# Entraînements de:: Daniel Tarek Dohersten &. Salammbô des Arcans

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Daniel Tarek Dohersten &. Salammbô des Arcans # Entraînements de:: Daniel Tarek Dohersten &. Salammbô des Arcans Pension-cheval

Il chercha la rectitude et l’obtint. L’élégant cavalier trouva son entrée réussie et ce, grâce à l’impulsion qu’il avait insufflé à la jument, pour cela, il n’avait pensé qu’à la mettre en avant, toujours en avant, quoi qu’il se passe. Á cela il avait ajouté la position idéale, des jambes au contact et ajustées, un dos bien droit pour prévenir le cheval de la transition et un couloir de rênes fixes donc, des mains posée. Le duo approcha de I, lettre fictive du carré de dressage et Thommas se redressa, il ouvrit les épaules et resserra ses mollets, il n’en fallut pas plus. En i, Dernière Chance rompit au trot. La jument n’était pas stressée mais le brun sentit les muscles de sa monture tressaillir sous l’intense concentration qu’il lui demandait. Elle semblait calme et à l’écoute. Á nouveau, il se redressa et ouvrit ses épaules. Pour cette transition, car ils arrivèrent en x, point de salut, le beau brun, tendit ses rênes de haut en bas et serra ses doigts pour envoyer Dernière Chance sur le mors et la recevoir sur la main, ce qui, s’opposant au mouvement en avant, provoqua un arrêt instantané. Tout s’était fait sans brusquerie, le couple s’était arrêté en harmonie. Si l’on reliait les sabots de la jument d’un trait dans le sable, on aurait vu apparaître un rectangle parfait, les membres parfaitement parallèles entre eux, le poids correctement réparti. Le cavalier relâcha successivement ses doigts, ses éperons et enfin ses jambes, la jument resta sur la main, d’aplomb, la transition était réussie. La nuque étant le plus haut point et l’encolure étant soutenue, c’est ainsi que la jument se tint pendant les quelques secondes que durèrent l’arrêt du salut. Thommas tendit son bras vers le haut de forme qu’il portait et salua le jury d’un geste précis. Il se recoiffa de sa coiffe, gardant ses rênes dans une main puis les reprit et se prépara à la suite.

Le duo se prépara à la suite de la reprise. Le brun recula presque imperceptiblement ses jambes et un simple effleurement signala à Dernière Chance le départ au trot. Ils avaient longuement préparé cette méthode de transition et au départ, Thommas l’additionnait au code vocal, cela n’avait duré que le temps de deux ou trois répétitions, la jument avait vite compris. Quelques mètres à peine après l’altération, par une rêne d’ouverture et un soutient des jambes, pour empêcher que les hanches ne s’échappent d’un côté ou de l’autre, le cavalier demanda une volte en L, à main droite. Ils allaient donc vers V, l’incurvation correcte, juste de façon à ce que le nez de la jument soit à l’intérieur du cercle. Dosant la vitesse et la direction de sa volte par une rêne externe, Thommas dessina la volte, cercle rond, effectué avec une infinie précision. Il tourna le haut de son corps vers la droite, pour faire face à la direction à suivre. Revenu en L, le brun changea ses aides, écarta sa rêne d’ouverture vers la gauche et demanda une nouvelle volte, identique à la précédente, d’un soutient des jambes et de son buste tourné vers la nouvelle direction, P. Ses jambes gardaient l’incurvation et au changement de volte, à la moitié du huit de chiffre, le cavalier déplaça ses jambes, reculant l’extérieure pour obtenir une incurvation contraire à celle qu’il avait eue sur l’autre cercle. Tout au long de cet adroit huit de chiffre, Dernière Chance était restée placée, son chanfrein à la verticale par rapport au sol et avait gardé un équilibre exemplaire, aucun chancellement, aucun pas de travers ni sabot de côté.

