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 ARDECO ( Isie Tolkonovich ).

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ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Empty
MessageSujet: ARDECO ( Isie Tolkonovich ).   ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Icon_minitimeDim 5 Oct - 21:41

ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Ardeco10



    I / CARTE D'IDENTITÉ


    NOM ENTIER DU CHEVAL : Ardéco de Covalu
    NOM ENTIER DU PÈRE : Loram de Covalu
    NOM ENTIER DE LA MÈRE : Mercedes
    PAPIERS: OC
    DATE DE NAISSANCE : 08.06.2000
    AGE ACTUEL : 8 Ans
    SEXE DE L'ÉQUIDÉ: Jument
    NUMERO DE PUCE: WPH 1258 301F
    TAILLE: 1M68
    SON CAVALIER: Isie Tolkonovich
    VENDU AU PRIX DE : 5950 $






    II / PSYCHOLOGIE


    CARACTÈRE :
    Ardéco est une jument assez particulière . D'un naturel calme et apaisé, elle apparait posée et surtout très sereine. Une jument à la trempe développée, on peut compter sur elle . Un très bon mentale qui la rendra consciente des dangers et pas vicieuse pour un sous. Douce, elle a le don de vous calmer et de vous faire relativiser. Une jument qui mènera loin quiconque lui confira plus qu'il n'en faut pour se mettre en danger. Ardéco est une monture qui sait prendre des risques. Plutôt caractérielle en monte, certains détails chez elle sont à gommer, comme par exemple le fait qu'elle a reçu un dressage partiel et que croyant bien faire, de vous dire que ce n'est pas comme sa qu'il faut faire , alors que c'est elle qui à tout tort =P . Sauf que là nous sommes en dressage . En CSO et cross, elle possède une foulée sereine et sure, qui gagnera n'importe quel tournois .Au box c'est une bonne compagne donc, toujours le truc pour vous faire venir à elle et ne pas vous faire regretter un réveil matinale . Si elle possède un défaut c'est bien celui du pré . Une fois lâchée, la demoiselle se montre coriace à rattraper , adorant les grands espaces . Ainsi, elle adorera les ballades, et malgré ses folles envies d'espace , si personne ne le lui montre, elle ne prendra jamais la main de son cavalier, disposée à de bons galops dans les champs . C'est une demoiselle toute en classe , et toute en finesse .






    III / HIM / HER STORY -- CAPACITEES


    HISTOIRE :
    Elle n'a pas vraiment une histoire particulière sauf celle de son début de carrière . La demoiselle était en effet prévue à être cheval de loisir, d'ailleurs elle est fille d'une jument de particulier dans ce domaine . Mais voilà . A ses 9 moi,s la demoiselle sauta une clôture immense pour sa taille , pour vagabonder dans les champs . Rapidement, elle fut donc vendue à prix d'or devant tout le potentiel qu'elle possédait .


    HISTOIRE DANS LE MONDE DES CONCOURS :
    La demoiselle fut achetée donc à ses 9 mois par un jeune cavalier qui manquait de technique mais pas de cœur . Ainsi il se chargea de son éducation & son débourrage et l'emmena dès ses 2 ans sur les terrains pour s'y habituer . Elle s'y fit avec plaisir et prit par aux jeunes chevaux et aux modèles d'allures dès ses 3 ans , et 3ans 1/2 pour le Jump .


    CAPACITÉS
    Son point fort est le CSO, d'ailleurs elle est taillée pour sa . Combinaisons dures, hauteur, largeur, stress, si vous êtes sur son dos, sa roulera, ne vous inquiétez pas plus que sa , le reste elle gère =P . Idéale pour vous donner confiance . C'est une jument a la foulée puissante et longue mais prenez garde de mettre des jambes et la faire engager . Ses postérieurs auront tendance à trainer sinon . Très musclée dans son avant main, il faut faire attention dans les obstacles descendants . En cross, la jument possède un train éblouissant et un pied sure, néanmoins, attention dans ses détentes, la belle pourrait se montrer joyeuse. C'est une de ces juments qui, en voyant les autres faire les abrutis, pourrait bien avoir des idées. De plus, elle n'aura peur d'aucun obstacle, à vous de lui faire comprendre qu'elle doit prendre certaines dispositions pour ne pas se mettre en danger . En dressage , l'humeur est à l'apprentissage et surtout au no stress et no énervement, sinon gare à vous . Elle possède de très bonnes bases disons . Et convient parfaitement pour un élève, même si elle ne vous apprendra pas le piaffé . Elle est cependant d'accord pour apprendre, avec vous . Pas la peine de lui parler de baril et running, bien que l'appréhension pourrait être marrante, car elle révélerait surement d'indéclinables talents, et la vitesse est moyenne ..




    IV / POINTS


    SAUT D'OBSTACLE : 0
    HUNTER : 0
    CROSS : 0
    DRESSAGE : 0
    COURSE : 0
    ATTELAGE : 0
    PONY GAMES : 0
    HORSE BALL: 0
    POLO: 0
    ENDURANCE: 0
    WESTERN: 0
    ÉTHOLOGIE : 0
    SHOW & PRÉSENTATION & SPECTACLES : 0
    SOINS : 25
    MORALE : 25


    PODIUMS AU SEIN DU DOMAINE:
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Isie Tolkonovich
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MessageSujet: Re: ARDECO ( Isie Tolkonovich ).   ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Icon_minitimeSam 13 Déc - 0:37

Rencontre


Enfin. Cette journée si exceptionnelle. Isie s’avançait, les mains dans les poches, un bonnet recouvrant ses cheveux blonds. Elle semblait quelque peu dans la lune. Ses yeux pétillés d’une étrange lumière. Ne serait-ce pas l’impatience ? Elle s’approchait des écuries. Une odeur propre à celle des chevaux se dégageait d’un des bâtiments. Pas de doute, l’écurie se trouvait à quelques pas. Son cœur battait à la chamade. Elle se devait de faire cette journée, l’une des plus belles de sa vie.
Alors qu’elle rentrait dans les écuries, une vague d’angoisse lui traversa l’esprit. Elle paniquait à l’idée de rencontrer Ardéco. Alors qu’elle avançait, les yeux quelques peu dans les vagues, elle se réveilla de ses songes et vu certaines têtes de chevaux sortir de leur box respectif. Un léger sourire traversa les lèvres de la jeune fille.
Les chevaux étaient des étranges animaux. Ils s’attachaient à vous, et arrivaient cependant à ne pas vous remarquer, même avec une carotte au creux de la main. Un étrange paradoxe, qui interrogeait Isie. Elle se questionnait souvent sur cette loufoquerie équestre. Elle avançait plus lentement, ces yeux parcourant les noms sur les box. Et là, où elle ne s’y attendait pas, elle vu apparaître un nom écrit en toute lettre. Un nom d’une importance cruciale. Un nom qui éveillait en elle tant de bonheurs, mais aussi d’inquiétudes. Elle s’arrêta, son regard essayant de déceler une masse alezane derrière la porte. Mais rien ne venait accueillir ou bien se montrer aux yeux de la jeune fille. Celle-ci enleva son bonnet et l’enroula dans sa main, pour finalement le poser négligemment sur le sol.

