THOMMAS THOMPSON

DOSSIER DE THOMMAS THOMPSON .

I / CARTE D'IDENTITÉ ..

NOM DE FAMILLE : THOMPSON

PRÉNOM : THOMMAS

AGE :

18ans

DATE ET VILLE DE NAISSANCE : 6 août 1990, New York

NATIONALITÉ : Américaine

II / PSYCHOLOGIE ..

CARACTÈRE :
On a beau dire que les Américains sont pressés, grossiers et mal élevés, l'exception confirme les rumeurs. Thommas Thompson, jeune homme faisant partie de la moyenne bourgeoisie nous prouvera, si vous prenez le temps de le connaître, qu'il n'est pas comme l'on décrit le typique Américain d'Amérique. Il a bien plus de valeur qu'un grossier personnage, bien plus d'intelligence qu'un de ces "Taxidrivers" Américains. Froid à l'abord, il se différencie des New-Yorkais, mais par son attachement au travail, sa bonne volonté il s'en rapproche, eux qui ne vivent que pour ça. Thommas n'est pas timide mais inaccessible, il est mordant aux premiers contacts, parce qu'il juge peut-être trop vite les gens selon leurs apparences et manière d'être. Il se révèle cependant être un excellent ami et un coeur perdu..

DESCRIPTION PHYSIQUE :
Américain mais pas "huge" (énorme), non ! Thommas est un jeune homme qui tient à sa ligne et cela se voit. Il a le souçi du paraitre et aime à s'habiller tout en élégance même s'il ne porte pas le smooking en temps normal. Du haut de son mètre quatre-vingt, il fait craquer les demoiselles mais ce qui le caractérise le plus et sans doute son regard métallique. Le bleu presque gris de ses yeux agis tel un aimant en manque d'électron. Son visage plutôt de bonne composition est presque constamment éclairé par un sourire mi rieur, mi charmeur, ses cheveux sont d'un agréable chatain que je décrirais de clair. Quand le jeune homme se déplace, c'est tout en souplesse, un halo semble l'entourer et tout autour de lui, les êtres semblent plus sereins, presque apaisés. J'en déduirais alors que Thommas est de bonne composition physique, seuls ses orteilles quelques peu torchés et longs à son goût lui mènent la vie dure.

QUALITÉS ET DÉFAUTS :

III / YOUR STORY ..

HISTOIRE :
Un passé plutôt noir, parsemmé de petits bonheur mais noir quand même. Un père absent, une mère trop tôt décédée puis à côté de cela, un grand-père plein d'amour et une jumelle adorable. C'est au milieu de sa soeur et de ce papy-gâteau que Thommas grandit et vieillit. Cependant, quelques jours avant de fêter son dix-septième anniversaire, son grand-père décéda, les laissant, sa soeur jumelle et lui, dans un pensionnat qu'il n'avait lui même pas choisit. L'histoire était passée devant un juge et les deux adolescents seraient séparés et placés en pensionnat. Thommas dans un pensionnat de jeunes garçons, sa soeur loin de lui, dans un pensionnat dirigé par des soeurs. Á sa majorité, le garçon sortit enfin de son enfer personnel et retourna New-York et les alentours pour retrouver sa soeur mais entre- temps, il s'inscrit à l'Académie de Training Helps où il espérait décrocher un emploi de professeur.

LIEN DE FAMILLE DANS LE RPG ?

LIEN DE FAMILLE EN GÉNÉRAL

YOUR SELF ..

PRÉNOM ET PSEUDO : Céline & TT'

MONTES-TU A CHEVAL ? : Évidemment

GALOP OU DIPLÔME : Étrier d'or et Premier degré d'attelage.

AGE : 16ans

SUGGESTION SUR LE FORUM ? : Il y a bien longtemps, Th' exista, TH mourrut, une fois, deux fois, trois fois. Mais aujourd'hui, Training Helps renaît de ses cendres, grâce à une équipe que je ne connaît pas entièrement. cela faisait longtemps déjà que j'attendais l'ouverture de Training Helps version Parfaite !

OU AS-TU CONNU LE FORUM ? : Fidèle membre de Th

AVATAR : Jensen Ackles

MULTIPLE COMPTE ? Non

CODE :

26

QUEL GRADE PENSES-TU AVOIR ? : Celui que vous semblerez bon de m'attribuer.