Reprenant la rectitude avec laquelle il était entré en piste, le duo trotta vers A tout en ayant le souci du paraître. Lui resta droit, attentif et descendit les jambes. Elle, garda le chanfrein droit et garda une allure agréable à l’œil, sans ratures, ses pas égaux sur le sable se succédèrent. Le brun trotta assis tout en veillant à ne pas rebondir en selle, c’est pourquoi il gardait une assise souple. Ils étaient à main droite et sur la piste, Thommas veilla à bien faire entrer la jument dans les coins, pour ne pas bêtement perdre de points. En K, il prit la diagonale qui les mènerait vers M et allongea tout en gardant un encadrement et une impulsion conséquents. L’impulsion se caractérise par une meilleure flexibilité des membres postérieurs dans une action continue plutôt que saccadées et ce mouvement, il le sentit, sous lui, sous la panse de Chance. Conservant sa méthode des transitions douces, le brun recula très légèrement ses jambes et Dernière Chance comprit, elle couvrit plus de terrain, en conservant sa cadence de trot de travail, elle allongea ses foulées, jetant ses antérieurs loin devant elle. Tout ceci se fit grâce à une très grande impulsion de l’arrière-main, ses membres se mouvant toujours en un parfait parallélisme, le mouvement était équilibré et la jument descendit l’encolure, tout en l’allongeant elle aussi. Le jeune homme, assis d’aplomb dans sa selle, le regarde lointain, les reins et les hanches souples, les cuisses et les jambes fixes et descendues, le buste aisé, libre et droit, les mains droits, rapprochées et les poignets souples. Les coudes et les bras près du corps. Toutes ces précisions permettent au cavalier de suivre les mouvements du cheval, sans heurts ni contraintes, de cette façon, le cavalier peu user de ses aides imperceptiblement et donc, sans perdre de points vu que la discrétion des aides est vivement cotée. La figure les ayant fait changer de main, à leur arrivée en M, Thommas repris un trot de travail, cela s’effectua avec netteté et rapidité et à la lettre demandée. Rapidité ne veux pas dire brusquerie mais plutôt moelleux et douceur, un mouvement de main suffit. Dernière Chance restait légère en main, calme et gardait un placement correct, ce qui leur faisait marquer des points. Le duo dessina l’angle de la piste avec précision, de sa jambe intérieure, le cavalier donnait à la jument une incurvation qui leur permit d’entrer dans les coins.

Un peu avant C, d’une rêne d’ouverture et d’un placement de jambe, ainsi, l’intérieure à la sangle, l’extérieure légèrement reculée pour donner à Dernière Chance un arrondi qui lui permettrait un doublé sans défauts. Ils se retrouvèrent sur la droite CA et à ce point de la reprise, on abordait les cessions à la jambe, autrement dit, le déplacement latéral. Là, une bouffée de stress lui monta à ses joues qui rosirent. La jument le sentit et se précipita. Elle était presque droite, mise à part une légère flexion à la nuque, du côté opposé à la direction vers laquelle il se déplace, ici, vers K. Le cavalier aperçu donc l’arcade sourcilière et le naseau gauche de Chance. Donc flexion vers la gauche, d’ailleurs, la jambe gauche légèrement reculée derrière la sangle indiquait que l’on allait vers la droite. Thommas poussa les hanches vers la droite mais veilla à ce que les épaules précèdent toujours l’arrière-main. Il sentit les membres du côté intérieur chevaucher les membres du côté extérieur, ce qu’il faut ressentir pendant une cession. Le brun sentit que la belle se précipitait dans l’exercice et il la reprit sur sa rêne droite et dans ses jambes, lui demandant de ralentir l’allure. L’amplitude que le cavalier pu plus ou moins évaluer quand il arriva à la piste était de trente, trente-cinq degré, une bonne amplitude selon lui. Le stress de début de cession s’échappa et il pu se préparer à la suite qui promettait d’autres bouffées de stress. Pendant l’exercice, sa position avait été un peu hasardeuse, bien que les détails qu’il avait relevés présagent une note moyenne. Jambes descendues, genoux souples, main proches, contact et dos droit. Il lui manquait ce fameux regard lointain...