« Hallo…Ardéco… » Rien ne vint répondre à l’apostrophe de la demoiselle. Elle posa sa main sur le loquet et ouvrit la porte, avec timidité. Alors apparut devant elle, une jolie jument à la robe alezane. Celle-ci ne se préoccupait guère de sa propriétaire. Non, elle était occupée à manger quelques brins de paille. Isie était déçue. Elle s’était imaginé toute une scène. La jolie jument l’aurait salué d’un mouvement de tête, elle l’aurait collé dès le début, et un lien inaliénable se serait créer. Ce qu’avait oublié la jeune donzelle, c’était qu’avec les chevaux, tout n’était pas si facile. Elle se contenta d’esquisser un petit sourire.

« Ardéco ! Hallo…Ich bin Isie, und du bist meine Pferd! Ja… »Ardéco un court instant releva la tête, mais très vite, elle fut désintéressée de cette nouvelle compagnie. La jeune fille l’observa, dépitée. Bah ! Si ça commençait de cette façon, elle n’allait pas du tout s’entendre. Elle resta toujours devant la jument, qui ne faisait aucunement attention à la nouvelle venue.
Isie ne savait comment réagir. Elle ne voulait pas brusquer la jument, mais souhaitait cependant faire connaissance ou avoir un minimum de contact avec elle. Après, un long moment d’hésitations, elle se lança. Elle posa sa main sur la croupe de l’équidé, et murmura, avec douceur :

« Kein Problem...Das ist mich…Hola… » Ardéco réagit à ce contact physique. Elle se tourna, obligeant la jeune fille à se reculer, et vint afficher sa belle bouille aux yeux de sa cavalière. Une belle liste traversait le chanfrein de la jolie jument. Son toupet lui cachait les yeux, mais une chose était sûre. Elle était superbe.
Isie tendit la main vers l’avant et caressa les naseaux dilatés de sa nouvelle compagne. Celle-ci dressa les oreilles en avant, plus par curiosité, que par plaisir. Mais lorsqu’elle enleva sa main, Ardéco baissa la tête et de nouveau grignota des morceaux de pailles.
Avec ça, on était mal barrée. Isie sortit du box et le ferma. Elle n’allait bien entendu pas abandonner sa jument, sans un au revoir, mais elle souhaitait cependant la panser. Et pour cela, il lui fallait au minimum une étrille, une brosse dure et un cure-pied. Elle se promena dans les écuries. Ici, il y faisait plutôt chaud. Mais un vent glacial traversait les ouvertures et refroidissaient ce lieu chauffé. Elle trouva son bonheur dans une boite sur le sol. Elle attrapa ce qu’elle souhaitait et retourna auprès de sa jument.

« Nur Mut ! » Elle ouvrit le box et l’alezane releva la tête, pour la rebaisser quelques secondes après. Isie s’approcha alors de l’équidé, et d’une main peu sûre, caressa son encolure. Elle ne semblait pas déranger par ces caresses. Ses oreilles se tournent vers le côté en signe de contentement. La demoiselle ne sentait aucune pression sous sa main. Elle en déduit, que le contact physique était peut-être la seule façon, en premier tant, de créer un minimum de relations. Il fallait bien commencer par quelques choses. Elle comprit aussi, qu’il faudrait du temps, avant qu’elle apprécie sa monture et que sa monture l’apprécie. Elle n’avait pas de « Chimie » pour le moment avec elle. Elle la trouvait certes très belle, mais rien ne passait. Peut-être n’était-elle pas faîte pour elle ? Et bien, tant pis. Elle devait s’entraîner et s’en occuper. Elle s’était engagée. Elle respira profondément, se donna un soupçon de courage, et doucement posa l’étrille sur la robe peu sale d’Ardéco. Celle-ci ne réagit pas. Elle semblait avoir l’habitude. Une banalité, pour la grande rousse.
Isie exécutait des mouvements lents. Des petits ronds sur la robe qui laissaient tomber dans la paille de la poussière ou même des morceaux de terre. Elle prit de l’assurance dans ses gestes, sa main tremblée un peu moins. De son côté, l’alezane ne réagissait pas. Ses oreilles étaient simplement pointées vers l’avant. Elle était habituée, mais contente de se faire nettoyer. Elle laissait sa cavalière prendre seule confiance en elle. Elle se contentait de ne pas bouger.
Isie continuait de passer l’étriller sur les parties charnues de sa monture. Elle y allait doucement, se détendant au fur et à mesure. Une fois ce petit pansage avec l’étrille finie, elle flatta sa jument. Ses mains passèrent dans les crins volages de la belle alezane. Elle lui colla un petit bisou sur l’encolure. Ses lèvres sentirent la chaleur de l’équidé. Elle prit par la suite la brosse dure. Entre tant, Ardéco s’était tournée vers la porte. Elle se trouvait maintenant du côté droit d’Isie, qui entama le pansage avec la brosse dure. Ses mouvements tout de suite fuirent plus fluides, moins tendues. Elle y allait doucement, mais ne se crispait pas.

« Das ist gut…Du bist sehr nett…J’avoue…je suis ne pas…Nein, je ne suis pas…Très détendue… »Elle continua le pansage.
Une chose était sûre, Ardéco était bien dans sa tête. Un cheval plus « bête » l’aurait depuis longtemps embêtée. Mais la jolie rousse l’avait laissé se crisper, s’inquiéter, sans réagir. Elle était finalement plutôt gentille. Après avoir fini avec la brosse dure, elle la caressa de nouveau, mais sur le dos cette fois-ci. Puis elle prit le cuir pied, et se plaça de dos à la tête de son équidé. Elle glissa la main le long de l’antérieur droit d’Ardéco. Celle-ci raidit son épaule, poussa sa cavalière vers le côté droit.

