de réplique, le cheval leva la tête surpris par tant d’autorité, redressant sa masse du poitrail aux oreilles, bien campé sur ses quatre membres, les naseaux dilatés. Il semblait hésiter sur l’attitude à adopter, mais avant qu’il ne se décide la main douce de la brune avait déjà atteint le canon de son antérieur et d’une petite pression sur le fanon demanda le pied, Remember s’exécuta et avec agilité elle dégagea sa sole et ses lacunes, l’entier protesta et tenta de lui retirer son sabots, mais la demoiselle avait assuré sa prise sur la muraille et gronda de la voix avant de finir de bien nettoyer la corne sans tenir compte des régulières petites pressions de l’étalon pour libérer son membre. Une fois ceci fait du bout de doigts elle palpa la fourchette puis la sole, évaluant leur degré de sècheresse, mais le sabot était en parfait état ! Les trois autres sabots reçurent le même traitement puis la demoiselle protégea les membres fins mais solides de sa monture avec des guêtres et des protèges boulets noir qui se fondaient dans la noirceur des membres de l’animal, il bougea gesticula, elle du s’y reprendre deux fois pour ajuster le protège boulet du postérieur droit mais au final il était paré pour sa séance au vert. Elle rangea vite fait bien fait son matos et défit le nœud de sécurité qu’elle avait elle même formé plus tôt.

« C’est bon on peut y aller maintenant ! »

Cette phrase retentit après plusieurs tentatives du cheval pour outrepasser l’autorité de sa cavalière… Dès que la longe avait coulissé dans l’anneau il était partit en tirant comme un fou la belle l’avait stoppé net avant de se faire totalement tracter par sa montagne de muscles, puis elle avait attendu qui se calme faisant quelques essai de départ en faisant un pas en avant mais à chaque fois l’étalon avait recommencé son cinéma, ferme elle avait attendu qu’il soit calme pour prendre le chemin des pâtures. Sur le chemin le grand noir fut odieux et la belle du faire de nombreuses haltes pour reprendre le contrôle de la bête ainsi que son écoute, l’étalon tirait, se cabrait, reculait, partait au trot, s’ébrouait, renâclait, hennissait, bref la totale, et Sandra devait gérer ce monstre toute seule, certes elle aurait été outrée que quelqu’un lui suggère son aide, mais il fallait reconnaître que le diable noir n’était pas de tout repos. Après quelques autres accroches entre le couple sur ce chemin elle arriva devant la porte du pré ou elle mettait toujours le noir car il était un peu à l’écart et cela diminuait les risques d’incidents ! Néanmoins être devant la porte ne garantissait pas à la belle la tranquillité au contraire elle était pleinement consciente que les ennuis n’étaient pas encore terminés ! Il fallait lâcher la bête sans se faire trainer dans le pré comme une vulgaire poupée de chiffon ! Elle ouvrit les poignées de plastique et attendit trois à quatre seconde devant l’ouverture en gardant le noir arrêté ce qui était déjà un bon travail car le monstre essayé de trouver un passage entre le corps fin de Sandra et la clôture.

« Ca suffit Remember ! »

Quand il fut immobile elle avança, le laissant pénétrer dans l’espace clôturé son encolure haute et les oreilles élégamment dressées. La belle souhaitait à présent opérer un demi tour pour pouvoir fermer les fils derrière elle, et ce sans le laisser filer devant et se débrouiller pour ne pas le lâcher.. Bref vous l’imaginez un gros bordel au programme, la brunette du déjà stopper la bête avant d’être au milieu du pré et elle du s’y reprendre à plusieurs fois. Le regard sombre la cavalière prévint son cheval qu’il allait avoir des soucis s’il continuait ainsi, mais il s’en moquait bien et se cabra boxant l’air de ses antérieurs en signe de défi envers Sandra. Un souple mouvement de poignée, une force dissimulée, un regard froid et une secousse fut appliquée à la longe , le cheval n’apprécia pas du tout et secoua furieusement la tête. Nouvelle secousse et la belle d’un claquement de langue intima à l’entier de la suivre tandis qu’elle faisait volte face et se dirigeait à nouveau vers la porte qu’elle n’avait toujours pas refermé ! Le cheval la suivit mais bien à contre cœur et il ne se privait pas de le montrer à grand renfort de protestations, mais quelques secondes plus tard les longs doigts de la belle s’étaient posés sur la poignée tandis que le noir était face à la clôture les oreilles en arrière visiblement très contrarié ! La brune ferma les deux fils puis se plaça à la gauche de l’entier frémissant, tremblant, prêt à détaler et peu importe si elle restait accrochée. La belle défit la longe tenant seulement la lanière de cuir du licol, le cheval se leva à moitié et fut confronté au poids de sa cavalière, un poids plume en fait ! Il aurait pu la soulever sans effort mais s’abstient préférant poser ses quatre membres au sol et reculer avec force insouciant des à-coups que sa propriétaire mettait sur le dernier lien qu’il y avait entre eux : le licol de cuir ! Joignant la voix au geste la belle stoppa l’entier et le fit ré avancer jusqu’à l’endroit ou il était auparavant