En K, la transition du trot vers le galop se passa sans encombre, cette allure intermédiaire entre le galop rassemblé et le galop moyen n’était pas des plus difficiles à obtenir de Chance. Dans cette allure, Dernière Chance s’apprête à des mouvements rassemblés, se présenta dans un bon équilibre, restant « dans la main », elle se porta en avant par foulées égales, légères et cadencées, les hanches restant actives. Les hanches actives soulignent l’importance de l’impulsion provenant de l’activité de l’arrière main. Et l’arrière main, dans cette reprise exécutée par Thommas et Chance, les hanches restaient justement actives, la jument marchait dans ses pas et gardait une mise en place merveilleuse du point de vue de son cavalier qui, un sourire aux lèvres, se remémorait la suite de la reprise. En A, il était conscient de devoir exécuter une serpentine. Mais de combien de boucles, de combien de mètres de diamètre ? Le vide complet. Il décida de faire une serpentine de cinq boucles, il divisa donc les soixante mètres du manège en cinq, ce qui lui donna un résultat de douze mètres. Il devait donc dessiner dans le sable, à l’aide d’une jument à l’apparence calme, une figure composée de demi-cercles de douze mètres de diamètre. Il se lança et recula sa jambe extérieure, incurvant Dernière Chance vers l’intérieur du manège. Le plus difficile pour le duo, dans cet exercice serait de garder à chaque boucle la bonne incurvation. Première boucle, le couple est à main gauche, Thommas doit mener la jument vers K. D’une rêne d’ouverture, il indiqua la direction, de sa jambe intérieure, il définit l’incurvation et de sa jambe extérieure, il maintint les hanches en place. Passant en D, il se situa par rapport au côté KAF et il constata qu’ils étaient bien parallèles. Á cette lettres, ils étaient bien droit mais dès le point fictif passé, le cavalier demanda une incurvation à droite à l’alezane. Elle résista un peu mais il parvint à ses fins et la fléchis comme voulu. Ils se trouvaient maintenant à main droite et il avait déplacé ses aides de façon à les rendre correctes à cette main. La serpentine se termina sans autres heurts que cette petite résistance de la part de Dernière Chance qui avait tout au long de l’exercice gardé un galop gauche et un équilibre exemplaire. Grâce à l’encadrement des jambes du brun, elle ne s’était pas couchée dans les courbes et avait à tout moment dans la figure engagé ses postérieurs et donc, avait marché dans ses pas.

Changement de direction changement d’allure. En H, Thommas avait demandé une transition du galop vers le trot à l’alezane qui s’était exécutée sans attendre, la netteté du changement d’allure épata le cavalier qui la trouva fortement réussie. Il lui avait fallu se redresser, serrer les mollets et ouvrir les épaules pour obtenir le meilleur d’elle. SR, doublé dans la largeur. Le brun fit une rêne d’ouverture gauche et recula sa jambe droite derrière la sangle, la jambe intérieure donna l’incurvation. Dans le changement de direction, le cheval doit ajuster sa convexité à celle de la ligne, ici, le doublé SR. Rester souple et suivre les indications du jeune homme sans aucune défense ni modification d’allure, de rythme ou de vitesse, voilà ce que l’on demandait à Chance. Mais la jument n’était pas du même avis et le tournant fut raté. Et quand Thommas, de sa rêne extérieure et d’un encadrement conséquent la remis dans le bon chemin, elle fit des manières et lâcha une ruade de mécontentement. Le cavalier lui colla bruyamment sa cravache de dressage sur la croupe en guise de remise dans la rectitude d’un doublé raté. Mécontent, il n’avait pas regardé à son engagement pourtant, il était bon puisque derrière le duo, sur le sable jaune, on voyait que les traces des postérieurs s’étaient superposées aux traces des antérieurs.

En B, la mise en main reprise, le cavalier pu envisager de demander à l’alezane un cercle de vingt mètres de diamètre. Il dépassa B puis d’une rêne d’ouverture se plaça sur le cercle, il l’ouvrit jusqu’au centre du manège puis le referma, gardant l’incurvation grâce à sa jambe intérieure. Avec sa jambe extérieure qu’il avait légèrement reculée au début du cercle, il empêcha les hanches de la jument de s’échapper vers l’extérieur de la volte. La convexité de la jument était tout juste bonne, il n’en fallait pas plus, le brun apercevait l’arcade sourcilière et le naseau intérieur de la jument. Grâce à l’activité que Thommas gardait sur le cercle, la jument engagea ses postérieurs et marcha dans ses traces. Il espérait que ce qu’il sentait sous lui plairait aux juges.