« Ah ! Nein ! » Elle lui tapota légèrement le bras et glissa sa main de nouveau le long de la jambe. Elle s’arrêta au paturon et attrapa le fanon. La jument leva son sabot. Il n’était pas sal du tout. Isie n’eut même pas besoin d’éclaircir la fourchette. Tout était propre. Elle vérifia les autres membres. Il n’y eut pas d’autres problèmes. La jument semblait comprendre que pour cette première rencontre, sa cavalière n’était pas très à l’aise. Une fois les sabots terminaient, Isie se tourna vers la tête de sa monture. Elle lui colla un petit bisou au centre de ses naseaux, sa main caressa son ganache et parfois sa salière et son front.

« Tschüss Ardéco ! Bis Morgen ! » Elle referma le box. La grande Rousse, ou l’alezane retourna à ses occupations.
Isie reposa le matériel qu’elle avait emprunté, revitit son bonnet et partit.

Il faudrait du temps et de la patiente.

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MessageSujet: Re: ARDECO ( Isie Tolkonovich ).   ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Icon_minitimeLun 15 Déc - 21:47

Et si…
Nous étions amies


« Sans mors, sans éperon, sans bride, partons à cheval sur le vin pour un ciel féerique et divin ! Nous fuirons sans repos ni trêve, vers le paradis de mes rêves ! »
De Charles Baudelaire


Son reflet apparaissait fatigué, l’air hébété. Il n’était pas habillé, simplement revêtu d’un pyjama. Il avait les cheveux emmêlés et n’était pas bien réveillé. Il avait aussi des yeux claqués. Cette description n’était que celle d’Isie qui n’était absolument pas remis de son sommeil, certes profond, mais quelque peu court. Cependant, elle devait aller voir sa jument. Il était 6 heures du matin. Elle devait être prête à 7 heures maximum. Elle sortit de son armoire, un tee-shirt noir, sans motif, et un col roulé de même couleur. Elle attrapa des sous-vêtements convenables pour l’équitation, puis d’une geste rapide empoigna sa culotte d’équitation noire. Elle l’accompagna de chaussettes bien chaudes. Le style « Aventures en Alaska ». Isie n’avait pas l’aire très maligne avec ce futur habit de la journée. Elle devait aller se doucher, mais ne savait comment elle allait pouvoir porter son shampoing, et sa serviette de bain. Heureusement, après une longue tactique bien calculé, enfin pas tellement, elle réussit à concilier habit et besoins essentiels pour la douche.
Quelques minutes plus tard, la demoiselle revenait le regard pétillant, le teint éclatant, et habillé pour aller s’occuper de sa belle monture. Avant de s’en aller, elle enfila des gants, un bonnet et une écharpe, ainsi qu’un manteau noir, bien chaud. Elle s’avança vers la sortie, en oubliant sa boite de pansage. Et quand cet oubli lui revint en mémoire, elle se précipita vers lui et l’attrapa.

Elle marchait le pas pressé. Le vent glacial lui enveloppait le corps d’une camisole inébranlable. Son manteau ne faisait rien contre ce froid intenable. Le nez rougi, les yeux en pleur, la jeune fille arriva dans les écuries, l’air soulagé. Elle sentit l’odeur apaisante de la paille et des chevaux. Le sourire aux lèvres, elle s’avança vers le box d’Ardéco. Elle n’avait qu’une envie, lui collait un petit baiser sur les naseaux. Hélas ce sentiment d’affection ne devait pas être réciproque. Il fallait avouer que leur première rencontre n’avait pas été très fascinante. La belle jument s’était quelque peu désintéressée de sa cavalière. Mais qu’importe. Il faudrait bien du temps pour que les deux compères s’apprécient. Mais aujourd’hui, Isie allait pouvoir faire plus ample connaissance. Elle avait son licol en cuir couleur havane, et surtout sa boite entière de pansage. Elle aperçut au loin le box de sa jument. Devant, ou du moins à côté, elle posa sa boite de pansage. La main sur le loquet, elle ouvrit le box, le sourire aux lèvres.

La belle alezane releva la tête, les oreilles pointées en avant, mais l’encolure prête à se repencher pour grignoter sa paille. En parlant de pailles, Isie nota que le box était sal. Elle le lavera et mettra sa jument dans un autre box pendant ce temps. Pendant l’analyse de la demoiselle la jument était retournée à ses occupations. Isie nota cependant qu’elle avait réagit à son arrivée. Tant mieux. Elle s’approcha avec assurance de la grande Rousse et posa sa main sur son encolure musclée. Ardéco releva donc la tête, les oreilles pointées vers l’avant et le regard doux. Sa queue se balançait de droite à gauche, enlevant les quelques mouches qui se baladaient. Elle était campée sur ses quatre membres.

[Isie parle en allemand, mais pour que vous compreniez, je vous l’écris en français]
« Salut Ardéco…Comment tu vas ? Bien ? Oui, on dirait effectivement. Bon, aujourd’hui, un pansage complet ! » La jument semblait écouter attentivement les paroles de la demoiselle. Elle avait la tête relevée, et contemplait sa maîtresse, intéressée. Isie glissa sa main droite le long du chanfrein de sa monture, et de son autre main lui présenta le licol. L’intéressée ne semblait pas gênée, et pencha sa tête vers lui. Isie lui mit alors.
Ardéco était prête pour sortir du box. Elle avait son licol de cuir, qui lui allait très bien et semblait pressée de sortir de son lieu de vie constant. Isie ouvrit grand la porte du box, et de son autre main, attrapa le bas du licol, et sortit sa jument du box, avec elle. La grande rousse était toute contente. Elle avait les naseaux dilatés et les oreilles en avant. La demoiselle l’accrocha, à l’aide d’une longe noire, à l’anneau qui se trouvait à côté du box. L’équidé ne bougeait pas d’un poil. Elle était concentrée sur les gestes de sa maîtresse. Celle-ci ouvrait sa boîte de pansage, et en sortait une étrille américaine. La jument intéressée par ce drôle d’outil, s’approcha de l’étrille de fer, et renifla, si l’on peut dire. La jeune fille, après l’inspection de sa monture, entama le pansage en profondeur. Elle commença pour les parties charnues à l’aide de l’étrille américaine. Ses mouvements étaient ronds, rapides, mais efficaces. La poussière se rependait sur le sol, et laissait derrière elle, une robe plus propre.