TEXTE D'ÉVALUATION

Obligatoirement

Il vient..

Monsieur, madame,

L'expérience suivante et la mienne, ma vie n'est pas très reluisante. J'ai été placé en internat pour des raisons que je ne citerai pas, par douleurs personnelles. M'en voilà sortit et je me présente ici, pourquoi ? Simplement parce que j'aime ces crinières colorées, j'aime ses crins divers, j'aime m'en occuper. Mon plus grand désir est d'inculquer à des enfants, à des adultes le même enseignement de l'équitation que j'ai reçu il y a treize ans d'ici. Leur inculquer une passion, tout en leur donnant l'envie de satisfaire aux besoins d'un animal si beau et si puissant que le cheval, tout un rêve, le point final d'une vie, la mienne.

Je vous prie Madame, monsieur, d'accepterde lire cette expérience, de partager le bonheur auquel elle m'a exposé.

« -Le directeur à Thommas- Monsieur Thompson, que faites-vous ? Monsieur Thompson revenez, ce cheval n'est pas à vous, vous n'avez pas le droit... Je pourrai vous faire un procès jeune homme !

‘’ La pouliche renâclait, l’homme qui la tenait lui avait précipitamment passé un licol puis l’avait sortie et avait posé sa main sur le dos de celle-ci, délicatement, certes mais un peu rapidement à son goût, elle n’aimait pas les hommes ni leurs manières brutales. Ses sentiments envers cette race étaient donc des plus négatifs. ‘’

Thommas n'entendit pas la fin de la phrase que le gérant du centre équestre avait prononcée, il ne voulait rien entendre de la part de cet homme et était déjà aux portes du carré de Dressage. Il n’aimait pas ce genre de personnes qui se prenaient pour des grands alors qu’un simple pansage était une matière inconnue pour eux. La voix portait loin mais le jeune Américain n’entendait que ce qu’il voulait bien entendre et cela, il ne voulait pas l’entendre. Le garçon que cet homme appelait avait la main posée sur le dos d’une jument noire, un cheval dont personne ne voulait. Cette bête avait pourtant de l'allure et, le brun en était certain, du talent. Il lui avait suffit de contempler la pouliche au pré pour évaluer ses compétences, celle-ci utilisait chaque chose apprise pour se défendre des hommes, de ces bipèdes qui la malmenaient et l'enfermaient à longueur de journée. Il le savait, elle les détestait tous, lui compris. Il est vrai que le centre équestre qui l'avait achetée, lorsqu'elle n'avait que six mois n'était pas un endroit très renommé et je dois dire que les chevaux y étaient traités d'une façon assez surprenante, Thommas le savait et désapprouvait ces méthodes. Le beau brun ne portait ni bottes ni bombe d'équitation, il avait sortit la jeune jument à l'improviste, sans en parler à son propriétaire, un gros bourgeois qui espérait la faire concourir dans les carrés de dressage les plus prestigieux pour gagner encore plus d'argent qu'il n'en avait déjà. Il haïssait ces personnes. Le problème, cette petite ponette était une ingérable, la monter était une chose tout à fait possible mais lui faire faire un exercice selon notre propre désir en était une autre. Et cela, monsieur Thompson l’avait remarqué à force d’assister aux sorties de la charmante demoiselle. C'est pour cela qu'il avait voulu la sortir au grand air, la monter de façon douce, apprendre à la connaître, à cerner sa personnalité. Un grand fan d’éthologie me direz-vous donc, oui, douceur était son premier atout, patience son second. Et cela, il aimait. Il était rare de voir la demoiselle en dehors de son box, sinon au pré et chaque fois que quelqu’un, même de doué la montait, le cavalier en question faisait ses adieux dès la descente de selle tellement la jument était désagréable et contrariante. L’américain fit pivoter la barrière de bois exotique du carré extérieur, gardant une main sur le dos nu de la petite jument. Il referma derrière lui, espérant ne pas être dérangé tout au long de sa séance.

« -Le directeur à Thommas- Thompson rentrez cette jument, vous aller mordre la poussière ! Rentrez-la au box, vous n’avez aucun droit sur elle, elle ne vous appartient pas.