Texte totalement rédigé par Sandra Brooke
© Copyright Sandra Brooke - Ixia. Aucun plagia n'est toléré

Validé (1849 mots)

Communion d’esprit ??





Sandra entra dans les écuries, le grand noir était en train de faire un vacarme épouvantable, elle hâta le pas pour voir ce qui provoquait ainsi la colère de son entier. Arrivée devant le box elle n’aperçut rien de susceptible de rendre Remember aussi énervé qu’il l’était, elle conclu un peu rapidement certes qu’il en avait marre d’être enfermé et qu’elle avait intérêt à le lâcher quelques heures au pré avant leur séance de travail si elle voulait rester en selle. L’étalon était trempé de nervosité son encolure brillait de sueur, ses naseaux dilatés il se levait et frappait avec hargne dans les murs de son box, c’était très dangereux d’entrer la dedans tant qu’il était comme cela mais à vrai dire elle n’avait pas franchement le choix. De sa main droite elle saisit son licol de cuir et elle attrapa plus correctement la longe qui lui était reliée, puis elle se redressa, l’entier ne faisait pas encore attention à elle, bien trop occupé à tout fracasser autour de lui. Droite le poing serrée sur la longe, ses doigts de la main gauche vinrent s’enrouler autour du loquet, sa poigne était franche, elle ne tremblait pas, parfaitement maîtresse d’elle. Elle entrouvrit à peine la porte du box, la masse de muscle fondit sur elle et fut accueillit d’un coup de longe sec sur les naseaux, interloqué il recula brusquement, la belle en profita pour entrer dans le lieu clos. Le sauvage renâcla et s’avança menaçant l’encolure fièrement redressée, la belle ne se laissa pas intimider et rétorque d’une voix sans appel :

« Remember Me Of Soul Master ! »

C’est bien connu les noms prononcés en entier avaient bien plus d’impact sur les chevaux concernés, le cheval se campa sur ses quatre membres, ses oreilles plaquées en arrière, puis brusquement il prit le trot et passa très près d’elle, trop près d’elle, il la bouscula sans ménagement, la longe claqua, cela devenait trop dangereux, à nouveau sa voix retentit sèchement, comme un coup de fouet. Le cheval s’arrenta il tremblait de tout son corps tellement il se contenait, ses naseaux soufflaient avec force son regard était dur et froid quel changement avec l’expression d’indifférence qu’il arborait en temps normal ! Prestement et sans se poser d’autres question la demoiselle s’était approchée et lui avait passé le licol. Vous pensez qu’elle a gagné ?? Détrompez vous selon elle le plus dur reste à venir… Et elle a raison ! La longe tenue fermement, elle gardait néanmoins ses doigts relativement ouverts de sorte à pouvoir les fermer lorsqu’elle en ressentirai le besoin ce qui ne saurai tarder ! La jeune femme sortit du box et Remember se précipita à sa suite dans un grand trot désordonné et puissant. D’un côté la belle comprenait son cheval, il était habité par un trop plein d’énergie, un trop plein de colère, un trop plein de sentiments que l’on ne peut garder en soit, il ne pouvait tolérer les limites qu’on lui imposait. Après tout la brune volcanique ne mettait elle pas elle même un point d’honneur à franchir ses propres limites, braver les interdits, et ignorer les règlements, les règles de bienséances ?? Au fond ils étaient les mêmes, leurs atouts étaient semblables, leur caractère également, ils se ressemblaient trop pour pouvoir s’accorder, ils devraient fait chacun un pas vers l’autre avant de s’harmoniser, mais le problème était bien la.. Aucun des deux n’était prêt à baisser sa garde ne serait ce qu’un instant pour faire ce fameux premier pas, celui qui les réunirait sans doute. Oui ils se ressemblaient bien trop, peu être qu’avec le temps l’entier noir aurait engrangé assez de respect de sa cavalière en lui pour se résoudre à céder, ne serait ce qu’un peu. La demoiselle posa son regard sur l’entier écumant, puis avança dans l’allée faisant ressentir une secousse dans la longe pour éviter de se faire écraser par sa bête de plus de 500kg.