Isie continua son pansage, à l’aide de l’étrille, jusqu’à la croupe. Mais tout d’un coup, la jument, qui était jusqu’à présent parfaitement calme, commença à mettre ses oreilles en arrière, et tournait du mieux qu’elle pouvait la tête vers la jeune fille. Elle plaquait sa queue contre elle, et contractait son arrière-main. La demoiselle enleva l’étrille américaine, tout de suite, et se tourna vers la jument, un regard plein d’incompréhensions.

« Bah qu’est-ce-qui t’arrive ? Qu’est-ce qui ne va pas ? » Elle s’approcha de la tête de l’alezane et lui laissa inspecter de nouveau l’étrille. Celle-ci n’eut pas de réactions méchantes vis-à-vis de l’objet de fer. Rien du tout ! Isie ne comprit pas et flatta sa jument, pour la rassurer. Elle retourna vers la croupe et posa l’étrille. De nouveau la jument effectua son petit cinéma de tout à l’heure. La jeune fille fronça les sourcils. Elle posa l’étrille sur le sol, et posa sa main sur la croupe. Cette fois-ci, Ardéco était calme et détendue. Donc, c’était un petit caprice. Elle ne semblait pas blessée, ni avoir une croûte qui pourrait lui faire mal au contact de l’étrille. Non, la jolie jument était tout bonnement entrain de faire un cirque pour rien.

« Coquine va ! » Isie sourit doucement, et reprit l’étrille américaine. Elle ne prit pas compte des caprices d’Ardéco et continua de la panser. La jument se détendit toute seule, au rythme des gestes de la demoiselle. Une fois finit avec l’étrille américaine, la jeune fille prit la brosse dure. Elle n’avait pas besoin de beaucoup s’attarder. L’étrille américaine avait enlevé le plus gros. Avec le bouchon, elle améliorait simplement le travail, et brossait les parties auquel elle n’avait pas eu accès avec l’étrille. Elle s’attarda sur le poitrail et le ventre, qui étaient maculés de petites particules de terre. Au fur et à mesure, la terre tombait le sol, laissant derrière elle une robe propre, mais non-lustrée. La jument se détendait. Il est vrai que le pansage permet de masser et de favoriser la circulation du sang. Cela se ressentait chez la jument. Elle était calme, posée et complètement détendue. Tellement, qu’elle se reposait sur seulement trois membres, l’un pointé sur le sol à l’aide du sabot. L’encolure était penchée vers l’avant, laissant tomber légèrement la tête. Ses oreilles étaient sur le côté, signe de confiance. Ses paupières étaient à demi-closes. Serait-elle entrain de dormir ? Non, mais il est vrai qu’elle était en parfaite léthargie.

Isie posa la brosse dure dans sa boîte. Elle avait enfin finit avec ça. Maintenant, elle allait passer aux sabots. La fois dernière, l’alezane avait montré son petit mécontentement quand on lui prenait son sabot à l’aide du fanon. Aujourd’hui, il serait utile d’éliminer ce petit trait de caractère. Enfin, en une journée, ce serait bien difficile ! Elle attrapa son petit cure-pied, et se plaça à la gauche de la jument. Elle glissa sa main le long de sa jambe, et s’arrêta au niveau du paturon. Doucement elle passa sa main sur la pince du sabot, en passant par le bourrelet. La jument leva son pied, mais une fois dans les mains de la demoiselle, elle se mit à bouger nerveusement sa jambe, empêchant ainsi à Isie de lui curer le sabot.

« Mais tu t’arrêtes un peu ?! Oh ! Tu m’énerves ! » Elle maintenu le sabot dans sa main, mettant son poids du corps du côté droit, obligeant la grande rousse à ne plus bouger sa jambe, dû au déséquilibre. Isie prit alors le cure-pied, et entama le curage de sabot. Elle retira les corps étrangers du pied du cheval, dégageant la sole, sans toucher une seule fois la fourchette. Puis elle prit la petite brosse qui se trouvait dos du cure-pied et nettoya en profondeur la sole, qui se retrouva bientôt immaculée de terre.

« Bah ! Tu vois, ce n’était pas si horrible ! » Ardéco était dans la même position que tout à l’heure. Il y a 5 minutes, elle avait les oreilles en arrière, le regard farouche, et elle était nerveuse. Maintenant elle était quasiment endormie. Vraiment cette jument était étrange ! Elle continua sur les quatre sabots. Elle nr broncha pour aucun d’eux, sauf sur le postérieur droit, où elle manqua de donner un violent coup à sa cavalière, qui par mégarde c’était mal-placée et était donc exposée aux sabots de l’alezane. D’ailleurs Isie s’excusa auprès de sa monture, pour son erreur. La prochaine fois, elle y penserait ! Puis elle prit la graisse pour sabots et l’appliqua sur chacun d’eux.

« Bon, après, on lustre le poil, on nettoie le derrière –‘, et les yeux et les naseaux, puis un peu de démêlage de crinière et de queue, et voilà ! Tu seras toute belle, après ! » Elle sourit à cette pensée, et prit dans sa boîte un chiffon lustrant et la brosse douce. En premier lieu, elle passa avec rapidité la brosse aux poils doux. Elle voyait briller au fur et à mesure, d’une façon peu flagrante, la belle robe de la jument. Puis, elle prit le chiffon lustrant et le passa doucement sur l’ensemble du corps de la jument. Elle sentit sous sa main, un léger frisson au contact du tissu. Ardéco était décontractée et cela se voyait ! Une fois finit, Isie se recula et contempla son travail, qui avait bien duré 2 heures. La jument était quasiment propre. Elle avait un beau poil, et semblait bien plus propre qu’au début. Elle attrapa deux éponges, et partit en direction d’un petit robinet. Du coin de l’œil, elle continuait d’observer son équidé. Elle était vraiment belle ! Elle revint quelques minutes après, deux éponges humides dans les mains. Elle en posa une sur le sol, prenant l’autre sans se mouiller. Doucement, elle se plaça derrière, ou du moins sur le côté, et souleva la queue de la belle rousse. Elle nettoya à l’aide de l’éponge, les parties génitales de la jument. Elle la sentit d’ailleurs se raidir un petit peu, résistant à la main de la jeune fille qui tenait la queue. Après 1 minute, désagréable, il fallait avouer, Isie lâcha la queue et flatta la jument :