Thommas regarda dans la direction de celui qui l’interpellait à nouveau, cet homme était toujours juché au sommet de la petite côte qui descendait en pente douce vers le carré ouvert, un directeur de centre équestre qui ne connaissait absolument rien aux chevaux, un pitoyable avenir attendait donc ce manège rural. Une lueur de haine brillait au fond des yeux du jeune homme qui éprouvait les sentiments les plus mauvais envers cette ordure. Répondre aux questions n’était pas l’activité préférée du jeune homme, il aurait pourtant bien répondu un « pas encore, d’autant plus qu’il détestait cet ignare plein de fric, il préféra quand même laisser le vent porter jusqu’aux oreilles de Monsieur son inexistante réponse. La robe de la jument, d’un noir de jais était terne et salie par la poussière, le manque de soin apparaissait donc à l’œil de n’importe qui. Ni selle ni bride n’ornaient son corps, juste un fin licol de corde, un licol éthologique. Pour Thompson, aucune méthode de dressage, aucune entrave ne réussissait mieux que la façon douce, dite éthologie, auprès des chevaux. Une légère brise parfumée de chèvrefeuille arrivait aux naseaux de la ponette qui l’intercepta en un mouvement de fhlemmen et l’analysa longuement, l’odeur ainsi bloquée dans la cavité de son appareil respiratoire. Thompson enleva sa main du dos de la petite fougueuse et défit le mousqueton qui reliait sa longe au fin licol de la jument, lui offrant ainsi une vague de liberté que celle-ci prit comme une invitation. Elle hennit furieusement, la haine au cœur. S’enfuyant telle une flèche noire, la contrariante pouliche galopa jusque dans le coin le plus reculé de la carrière, où elle se plaqua contre la planche de bois qui séparait le sable fin de la piste de l’herbe fraîche du pré jouxtant le carré. Thommas marcha d’un pas rapide jusqu’au centre de la carrière, fixant ainsi la lettre x, il appela la belle de son nom, Aifha Rouanita De La Roche Pausay, ne prononçant évidemment que le doux prénom d’Aifha, le reste étant trop long à retenir pour un cheval.

« -Thommas à la pouliche- Aifha viens par ici, toute douce ma belle.

’ Il m’appelle, ma fine tête se dresse, se découpant dans le ciel d’un bleu azur. Jamais je ne lui obéirais, ces hommes ont des manières que je n’aime pas, ils me malmènent et m’enferment. Ils me font manger ce grain qui me semble sans saveur par rapport à la belle herbe de mon enfance... Je n’aime rien de cet endroit. ‘’Relevant sa petite tête intelligente, la jument ne bougea pas, plantant chacun de ses quatre sabots dans le sable fin. Le jeune homme avança d’un pas, levant la main dans laquelle il tenait toujours la longe, cherchant à faire fuir la jument d’un coin à l’autre. La pouliche détala vers le coin suivant, couchant ses oreilles sur sa nuque, fouettant l’air de sa queue, l’air furieux. Thommas reprit le même scénario et chassa la jument dans l’autre coin, obtenant d’elle un regard chargé de haine. Aifha venait de dévier du coin, faisant mine de charger le cavalier d’un galop magnifique. Dérouté, il agita sa longe et elle dévia à nouveau, ne rejoignant pas le coin, cette fois. Décrivant des cercles dans un galop furieux, la jument encercla le bel américain, lui tirant un charmant sourire qu’aucune demoiselle n’avait encore réussi à lui tirer. Peu à peu elle ralentit son galop, repassant par moment au trot. Elle résistait cependant, tardant à allonger l’encolure et à baisser la tête, tardant aussi à exécuter ce si caractéristique jeu d’oreilles. Le jeune homme attendit patiemment, jouant de sa longe pour lui faire garder le trot. La jument commençait pourtant à se lasser, changeant sans cesse d’allure, Thompson eut pitié d’elle et après quelques changements de main pendant son travail, il la laissa repasser au pas et essaya de lui refixer la longe au licol, ce qu’elle n’accepta pas, secouant la tête, plaquant ses oreilles contre sa nuque et s’échappant à nouveau. L’américain repris sa longe et la remis au trot, la laissant lui tourner autour. Au cours de son travail, il avait pu remarquer une faiblesse au niveau de l’antérieur droit, elle ne boitait pas mais son membre était plus faible que les trois autres, la gênant imperceptiblement. Au bout d’un moment, il la fit changer de main, levant sa longe vers le ciel, s’approchant d’elle. La pouliche reprit son galop à l’autre main, galop que Thommas constata être sur le bon pied, chose qu’il n’aurait pas à lui réapprendre si on la lui laissait monter.