« Ca suffit. »

Bien sur la brune était pleinement consciente que son étalon se foutait royalement de se qu’elle racontait néanmoins à chaque phrase claquant dans le vent, avec fermeté, et froideur, le grand noir se calmait un peu interpellé, surpris qu’on lui tienne tête, étonné que son manège d’animal dangereux et sauvage ne fasse pas son effet, mais bien vite il se ravisait et reprenait ses agissements. L’allée de l’ écurie était achevée à présent, il n’y avait plus de mur pour canaliser quelque peu le couple, à présent Remember lui tournait autour dans un trot de malade jusqu’à esquisser quelques foulées de galop avant de se voir rappeler à l’ordre par sa propriétaire d’un coup sec dans la longe. Il stoppa, piétina et repartit en se propulsant sur son arrière main, aussitôt la brune claqua la longe, deux ou trois fois d’affilé, tout en la raccourcissant pour le forcer à réduire son cercle et donc à adopter un rythme moins soutenu. L’entier fini par s’arrêter net et se tourna pour se retrouver face à elle, de crainte qu’il ne se cabre la demoiselle fit un pas sur le côté et sans attendre repris son chemin, le faisant avancer pour désamorcer la bombe. Le cheval respirait avec force chaque souffre brisant le silence qui s’était installé dans le couple, était ce cela qu’on appelait le manque de communication lorsque chacun se fermait aux argument de l’autre ?? Remember n’était pas calmé pour autant il trottait d’un trot lent et nerveux à la fois il faisait monter la pression vers le haut propulsant ses antérieur avec force, le regard noir et l’encolure trempé, les muscles de du dos roulaient sous la peau humide de l’étalon. Le pré se laissa enfin apercevoir, malheureusement pour le courageuse brune le noir l’avait également vu et n’avait qu’une hâte y aller, contenir sa force devenait un défi pour le brin de femme que représentait Sandra, à la limite elle aurait préféré être sous l’animal plutôt qu’à porté de ses membres, elle aurait pu simplement le lâcher et le laisser filer vers le pré mais elle ne le pouvait pour plusieurs raisons, la première étant que c’était un entier et par conséquent s’il croisait une jument il oublierait sur le champs le paddock, deuxièmement il était tellement imprévisible que c’en devenait dangereux, pour finir la belle percevrai cela comme une preuve de faiblesse de sa part, et il en était hors de question !!

« Stop »