« Tu vois c’est finit ! J’avoue, cela ne doit pas être très agréable, mais maintenant c’est passé. Tu as été adorable ! » Elle prit l’autre éponge, et se plaça en face d’Ardéco. Elle nettoya le coin de ses yeux et ses naseaux. Puis elle posa négligemment les deux éponges, sales et humides dans sa boîte, et prit le peigne. Elle démêla sans grande envie la crinière et la queue de la jument. Elle était suffisamment propre. Pas la peine d’exagérer ! Une fois finie, elle se recula de nouveau et s’exclama :

« Tu es toute propre ! Que tu es belle ! Allez, tu vas dans le box à côté. Je vais nettoyer le tien. T’as été super. » Elle détacha la jument, et l’emmena dans un box vide. Elle enleva seulement la longe, lui laissant le licol. Elle s’arrêta un instant, émerveillée par la beauté de sa monture. Elle était propre et gracieuse ! Puis, elle referma le box derrière elle, et s’en alla chercher une brouette, une ratisse, une fourche et un nouveau ballot de paille.

Elle revint, charger jusqu’au cou. Elle déposa, le tout sur le sol, produisant un bruit métallique. Puis elle ouvrit le box d’Ardéco, et entama son nettoyage. En premier temps, elle enleva la paille souillée et le crottin en surface. Elle laissa la paille propre au fond du box. Celle-ci augmenterait l’épaisseur de la litière et favoriserait le confort. Une fois finie, le tout mis dans la brouette, elle pailla. Cette tâche était la plus facile. 20 minutes plus tard, le box était fait, la brouette vidée avec le fumier et Ardéco pourrait rejoindre son lieu de vie. Isie alla la chercher dans le box voisin, et la tenant seulement par le licol, la ramena dans son box respectif. La jument semblait contente, pour la propreté du lieu. La demoiselle lui enleva le licol, et s’exclama :

« Et Voilà ! Allez bisou ma Belle, à demain ! » Elle lui colla un énorme bisou sur l’encolure, et la flatta longuement, avant de s’en aller.
Cette journée était déjà plus bénéfique que celle d’hier. Tant mieux.
Une amitié commençait à se créer. Ce n’était pas l’amour fou, ni l’amitié la plus forte, mais une sympathie qui avançait.

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MessageSujet: Re: ARDECO ( Isie Tolkonovich ).   ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Icon_minitimeDim 21 Déc - 1:38

NOTE DU TEXTE _ Rencontre



    SOIN:
    + 7 Points

    MORAL :
    + 7 points


    COMMENTAIRES :

    Il faut reconnaitre que tu es une excellente Rpgiste, et j'aime beaucoup ton texte pour lequel tu obtiens une note maximum pour chacun des points . Cependant, je me permetrait quelques conseils =) . Essaies de plus extrapoler sur les sens de ta cavliere. L'odorat surtout . Je pense que tu ferai un texte fabuleux, basé sur l'expression des sensations d'Isie .. Ce n'est qu'une idée , à prendre ou à laisser =) .
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MessageSujet: Re: ARDECO ( Isie Tolkonovich ).   ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Icon_minitimeDim 21 Déc - 1:46

NOTE DU TEXTE _ Et Si ..
Plus de 85 Lignes



    SOIN:
    + 9 Points

    MORAL :
    + 9 Points

    COMMENTAIRES :

    C'est de nouveau un bel effort de souligné par le maximum de points accordés pour le nombre de lignes fournies . Alors j'ai cependant de nouveaux quelques conseils . Penses à varier plus souvent dans tes 'elle , et ne pas que mettre ' lle & Isie ' . Ensuites, tu as des occasions manquées : ' Celle-ci ouvrait sa boîte de pansage, et en sortait une étrille américaine. La jument intéressée par ce drôle d’outil, s’approcha de l’étrille de fer, et renifla, si l’on peut dire. La jeune fille, après l’inspection de sa monture, entama le pansage en profondeur. ' . Ca sonne un peu creux je trouve .. Une belle coque mais sans profondeur, pas d'expression de sentiments . Bonne continuation Wink .
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Isie Tolkonovich
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MessageSujet: Re: ARDECO ( Isie Tolkonovich ).   ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Icon_minitimeVen 2 Jan - 20:50

La Selle et Le Filet sont des amis de Longues Dates !

Même si ils ne sont pas toujours appréciés.


« Qu'il y a de peintres semblables dans le monde! On ne leur demande simplement qu'un cheval, et ils veulent absolument faire une selle et une bride. » De Mateo Alemán.


Objectifs de cette journée : Découvrir Ardéco, mais sur son dos. Une séance avec des allures d’échauffements. La Découverte.


