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 Minerva di Amor & Lilly Violet

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Lilly Violet

Lilly Violet


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MessageSujet: Minerva di Amor & Lilly Violet   Minerva di Amor & Lilly Violet Icon_minitimeMer 24 Déc - 19:52

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    MINERVA DI AMOR


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Lilly Violet

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MessageSujet: Re: Minerva di Amor & Lilly Violet   Minerva di Amor & Lilly Violet Icon_minitimeMer 24 Déc - 21:55

LE CALME AVANT LA TEMPETE

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    Pour leur toute première scéance, Lilly avait choisi d'amener sa jument dans la carrière, où elle comptai lafaire travailler en longe avant de la monter, si tout se passait bien. Il était donc dans les environs de quatorze heures trente lorsque les deux femelles pointèrent le bout de leur nez dans la carrière. D'un tempérament assez chaud, Minerva, la belle jument baie, scrutait attentivement l'horizon, les naseaux dilatés. Visiblement quelque chose au fond de la carrière l'efferayait. Les arbres, peut-être... Quqoiqu'il en soit elle refusait tout simplement d'approcher ce coin maudit. Lilly eu vite fait de la calmer du mieux qu'elle pu, lui chuchotant des paroles réconfortantes et la coucounant un peu. Quand elle sentit que la jeune jument se détendait, elle lui déposa un baiser sur les naseaux, que la jument refoula avec un gros coup dans le nez. Ouïlle ! Puis elle parti nerveusement en pas de côtés, ses oreilles bougeant dans tous les sens. Lilly s'accrocha à la longe, tirant trop séchemment à son gout. Minnie se stoppa nette, la regardant l'air interloqué ; jusqu'alors, sa propriétaire s'était montré d'une douceur extrème avec elle. Elle ne comprenait probablement pas ce reviremment de situation. Interdite, elle laissa Lilly l'approcher. La jeune fille s'excusa de son geste brusque ; sa jument avait peur et tout ce qu'elle trouvait à faire était de la punir ! Voulant pardonner sa mauvaise conduite, elle emmena Minerva faire le tour de la carrière. La jument lui emboîta le pas, calmée. Elle regardait autour d'elle, l'air serein, comme une habituée de la maison. Les choses se compliquèrent toutefois quand il fallut passé à l'endroit que nous appelerons désormais le "coin maudit", à savoir l'autre bout de la carrière. Minnie fit de nouveau ses pas de côté, après avoir trépigné sur place. Elle cabra même un peu, cherchant par tous les moyens à s'échapper. Lilly s'éloigna avec elle ; elles allaient travailler dans l'autre partie et, pendant la reprise, la jument aurait le temps de s'apercevoir qu'aucun danger ne sortirai jamais du recoin.
    Après avoir fait la présentation totale des lieux, la jeune cavalière alla se placer en L et détendit d'une petite dizaine de mètres la longe qu'elle tenait dans les mains. Connaissant le système, Minerva s'éloigna, pour aller marcher dans une volte parfaitement ronde. D'elle même, elle courba son encolure jusqu'à obtenir un placé parfait. Lily put remarquer que l'empreinte de son postérieur dans le sable de la carrière arrivait presque au même niveau que celle de son antérieur, signe que la jument travaillait son dos lorsqu'elle marchait. La jeune maîtresse la laissa quelques instants à cette allure. Minnie levait de temps en temps la tête pour regarder le coin maudit ; et comme de bien entendu rien ne s'y passait, elle soupirait bruyamment et se remettait en place. Ses oreilles pointaient délicatement vers l'avant, démontrant comme un intêret pour le sol. Ses membres fins se déplaçaient avec agilité sur le sable de la carrière, sans jamais s'entrechoquer. Cela prouvait que la jument était vraiment en train de travailler, et non l'esprit ailleurs. Elle arrêta bien vite ses coups d'oeil vifs pour le bout de la carrière et finit par ne plus bouger une oreille. S'en était stupéfiant !
