[Libre] Découvre le domaine dans la magie de l'hiver

Gabriel, la laisse de Dubay autour du cou, se baladait d’un pas tranquille dans un des nombreux parcs de San Francisco. Le petit chiot gambadait dans la fine couche de neige qui recouvrait tout. La ville figée dans ce froid polaire était magnifique. Il rappela la chienne qui se précipita vers lui immédiatement.

C’est bien ma fifille

Il caressa le doux poil et l’attacha. Il sortit du par cet se retrouva devant le Marché de Noël, il avait souvent eu envie d’y aller mais n’avait pas encore trouvé le temps. Il regarda le petit panneau, qui faisait un peu tâche, il faut l’avouer, devant le sorte de portique joliment décoré de lumière et de guirlande d’un rouge profond. La petite pancarte annonçait que les chiens en laisse étaient acceptés. Il sourit et s’engouffra entre les premiers chalets, Dubay sur les talons.

Une odeur forte de sapin régnait dans l’air, chaque petite maison de bois était décorée, les vendeurs arboraient tous un sourire sympathique et le canadien se sentait très à l’aise dans cet atmosphère. La petite chienne bouvier bernois, elle semblait épuisée et malgré son poids assez imposant, le beau brun la pris dans ses bras, les pattes de devant posées sur son épaule et les bras croisés sous ses fesses. La boule de poil paraissait ravie de sa nouvelle position et regardait tout avec un œil curieux. Le sourire aux lèvres et parlant à son petit bonheur, le jeune homme continua à marcher, allant d’étales en étales. Le marché était presque vide et les marchants était bavard.

–Oh, le beau chiot ! Quel âge a-t-il ? D’où vient-il ? Il est à vous ?

Il répondait, mais ces questions commençaient à l’ennuyer profondément. Aussi s’éloigna-t-il un peu, après s’être acheté un café. Il reposa son chien et s’assit sur un banc. Une jeune fille voyageait au loin mais il n’y prêtait que peu attention jusqu’à ce que Dubay tire sur la laisse et commence à lui sauter dessus pour lui dire bonjour alors que la demoiselle passait devant eux.

Dubay ! Arrête !

Sentant le tonnerre dans la voix de son maître, elle retomba sur ses pattes et se coucha devant lui, s’aplatissant le plus possible et se cachant la tête entre les jambes de Gab. Impossible de lui résister… Il s'accroupit et la caressa.

Désolé Mademoiselle, elle est encore jeune et assez jouette.

Le canadien attrapa la main fine que la demoiselle lui tendait. Comme à son habitude, son regard noisette curieux fit le tour de la jeune fille en un quart de seconde. La brunette n’était pas grande, son teint mat annonçait des origines du sud, dans ces pays où le soleil à finit de modeler les hommes et ses yeux d’un bleu profond captivèrent les siens pendant une longue minute.

- Bonjour ! Encore désolé…, dit-il en attrapant sa main tendue.

Il la vit rougir et se pencher pour caresser Dubay, sans doute pour cacher sa gêne. Elle s’excusa et sa voix, le surpris un peu. Malgré sa fine analyse, il s’était trompé sur son pays natal. Il reconnaissait comme un petit accent, qu’il connaissait. Le beau brun fouillait son esprit à la recherche de l’information, manifestement bien cachée. Soudain un éclair passa dans sa tête, image blonde, sa colocataire Isie était allemande et avait le même genre d’accent ! Il sourit en songeant qu’il aurait fait un bon détective avant de répondre amicalement.

- Vous ne me déranger pas du tout !

Gab se pencha et rattacha sa chienne pour s’assurer qu’elle ne repartirait pas à l’aventure pour sauter sur de parfaits inconnus et salua la jeune fille qui semblait désireuse d’en finir avec la discussion. Si c’était le cas, il ne voulait en aucun cas insister, sinon, elle trouverait sans doute une façon de le retenir pour rester en sa compagnie.

[désolé du retard, gros problème d'internet, et de famille =s]

La jeune allemande très hésitante parvient à s'assoir à côté du jeune homme pour regarder le petit chiot et le caresser, elle y était très attirer, comme par tout les animaux, quand le maitre lui avait dit qu'elle ne lui dérangait pas, au fond d'elle, cela lui faisait plaisir, parce que peu de gens pourrait l'accepter comme elle est, très mysterieuse et pas du tout bavarder, mais même si peu de personne la cotoye, cela ne lui dérange pas trop pour autant, elle n'est pas anti-social, elle est juste comme elle est ...
La main tendre de Maelle caressait longement le doux poil du bouvier, dont celui-ci semblait apprécier, mais l'étudiante resta tout de même attentive aux réactions de cette petites bêtes, parce qu'à la longue, le chio pourait en avoir marre.
Assisse un peu tendu sur le banc, elle garde le regard sur le chiot, un main le caresse, l'autre entre ses cuisses pour la réchauffer, elle était toute serrer contre elle-même, n'osant pas trop bouger, mais avec les secondes qui s'écoulaient, elle oublia vite sa gêne de silencieuse, et s'amusait bien, d'un côté, à caresser le bouvier.

-Qu'elle âge a-t-elle?

Maelle posa doucement son regard sur celui du jeune homme à côté d'elle, en retirant rapidement sa main du chiot, en la mettant à côté de l'autre toujours entres ses cuisses.
Le froid empire de plus en plus, son nez devient gelé, elle ne le sens presque plus, elle a l'impression qu'il soit rouge, en y pensant, un grand frisson lui parcourus le corps tout entier, partant des orteilles, jusqu'à la racine des cheveux.

Gab regarda la demoiselle plutôt étrange qui ne se lassait pas de caresser Dubay. Elle semblait beaucoup aimer le petit chiot qui soupirait de plaisir sous les papouilles. Les yeux fermés, la jeune chienne se laissait aller sur le sol. Le canadien reporta son attention sur la jolie allemande. Elle était absorbée par sa tâche, n’avait d’yeux que pour la grosse boule de poils noirs, blancs et fauves. Il sourit en prenant tout son temps pour étudier le physique de la belle aux cheveux d’un noir de jais. Elle avait une jolie silhouette, mais à voir comme elle se tenait, il conclut qu’elle devait être des plus timides. Elle avait à présent glissée une main entre ses cuisses puis après quelques minutes laissa l’autre aller la rejoindre. Elle tourna la tête vers lui et demanda d’une voix gênée.

- Qu'elle âge a-t-elle?
- Elle aura un an le 15 janvier…

Il sourit et une bourrasque de vent arracha un frisson à la demoiselle. Sans même réfléchir, il lui attrapa les mains, les enfermant dans les siennes. Les doigts de la jeune fille étaient gelés alors que les siens étaient chauds. Il ne réalisa son geste qu’une minute plus tard et chercha les yeux magnifiques de l’allemande pour l’interroger du regard. Peut-être serait-elle gênée par cet acte irréfléchi… Mais Gabriel en avait marre de tout le temps retenir sa personnalité amicale devant les autres.