Ardéco…Isie n’avait que ce prénom dans la tête. Elle la hantait, lui encombrait l’esprit. Elle ne pensait qu’à elle. Ne souhaitait qu’être à ses côtés. Et pourtant, elle ne la connaissait que depuis peu. Mais il paraît que les hommes s’attachent vite. Elle n’aurait pu se séparer d’elle. Pas maintenant, du moins. Trop tôt ou trop tard. La vision des choses peut être différente. Mais elle ne change en rien l’amour que pouvait porter la demoiselle pour sa jument. Alors que celle-ci marchait rapidement à travers l’académie, emmitouflée dans son manteau d’équitation, elle réfléchissait aussi à ce qu’elle allait pouvoir bien faire aujourd’hui avec sa Grande Rousse. Elle souhaitait la monter, bien entendu, mais elle se voyait mal commencer avec du saut ! Non, une séance ressemblant à un échauffement serait très bien. Elle aperçut au loin la grande bâtisse qui n’était que les écuries et ne pu s’empêcher d’appréhender la suite des événements. Er si Ardéco refusait la selle, ou bien le même filet ? Si elle refusait simplement sa cavalière ? La demoiselle avait du mal à s’imposer face aux chevaux. Etre impartial n’était pas vraiment son « Truc ». Elle préférait la douceur, même si parfois, quand elle était de fort mauvaise humeur, elle utilisait la force. Aujourd’hui, la blonde était plutôt détendue. Enfin détendue…tout est relatif. Disons, qu’elle ne se sentait pas d’une humeur massacrante. Même si, la suite des événements aurait pu la rendre bien plus nerveuse !
Arrivant devant les écuries, elle ouvrit la grande porte, qui était le point de passage des cavaliers et de leur monture. Une odeur agréable vient à son nez. Un étrange mélange de foin frais, de paille plus ou moins souillée et d’avoine. Venait s’ajouter l’odeur d’essence. Elle se demandait d’ailleurs pourquoi cela sentait le liquide pour les voitures, motos et autres. Elle fronça les sourcils, puis se rappela de son ancien centre hippique. Il y avait une pièce, où étaient entreposées des boites de peintures, des outils, quelques panneaux inutiles qui étaient le résultat d’une plaisanterie entre gérants, et aussi la machine « Vent-Vent ». Mais qu’était-ce donc que cette machine ? Celle-ci était la plus célèbre chez les palefreniers mais aussi chez les cavaliers travailleurs qui nettoyaient et aidaient pour l’entretien des écuries. Pour la faire fonctionner de l’essence était utilisée. La jeune fille venait souvent dans cette pièce pour sentir cette senteur qu’elle affectionnait, surtout dans les garages. Mais dans ce lieu de bric-à-brac l’odeur y était très concentrée. De plus elle se mélangeait à quelques produits ménagées qui y étaient posés, tel que Sanytol. Ah ! Sanytol ! Isie ne put s’empêcher de sourire à ce mot. Sanytol était un désinfectant ménagé, auquel la senteur était très agréable. De l’eucalyptus mélangé avec une autre odeur inconnue, mais qui donnait tout son charme à ce produit.
Une bise aigre vint lui fouettait le visage. Elle sortit alors de ses rêveries. Il faisait vraiment froid dans ce pays ! Elle frissonna, et se précipita dans les écuries. Il y avait une chaleur qui ressemblait à toutes les chaleurs des lieux équestres. Une chaleur animale. Cette sensation d’ailleurs sur le visage était très agréable. A la fois très humaine, et paradoxalement très différente que celle dégageait pas les hommes et les femmes. L’allemande n’arrivait pas à décrire avec perfection ce qu’elle ressentait quand elle se trouvait dans des lieux équestres. Mais il y avait une magie, qu’elle ne trouvait pas ailleurs. Cette alchimie qui ne se créait pas avec les autres animaux. Le cheval ne se soumettait pas comme pouvait se soumettre le chien. Il n’était pas non plus indépendant comme le chat. Il imposait un tel respect que tous les cavaliers ont toujours eu une fois dans leur vie, une peur immense à l’idée de monter tel ou tel cheval. Cette peur de se retrouver à la merci d’une bête qui pouvait être imprévisible. Puis une fois sur son dos, le lien pouvait être très différent. Il y avait les bêtes de concours, pour certains, les bêtes de cours, pour d’autres. Quelques cavaliers étaient les objets des chevaux. Quelques chevaux les objets des cavaliers. Il y a le compagnon que vous voulez avoir à chaque cours, car il vous apporte tellement de joie. Celui que vous ne voulez pas du tout avoir, car sa puissance vous effraye. Mais les chevaux savent se faire aimer et se faire respecter. Au bout du compte, ils restent des amis pour la vie. On ne peut pas les oublier. Ni leur présence, ni leur absence, ni leur colère, ni leur folie, ni leur amour, ni leurs vices, ni leurs qualités, etc. Non, rien, on ne peut rien oublier d’eux.

Isie entendit l’hennissement d’un équidé. Décidemment aujourd’hui, elle s’emportait dans de nombreuses rêveries. Il fallait vraiment qu’elle se dépêche. Il fallait s’occuper d’Ardéco, et cela prendrait déjà un peu de temps, pas la peine de traînée encore plus ! Elle se mit à courir, d’un court pas. Elle reconnut le box de sa jument au loin, et accéléra sa course. Les écuries étaient sacrément grande comme même ! Et lorsqu’elle arriva devant le box de sa monture, son cœur battit un peu plus vite et surtout, un nœud se créa dans son ventre. Bien entendu c’est une image, mais elle sentait comme même une petite boule dans le creux de son estomac. Elle respira longuement. Aujourd’hui était un grand jour, mais elle ne devait pas se décourager. Pas maintenant du moins ! Mais comme évitant la cause de ses inquiétudes, elle se rappela qu’elle avait oublié ses affaires aux casiers. Cela prendrait bien quelques minutes, avant d’affronter l’alezane.
La blonde se retourna et marcha d’un pas lent vers les casiers qui n’étaient pas loin. Il fallait qu’elle se calme. La jument était sympathique, et bien dans sa tête. Elle devait arrêter de s’inquiéter pour un rien, vraiment. Cela ne ferait que la désavantageait vis-à-vis de l’équidé. Elle ouvrit son casier et sortit sa boîte de pansage, son licol et sa longe. Puis elle retourna voir sa Rousse.

La Russe posa sa boite sur le sol, et respira de nouveau un grand coup. Puis elle posa sa main sur le loquet et ouvrit le box. Tout de suite, la jolie jument la salua en s’approchant d’elle. Isie ne put s’empêcher de sourire. Commencerait-elle à aimer sa cavalière ? Les oreilles pointées en avant, les naseaux dilatés, la demoiselle alezane d’un coup de tête, poussa en arrière la jeune fille qui chancela mais ne tomba pas. Il faut dire qu’elle avait des sacrés appuies, dû à la danse classique. D’une main elle flatta sa monture, qui secoua légèrement sa tête, et fit voleter sa crinière et son toupet.

[Parole en allemand] « Alors demoiselle, on a décidé d’être gentille avec sa maîtresse ? » La jument tendit les oreilles en avant, comme si elle écoutait avec attention les paroles de la blonde. Celle-ci se mit à rire et passa sa main sur son chanfrein, puis entre ses naseaux. Elle s’approcha de la jolie rousse et lui colla un baiser sur sa joue. Puis elle laissa la porte du box entrouverte, pour laisser Ardéco observait ce qu’elle faisait et alla attraper ses affaires. La blondinette prit son licol et sa longe. La jument très intéressée par ce matériel qu’elle connaissait déjà, s’approcha, intriguée, de la main d’Isie qui portait cet « Etrange » chose en cuir. La demoiselle ne put s’empêcher de rire. Vraiment, elle faisait n’importe quoi la grande Rousse ! Mais dans le fond, l’allemande aimait bien ce rapprochement avec sa monture. Elle en était très heureuse.
L’alezane avait les oreilles en avant, reniflait le licol en cuir. Mais qu’avait-il donc ce licol ? La jeune fille s’exclama, faisant semblant qu’elle était en colère :