« -Thommas à la pouliche- Je vois que les hommes t’ont fait beaucoup de mal, tu les crains Aifha, tu en as peur. Tu ne te soumets pas à moi, même si je ne t’ai jamais malmenée, tu ne t’approche pas car tu me crains, jolie pouliche.

La noire grinça des dents, baissant centimètre par centimètre son encolure, jouant de ses fines oreilles de ponette, arrêtant d’agiter sa queue, se soumettant à présent à l’attitude de son désormais maître. Thompson cessa de la chasser de sa longe, l’invitant à s’approcher. Il se tourna dans une autre direction, se soustrayant à la vision de la jument ainsi nue de sa force de caractère. Le jeune américain s’accroupit sur le sable jaune du carré, se montrant inoffensif, se laissant dénuder de sa puissance. Le voyant aussi nu qu’elle, dénudé de force et de puissance, la pouliche s’approcha, un brin hésitant, un soupçon curieux. Posant délicatement sa tête sur l’épaule de Thommas, elle souffla une goulée d’air chaud dans le creux de son oreille, lui faisant ainsi remarquer qu’il avait entièrement gagné sa confiance de ponette difficile. Murmurant à la pouliche, il lui souffla quelques mots doux :

« -Thommas à la pouliche- Tout au fond de moi, je savais que tu te soumettrais, je ne suis pas un homme tel ceux qui t’ont dressée, je ne suis pas du genre à utiliser des mors de plus en plus durs à la moindre incartade, je ne suis pas du genre à te faire sauter des obstacles plus hauts que tes capacités ne te le permettent. Et si je porte des éperons quand je suis en selle, ce n’est pas pour te punir, c’est pour affiner mes demandes... Je me sais juste et fidèle envers les chevaux et je voudrais te faire la promesse d’un lendemain. Laisse-moi te monter demain, devant celui qui a tout commandé pour toi depuis ta naissance.

Aifha recula d’un pas et sembla évaluer la proposition, dans ses yeux s’alluma une étrange lueur. D’un geste doux, elle attrapa le col du polo ligné de Thommas et le tira comme pour le mettre debout. Ce dernier se leva et épousseta son vieux jeans élimé, se passant la main dans les cheveux, il parût soudain tout étourdi. Fixant la longe au licol de la jument, il en fit une paire de rênes, sautant délicatement sur son dos encore fragile. Elle avait cinq ans et aucun des cavaliers sélectionnés par son propriétaire ne l’avait montée plus d’une fois, elle les dégoutait l’un après l’autre, leur faisant regretter leur soi-disant compétences. Aujourd’hui, Thommas était sur son dos et elle semblait s’en accommoder, appréciant le fait qu’il ai prit le temps de faire connaissance avec elle avant de l’enfourcher. L’adolescent avait une certaine aisance en selle et son travail d’assiette était remarquable, il connaissait la juste valeur de cette aide et s’en servait correctement. Le jeune homme lui fit faire quelques tours de pas, jugeant cela suffisant puis d’une pression des mollets lui demanda le trot, gardant une position irréprochable, tout le corps allongé vers le bas, jambes au contact et genoux arqués de façon à épouser les formes de la jument, regard fixe et lointain, dos droit et tonique, mains basses, gardant le contact avec la jument. Le trot de la ponette n’était dans un premier temps pas fort agréable à suivre mais elle ralentit un peu, suivant la demande de l’américain qui, pressant les genoux contre les flancs de sa monture et ralentissant le rythme de son bassin, lui demanda un trot plus souple. Une rêne d’ouverture, la jambe intérieure à la sangle, l’extérieure légèrement reculée, les mains toujours basses et le dos droit, le regard suivant son itinéraire, la jument connaissait la volte. Durant cette même volte, la jument se mit en main, le chanfrein à la verticale du sol, engageant presque imperceptiblement ses postérieurs. Thompson la félicita de paroles douces :

« -Thomas à la pouliche- Une ponette comme toi, on n’en trouve pas à chaque coin d’écurie, raison de plus pour prendre soin d’une telle merveille. Ton propriétaire n’a su que faire de tes caprices et t’as rendue méchante, te dégoutant des hommes et de la gente humaine. Je suis désolé pour toi ma belle et j’espère te redonner goût à cette vie de cheval domestique. Tu connais les bases mais il te faut quelqu’un de responsable sur ton dos, quelqu’un de doux.