Sa voix était tranchante et interpellait l’entier malheureusement pas pour longtemps car quelques secondes plus tard il recommençait à être détestable, Sandra s’exhortait au calme, elle savait que la violence pure et dure ne résoudrait rien, mais elle commençait à perdre patience, il arrivait à ses fins, il la poussait à bout jusqu’à ses derniers retranchements ! Par chance les autres prés étaient vides lui évitant quelques difficultés supplémentaires, Mister Soul Master dansait derrière elle venant souvent la bousculer au niveau de l’épaule, la miss répondait par un coup de longe dans le poitrail pour l’inciter à reprendre ses distances, elle tachait de garder un pas régulier, accélérer donnerai un prétexte au cheval pour faire de même, donner le bon exemple voilà son soucis. Je suis calme alors soit le, je vais par la, alors fais en autant, je te respecte alors respecte moi. La porte du pré était enfin à porté de main, la belle l’ouvrit avec adresse et rapidité, la belle pénétra dans le lieux clos et ferma la porte avant de lâcher le cheval, elle le mit face à la barrière, ainsi il devrait faire demi tour avant de faire le con ce qui laissait à Sandra le temps de se mettre hors de porté, le mousqueton cliqueta et le cheval tira en arrière, mais la belle fermement accroché au montant du licol pesa de toutes ses forces usant de sa voix pour le calmer, il piétinait les oreilles couchées en arrière, sa robe était déjà mouillé, son souffle déjà altéré, les doigts de la propriétaire s’ouvrirent et il opéra un demi tour les postérieurs presque tanqués dans le sol, l’avant main en l’air puis partit dans un galop débridé. La brune se mordit la lèvre inférieure inquiète, son cheval était dans un tel état qu’elle n’avait pu lui mettre de protection, elle espérait qu’il ne se blesserait pas, elle avait choisis le pré le moins gelé histoire qu’il ne glisse pas trop, mais vu la rage avec laquelle il s’exprimait les risques de blessures restaient conséquents. Ses prunelles métalliques ne quittaient pas la masse mouvante priant silencieusement qu’il ne se fasse pas mal, et à la fois fascinées par la beauté à l’état brut de ses mouvements emplis de forces et de puissances, magnifiques, magiques. A cet instant elle compris pourquoi elle continuait à se battre avec autant de foi, de ferveur, de patience, de PASSION, parce qu’il en valait la peine parce qu’une fois réuni le duo serait imbattable, si semblables et si complémentaires le regard animé par la même force.

« Un jour on conquerra le monde, toi et moi »

C’était un murmure à peine audible, c’était une promesse, c’était un certitude et bien plus encore, c’était leur avenir et leur force. Appuyée sur la barrière elle observait la danse sauvage à laquelle se livrait l’animal, son corps lui appartenant il laissait exploser son feu, sa fougue, ses sentiments, la belle y voyait le reflet de son âme, comme si ce cheval au caractère explosif avait réussit mieux que quiconque à sonder la nature profonde de sa cavalière. Le cheval stoppa sa course folle pile à ce moment fasse à elle, tremblant et écumant, ses prunelles noires d’obsidiennes vinrent chercher les siennes, un regard dur s’échangea, le cheval avait dans les yeux le feu équivalent à la glace qui habitaient ceux de la professionnelle, comme si au final il la défiait d’être à la hauteur, ce choc fit apparaître un sourire sur le lèvres de la brune, l’instant d’après le grand noir était repartit. La jeune femme ferma les yeux, repassant les image de ses face à face, ce sourire ne disparaissant pas, au fond il s’étaient trouvés ! Plantée là à admirer son étalon, les minutes passèrent puis les heures sans qu’elle ne bouge, seuls au monde, personne ne les dérangea, le cheval henni et elle se décida à agir. Elle pénétra dans le pré, l’entier c’était bien défoulé et était beaucoup plus calme, elle s’approcha lentement mais avec une fermeté irrévocable, la longe à la main, elle tendit sa main et effleura le velours des naseaux de l’animal avant d’attacher la longe, à nouveau pris au piège le noir protesta, elle l’apaisa, sur la barrière était attaché un rond de ficelle la brunette y attacha la longe. Lentement la Miss passa sa main sur ses membres à nouveau inquiète, elle passait sa main et la repassait, s’arrêtait, palpait, sentait, chacun des membres cherchant la moindre chaleur, la moindre plaie ou engorgement, à première vu rien de flagrant. Par prudence elle vérifia à nouveau ne trouvant rien d’anormal, elle souleva les sabots et constata qu’ils étaient bien propre, elle avait eu de la chance que sa bête ne se soit pas blessé, en même temps il ne lui avait guère laissé le choix. Elle passa une main lente sur l’encolure du cheval puis le détacha et le laissa la retournant aux écuries vaquer à ses occupations, lui laissant encore un moment de liberté.


Texte totalement rédigé par Sandra Brooke
Copyright Sandra Brooke - Ixia. Aucun plagia n'est toléré