    Bien vite, Lilly demanda à sa monture, d'un claquement de langue, de partir au trot. Immédiatemment, la petite jument prit l'allure supérieure, comprennant instantanément les demandes de sa "tourneuse" xD . Elle avait une allure ample, comme beaucoup de trotteurs. Son port était fier et quelque peu vaniteux, comme les grandes dames. A présent, elle regardait partout, comme si ce changement d'allure avait changé les environs. Un monsieur accoudé à la barrière l'intéressait tout particulièrement. Lilly dût la rapeller à l'ordre plus d'une fois, jusqu'à ce que la jument ne daigne enfin l'écouter et bosser convenablement. Sa cavalière la laissa un bon moment au trot ; peut-être un quart d'heure. Puis elle la laissa repasser au pas. La jument semblait érintée, mais repris vite du poil de la bête. Quand, cinq minutes plus tard, Lilly lui demanda un départ au galop, elle parti à toute vitesse, avec un joli coup de cul en prime. Mais sous la demande de sa cavalière elle ralentit bien vite l'allure, pour se cadencer à une vitesse normale. La jeune propriétaire la laissa à cette allure, histoire qu'elle termine totalement de se défouler. Puis elle la repassa au pas et lui demanda l'arrêt, qu'elle obtint aussitôt. Les naseaux dilatés, Minnie respirait fort. De la transpirations commençait à suinter, ses poils étaient humides. Son regard était vague et ses oreilles inactives. De sa bouche coulait un filet de bave blanche. Autant dire qu'elle était fatiguée... Sa maîtresse la laissa donc marcher en main cinq bonnes nouvelles minutes ; elle lui parlait. Et peu à peu, la jument récuperait son souffle. Lilly pû en conclure que la jeune jument avait une très bonne récupération.
    Elle l'arrêta lorsqu'elle sentit que la jument avait reprit suffisamment de force. Elle détacha la longe et la lança au loin, sans pour autant effrayer sa jument. Puis elle la caressa doucement et monta en selle. Ce fut le début des problèmes... Minerva se mit à reculer nerveusement et, avant que sa propriétaire n'ait eu le temps de la calmer, un balança un coup de cul sec et nerveux. Puis elle parti au pas, une Lilly hébétée sur son dos. Mais la jeune fille, en bonne cavalière, reprit bien vite le mouvement. Elle prit ses rênes et mena Minnie vers la piste. La seconde difficultée fut là, la faire aller sur la piste, tout une histoire ! La jument bougeait malicieusement ses oreilles, changeant tout le temps d'optique d'horizon. Après de multiples rênes d'ouverture, elle consentit tout de fois à prendre place sur la piste extérieure, au grand soulagement de Lilly. Mais, au bout d'une vingtaine de pas, elle s'arrêta net et recommença à reculer. Préparée, Lilly lui assema un coup de cravache de réprimande, si bien que la jument ne leva pas les fesses. Elle parti dans un trot saccadé, bien différent de la superbe allure de tout à l'heure. Lilly, pour se remmettre au contact avec la bouche de la belle monture joua dans ses doigts, comme on le lui avait appris. Jusqu'à présent, elle n'avait jamais monté de cheval aussi compliqué ; elle était désorientée. On lui avait pourtant dit que la jument aussi sage soit elle au boxe se révélerait une pure peste lors des première scéances. Lilly espérait que ce sale caractère ne serait qu'une passade... Elle arriva toutefois bientôt à un résultat, la jument se pliant à la main. Elle rejoignit naturellement la piste et devint toute calme. Les dix minutes suivantes furent des plus agréables, avec une jument aux allures d'ange. Sa cavalière n'en croyait pas ses yeux ; elle obéissait au moindre de ses ordres ! Le calme avant la tempête... Car dès que Lilly plaça ses aides pour le départ au galop, relâchant un peu ses rênes pour que Minnie ne soit pas gênée dans son balancé de tête, la jument parti comme une folle, dans une série de coup de cul. Et la chute fut brusque. Sans comprendre quoi que ce soit, Lilly se retrouva les fesse dans le sable. Et Minerva, sadique, vint s'arrêter à côté d'elle, une lueur de malice dans ses yeux sombres. Elle avait les oreilles bien droites, fière d'elle. La jeune cavalière se releva immédiatement et monta en selle. Elle prit ses rênes et plaça ses aides pour un nouveau départ au galop, s'attendant aux nouvelles fantaisies de sa jument. Mais rien, que dalle, nada. La jument parti au petit galop, le plus calmement du monde. Elles galopèrent trois minutes puis Lilly l'arrêta et la laissa reprendre son souffle, rênes longues.
    Au bout d'une dizaine de minutes à papoter, la cavalière mit pieds à terre et fit un gros calin à la belle baie. Puis elle récupéra sa longe et elle prirent, tranquillement le chemin de l'écurie.
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