La pouliche pointa ses fines petites oreilles, montrant la justesse du compliment. Elle n’y était pas habituée et si on avait eut une femme en face de nous, on aurait pu la voir rougir mais la ponette se contenta de la drôle de lueur, tout au fond de son œil. Les aides qu’il avait placée étaient justes et Thommas constata un changement dans son trot, il était plus confortable, plus élastique, il sourit et se sentit lui aussi rougir de plaisir, la belle comprenait ses pensées. Ayant à son goût exécuté assez de voltes et de cercles, l’américain demanda le galop, exerçant une pression de la jambe d’impulsion, gardant le dos droit, le regard fixe et les mains basses. La jument partit au galop, n’oubliant pas d’exécuter son formidable coup de cul qui aurait d’ailleurs mis le cavalier par terre s’il n’avait possédé une certaine aisance à cru. Foulant ensuite le sable d’un galop sans erreurs, la jument se plia aux exigences de Monsieur, exécutant cercles et longueurs suivant sa propre envie, ne se braquant pas aux rênes d’ouvertures. Thompson serra les genoux, se grandit dans sa selle et se tint bien droit, demandant le trot à la ponette, elle comprit mais n’obéit pas, accélérant le galop. Le jeune homme du sévir et se servit de ses doigts, pressant les rênes dans ses mains, reprenant et relâchant légèrement la longe. Elle dut finalement respecter l’ordre de son cavalier et repasser au trot, pompant comme une machine à vapeur.

« -Thomas à la pouliche- Tu n’écoute pas demoiselle ! Regarde dans quel état tu te mets, qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? Je te demande le trot, tu accélère ton galop. Il va falloir mieux obéir mistinguette !

Les transitions suivantes furent meilleures après le sermon de Thommas. La pouliche réagit mieux aux aides placées par le jeune homme et y obéit plus vite, repassant à l’allure désirée presque aussitôt. Thompson eut cependant encore quelques difficultés avec ces fameuses transitions et y consacra un certain temps, soignant particulièrement ses gestes.

‘’ Sous les commandes de cet homme, rien n’est compliqué, les exercices semblent faciles et Aifha s’amuse réellement, une lueur s’est allumée dans son regard et c’est avec amour qu’elle obéit à cet homme qui lui donne goût à la monte. Cette lueur qui brille au fond de son œil, c’est la première fois qu’elle s’allume, c’est la promesse d’un lendemain qu’elle fait à ce doux américain. ‘’

Thommas arrêta la jument d’une pression sur la longe qui lui avait servi de rênes, il descendit et la marcha en main, tranquillement, avec douceur et attention. De cette façon, si elle tentait de lui transmettre quelque chose, il le verrait. Et en effet, il remarqua qu’elle avait dans l’œil une lueur qu’elle n’avait jamais eue auparavant. Ils rentrèrent côte à côte, foulant d’un même pas le sable du carré de la réconciliation, gardant un œil l’un sur l’autre, comme de nouveaux amoureux. Á ce moment, regardant par la fenêtre de son bureau richement aménagé, le directeur du centre équestre accouru, éberlué par la vision que lui offrait le jeune homme enlacé à la ponette noire.

« -Thommas au directeur- Jamais je n’ai connu ponette aussi respectueuse de l’être humain. Son seule problème n’était pas le sien mais le votre, la patience était la solution et votre pouliche, la voilà, toute changée mais la voilà. Monsieur, permettez moi d’acheter cette jument qui me permit de peaufiner ma méthode... Ce fut un moment éphémère que j’espère renouveler, Monsieur le directeur.

Un cheval ne se dresse pas de lui même, un cheval ne se dresse pas non plus d'un coup de baguette magique. Mais moi, cavalier de corps et d'esprit, j'affirme que le dressage dépend de l'attitude du dresseur et de sa détermination.