[Parole en Allemand] « Mais tu t’arrêtes avec ça ! C’est un licol, grande Cruche. T’en as déjà porté que je sache ? Oui, donc arrête ton cirque un peu. Idiote, va ! » Elle fronça les sourcils, mais deux minutes plus tard, elle caressait sa « Cruche », qui s’était désintéressée du licol. Puis, elle lui mit, lui tenant la tête, avec sa main, au niveau du front, et de l’autre, au chanfrein. La jument se laissa faire, habituée par ces mouvements. Doucement, la demoiselle la sortit du box et l’entraîna dans le couloir des écuries. Elle l’attacha à l’anneau qui était encastré dans le mur, et ouvrit sa boite de pansage. La Grande Rousse, pouvant bouger comme elle voulait, s’approcha de la boite ouverte, où la jeune allemande cherchait son étrille américaine. Elle souffla dans les chevaux blonds de sa cavalière, les oreilles en avant. Isie se releva d’un coup, effrayant l’alezane. Celle-ci releva la tête, les yeux roulaient dans leur orbite. La russe ne put s’empêcher de lâcher un petit « Oups » et doucement, elle avança sa main vers sa monture apeurée.

[Parole en Allemand] « Oh, oh….Calme Ardéco…Holaaa. » Elle accentuait ses voyelles, et les prolongeait. Cette technique était souvent utilisée en travail à la longe, pour indiquer à sa monture de ralentir. Mais cela permettait aussi de calmer certains chevaux. Les voyelles, comme « o » et « a » avait un son qui apaisait le cheval. La demoiselle l’avait appris lors d’un concours, par hasard. Elle s’était attardée près de la cafétéria, un sandwich dans la bouche et avait laissé son oreille se baladait. Mais passons. Sa main s’avança vers l’encolure de sa jument, qui contractait son corps. Elle la flatta, continuant de murmurer des petits « Oh ». Le résultat ne fut pas immédiat ! L’alezane continuait de lever sa tête, mais après de nombreuses caresses, de sa propriétaire, elle se détendit petit à petit. De son côté, sa cavalière n’était pas bien fière. Elle s’en voulait d’avoir ainsi effrayée sa jument, qui ne souhaitait qu’observait sa boite de pansage. Elle n’avait pas fait exprès. Cependant, elle n’était pas effrayée et au contraire restait très calme. Cela était un étrange paradoxe avec son attitude de d’habitude qui n’était pas très sûr. Quand elle sentait que le cheval se mettait en danger, elle reprenait le contrôle d’elle-même, et gardait un sang froid assez impressionnant. Une fois Ardéco calmait, elle la caressa longuement.

[Parole en Allemand] « Sa va mieux, ma puce ? Désolée ! Je ne voulais pas te faire peur comme ça. Allez calme toi, on va te faire une belle robe. » Elle s’écarta de son amour de jument, et prenant soin de ne pas faire de mouvements brusques, sortit l’étrille américaine. La jolie Rousse contempla l’étrille, mais se désintéressa très vite de cet outil qu’elle connaissait depuis bien des années.

[Parole en Français] « Tu me fais un cirque…pour le licol…mais pas pour l’étrille ? Coquine, va ! » Elle sourit à ses propres paroles. C’est vrai que sa « Cruche » étai un peu bizarre des fois. Elle faisait tout un cinéma pour le licol de cuir, mais pas pour l’étrille américaine. Elle entama le pansage. La jument n’était pas sale. Un peu de terre, mais rien de plus. La jeune fille eut vite fait de finir le pansage. Après l’étrille américaine, elle avait pris la brosse dure. Sa main parcourait le poil soyeux de sa monture. Sa monture ne bougeait pas. Ses oreilles étaient pointées vers le côté, ses paupières semi-closes, et ses membres décontractés. Elle s’était vraiment calmée depuis tout à l’heure. Comme quoi le pansage était indispensable pour la santé des chevaux ! Isie nettoyait fortement sur la croupe. Elle était sale, et ayant passée un coup léger avec l’étrille américaine, elle n’avait pas enlevé la poussière qui s’y était accumulés. Mais heureusement, la terre s’en allait petit à petit, laissant derrière elle, un beau poil d’hiver. D’ailleurs, il faudrait bientôt la tondre ! Mais pas tout de suite. Elle appellerait le vétérinaire aussi. Pour le moment, le maréchal-ferrant n’était pas de rigueur. Dans 1 semaine, peut-être ! Après en avoir finit avec la brosse dure, elle avait prit la brosse douce. Elle avait ainsi pu lui nettoyer les membres, qui étaient un peu sales. Elle passa rapidement la brosse douce sur le corps de la Rousse. Le poil semblait briller, mais ce n’était que l’imagination de la jeune fille. La robe était juste plus soyeuse, mais de là, à être brillante ! Il y avait de la marge. Et finalement, elle prit le cure-pied et entama ce que sa jument aimait le moins dans le pansage.

[Parole en Allemand] «Bon ! Tu vas être sage aujourd’hui ! Peut-être que tu n’en as pas envie, mais je m’en fiche, demoiselle ! » Elle glissa sa main le long de son antérieur et la Grande Rousse donna son sabot sans rechigner. Isie se félicita. Bah ! Oui, elle s’imposait et son équidé en était bien plus sage. Elle enleva la boue qui se trouvait autour de la fourchette. Mais alors qu’elle nettoyait le sabot de sa Princesse, celle-ci trépigna d’impatience. Elle bougea sa jambe, obligeant l’allemande, à se stabiliser contre son épaule. D’ailleurs, elle commençait à s’énerver elle aussi, des caprices de sa monture. Elle s’écria, tout en tenant fermement le sabot d’Ardéco :

[Parole en Allemand] « Pas possible ça ! Tu t’arrêtes ! Punaise, je vais t’enlever cette sale manie de gigoter quand je te cure le premier sabot. Parce que les autres, vu que je t’ai crié dessus, tu es relativement calme. Mais là ! Je ne supporte pas quand tu fais ça ! T’es vraiment bête quand tu t’y mets. » Elle lâcha le sabot, et tapa le cure-pied contre l’épaule de sa jument. Le coup était loin d’être violent, mais la Rousse semblait avoir comprit qu’elle « emmerdait » sa cavalière ! Elle se laissa donc faire pour les autres sabots, sans broncher.