En A, le duo doubla en harmonie à la demande du brun, de sa jambe droite qu’il recula de quelques centimètres derrière la sangle, il demanda à Dernière Chance une cession à la jambe. Il la garda droite, sauf au niveau de la nuque ou d’une rêne d’ouverture il la pliait à gauche, du côté opposé au déplacement. Par contre, sa jambe droite resta à la sangle, pour empêcher la jument d’aller trop vite et dans cette optique, la rêne droite aidait à ralentir l’allure. La cession se terminait au niveau de la lettre E et à la ligne du quart. Là, Thommas changea ses aides et demanda une cession à la jambe gauche jusqu’en G. Pour cela, il recula sa jambe gauche et écarta sa rêne droite, pour indiquer la direction. De sa rêne gauche, il soutenu l’incurvation de Dernière Chance qui dans un élan d’enthousiasme souffla bruyamment. Il restait droit pour sauvegarder la rectitude de la jument et gardait une main légère mais ferme sur les rênes.

Quand il arriva en C, le cavalier, d’une rêne d’ouverture pris la piste à main droite et, fermant sa jambe intérieure, la droite, sollicita de la part de sa jument un trot actif et une mise en main amenant son chanfrein sur la verticale par rapport au sol. Il lui demanda également une incurvation à droite car à partir de C, ils étaient sur un cercle de vingt mètres de diamètre. Cela voulait dire qu’entre le mur à sa gauche et lui-même, il devait en rester dix, pareil pour l’autre côté. Il obtint de l’alezane un engagement sans trop de peine, simplement en activant les hanches et en demandant un trot de travail zélé. La jument ne se coucha pas sur la courbe du cercle mais se tint droite. Préparant son doublé à l’avance, Thommas plaça ses aides et pris le doublé CA dans la longueur. D’un léger reculement des jambes, il demanda à la jument un allongement. Il laissa glisser ses rênes pour que la jument allonge l’encolure, il l’encouragea de ses jambes et goûta à l’allongement. Un peu avant la lettre fatidique, il se redressa, ouvrit ses épaules et libéra sa cage thoracique. Il serra les mollets et joua un minimum dans ses doigts. En D, le duo s’arrêta net, sans ratures, une fois de plus. La jument ne bougea pas un sabot, d’aplomb sur ses quatre membres elle n’en eut pas besoin. Et, parfaitement immobile, elle pointa les oreilles en direction des juges, gardant une mise en main agréable à l’œil. Sa colonne vertébrale idéalement parallèle au doublé CA. Thommas s’empara de son haut de forme et avec un merveilleux sourire, il salua les juges. Après quelques minutes d’un salut sans heurts, il rompit au pas, rênes longues, le bonheur peint sur son visage.

Fait sur base de la reprise utilisée pour le concours de Dressage.

NOTE DU TEXTE
( niveau du texte )

POINTS DE DISCIPLINES :

SOIN:

MORAL :

COMMENTAIRES :

NOTE DU TEXTE
( niveau du texte )

POINTS DE DISCIPLINES :

SOIN:

MORAL :

COMMENTAIRES :

< Je ne pense pas t’avoir demandé cela, Sambô !

Validé by Ixia

Jeu 25 Décembre.

« Notes »

I ~ POINTS DE DISCIPLINES :

10 Points /18

II ~ SOIN:

4 Points /9

III ~ MORAL :

7,5 Points /9

COMMENTAIRES :

La jument se pointe, et dès qu'elle a remis pieds au sol elle repart dans une attitude parfaite. Un peu étrange comme situation, non ? Irl, mon poney a beaucoup tendance à chasser du postérieur un éperon un peu trop présent à son goût, et si vraiment ca ne lui plait pas il n'hésite pas à me donner une petite levade. Mais aucunement il repart ensuite sans se poser plus de question si je lui demande... Pas très réel, tout ça !
Aussi, je note l'absence de détente et un travail trop court de la part du cavalier. Une reprise ca dure quoi, maximum cinq minutes ? Donc cinq minutes de travail pour la jument aujourd'hui. Bof bof...
Mis à part ça, un texte sympa et agréable à lire, j'accroche.

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