[Parole en Allemand] « Et voilà, t’es calme pour les autres sabots ! Tu m’énerves vraiment ! » Elle balança le cure-pied dans la boite de pansage. Puis, d’un coup, elle partit vers les casiers. Elle bouillonnait de l’intérieur. Ardéco était une chieuse ! Elle avait de ses manies, qui insupportaient la blondinette ! Elle attrapa sa selle havane, son tapis vert émeraude, son amortisseur de couleur marron, sa sangle de la même couleur que sa selle. Puis elle prit sa muserolle croisée havane et une moumoute verte émeraude. Toute belle, elle sera.
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MessageSujet: Re: ARDECO ( Isie Tolkonovich ).   ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Icon_minitimeVen 2 Jan - 20:50

[Suite]

La demoiselle s’approcha de sa jument, et posa toute ses affaires à côté de la boite de pansage. Elle s’exclama alors qu’il était tant de passer aux choses sérieuses. L’alezane observa sa propriétaire, avec inquiétude. Il est vrai que les chevaux ne sont pas toujours très aimables avec la selle et le filet ^^ ! Elle mit ses oreilles en arrière, signifiant qu’elle ne souhaitait pas trop être monté. Et après, on croit qu’elle est calme et apaisée, cette petite Teigne ? L’allemande sourit, avec un regard de défis. Qui allait perdre entre elle et la Rousse. La rousse bien entendu. Enfin bon ! Elle prit le tapis.

[Parole en Allemand] « On va jouer à un jeu Ardéco ! Si j’arrive à te seller, je t’assure que tu vas subir, pour toutes tes manies qui m’exaspèrent. Si j’y arrive pas, je vais subir pour toutes mes craintes qui m’ont animés au début. Tu as remarqué que je suis bien plus sûr de moi ? Si oui, tu vas voir. Tu m’as énervé ma demoiselle ! T’as l’air d’être une petite caractérielle quand il s’agit de monte. Sinon, t’es calme, sauf pour les pieds, mais t’es sereine comme bête ! Mais dès que tu as vu la selle, tu as mise tes oreilles en arrière. Dommage pour toi, la selle tu vas la voir très, très, très souvent ! » Elle lui lança un air de défis. La concernée tapa son sabot contre le sol, et secoua nerveusement sa tête. Bah ! Elle allait se calmer. Cette Teigne n’était pas si Teigne ! Elle était bien dans sa tête, mais ne semblait pas apprécier être montée ! Enfin, l’allemande ce dit que sur son dos, elle péterait un bon coup en l’air, mais qu’après sa irait comme sur des roulettes. Apparemment elle essayait de tester sa propriétaire. Cela lui passerait ! Elle posa le tapis sur son dos, le ramenant vers l’avant pour qu’il recouvre son garrot.

La jument tapa de nouveau du pied. Elle commençait à un peu s’énerver. Elle était en chaleur ou quoi ? Isie ne comprenait rien. Un moment elle était calme, très douce, très sereine, et adorable et quelques minutes après, elle s’énervait et s’impatientait. Elle la flatta pour la rassurer. Elle utiliserait la force, mais aussi la douceur. Disons qu’elle ne céderait pas à ses caprices, mais la félicitera et la calmera aussi. L’alezane se détendit un peu. Mais pour combien de temps ?! Puis, elle attrapa la selle, et la plaça sur le dos de sa monture. Elle dégarrota, puis sentant que la bête commençait à se contracter, elle la caressa et murmura des petits « Calme ». Cela semblait marchait, car elle sentait sous sa main, ces muscles se détendre. Puis, elle resangla un peu. Là, la Teigne se retourna vers sa cavalière et fit semblant de la mordre. Tous les chevaux n’appréciaient pas qu’on les ressangle. Elle se rappelait que petite, elle ressanglait trou par trou et rassurait entre temps les chevaux qu’elle sellait. Maintenant elle était bien plus dure, et ressanglait jusqu’à ce que le cheval gonfle le ventre. Puis au manège, elle sanglait à fond ! Enfin à fond…Sans éviter de blesser l’équidé.
Ardéco gonfla le ventre, et la jeune fille s’arrêta à ce moment. Elle la flatta tout en murmurant :

[Parole en Allemand] « C’est bien ! Tu vois que tu peux être calme. Bien ma belle ! T’es une gentille. » Elle lui colla un petit bisou sur l’encolure. Avant d’avoir mis la selle, l’allemande n’avait pas oublié de mettre l’amortisseur. D’ailleurs il s’accordait parfaitement aux couleurs, et cela était ravissant pour la jument ! Maintenant, il fallait passer aux choses sérieuses : la muserolle ! Elle plaça la moumoute sur l’intersection de la muserolle qui allait s’appuyer sur le chanfrein, puis détacha le licol et mit simplement l’attache autour de l’encolure de la jument. Puis elle lui mit le filet. La Grande Rousse ne broncha pas !

[Parole en Allemand] « Pas possible ! Je pensais que tu allais t’énerver avec le filet, mais pas du tout ! T’es un amour ma Puce ! » Elle l’entoura de ses bras, et la flatta. Et des bisous ! Et encore des Bisous ! La blonde était amoureuse de sa jument, pas possible ! ^^

[Parole en Allemand] « Bon ! C’est pas tout, mais on doit aller au manège ma belle ! » Elle rangea ses affaires, enleva le licol de sa monture, et après avoir prit ses affaires, s’en alla vers le manège….


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MessageSujet: Re: ARDECO ( Isie Tolkonovich ).   ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Icon_minitimeDim 4 Jan - 18:39

NOTE DU TEXTE ; La Selle et Le Filet sont des amis de Longues Dates !
( + de 85 lignes)


    POINTS DE DISCIPLINES :.

    SOIN:
    9 Points / 9

    MORAL :
    9 Points / 9


    COMMENTAIRES :
    Personnellement, je l'aime bien . Je trouve que c'est un bon texte qui comporte du naturel, et ce sont ceux que je préfère . Cependant je ne comprends pas trop le pourquoi de ça . En faites .. Ardéco est censé être un amour en box, enfin expérimentée elle est calme et touti quanti ! Je ne comprends pas pourquoi elle aurait du ne pas tolérer filet et selle .. M'enfin
    Si j'avais un conseil ce serait sûrement de travailler davantage ta présentation parfois bouilli, et ton style . Rajouter des phrases un peu plus sublimées avec un vocabulaire moins banale .
    Bonne continuation ! =]
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MessageSujet: Re: ARDECO ( Isie Tolkonovich ).   ARDECO ( Isie Tolkonovich ). Icon_minitime

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