Chambre n°13

Daria longeait ce couloir où de chaque coté se trouvaient des chambres numérotées. Une fois de plus, elle regarda le porte clé accroché à la clé de sa chambre et relu ce qui était inscrit dessus: " TH : 13 ". Elle chercha ce numéro sur chaque porte et fini par le trouver. Elle se posta devant et admira ce nombre. Elle était loin d'etre supersticieuse, mais elle se demandait s'il allait lui porter bonheur ou pas. Entendant quelqu'un arriver, elle se dépecha d'entrer dans la pièce. Elle n'avait pas besoin qu'on la prenne déjà pour une folle.
En entrant, elle découvrit une petite chambre, assez coquette, qui ressemblait vaguement à la sienne. Les murs étaient peints d'une couleur mauve claire, deux lits de chaque coté de la pièce, un bureau avec une chaise et une garde robe l'ornait. Elle déposa sa valise sur le lit près de la fenetre et s'installa à coté. Rapidement, elle repensa aux années qui venaient tout juste de s'écouler et qui l'avaient amenée jusque ici. Une vague de nostalgie s'empara de la pièce et pour se calmer, elle sorti un portable de son sac et l'alluma. Immédiatement, elle mit de la musique, le volume au plus bas mais assez fort afin qu'elle l'entende et écrivit un mail à ses parents. Il ne fut pas très long, elle leur disait juste que le voyage s'était bien déroulé et ses premières impressions de l'endroit.

[ Si tu permet^^, je m'invite ]

Le canadien arriva en marchant paisiblement devant le couloir où s’alignait les portes des chambres. Son ipod vissé sur les oreilles, il sifflotait doucement l’air qui lui emplissait l’esprit. Arrivé devant sa chambre, il poussa la porte et se laissa tomber sur le lit. Il eut soudain un sursaut, une jeune fille brune qu’il ne connaissait pas, était à son bureau. Elle était assise devant son ordinateur portable qui jouait en sourdine. Un coup d’œil autour de lui, lui confirma ses craintes.

Je crois que je me suis tromper de chambre… Désolé !

Il se dirigea vers la porte, les joues rougies par la honte et s’apprêtait à ouvrir la porte lorsqu’il se retourna.

Au fait… Je m’appelle Gabriel, je suis élève ici. Si tu as une question, je suis à ta
disposition, chambre 8.

Il lui fit un clin d’œil et avant de sortir jeta un regard au numéro, histoire de ne plus se tromper à l’avenir. Il s’attendait à voir un 7, un 9 mais le 13 gravé sur la plaque de fer argentée, le surpris. J’ai vraiment la tête en l’air !

Pas de chance,, dit-il en souriant. Tu as pêcher le mauvais numéro^^

La jeune fille tapottait sur son clavier lorsque quelqu'un fit irruption dans sa chambre, presque en se jetant sur le lit libre. Un beau male, écoutant son Ipod et d'un pas sur, du moins jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il n'était pas seul. Il se releva, regarda autour de lui et fut presque paniqué.

- Je crois que je me suis trompé de chambre… Désolé !

Il se dirigea vers la porte et à la vue de ses joues qui avaient prises une couleurs rosatre, Daria rigola silencieusement. Elle voulu lui dire un "Ce n'est rien", mais il avait repris la parole.

- Au fait… Je m’appelle Gabriel, je suis élève ici. Si tu as une question, je suis à ta disposition, chambre 8.

La demoiselle eut droit à un clin d'oeil avant que le jeune homme se retourne pour sortir. Elle l'observa tout en souriant. Alala... que pouvait faire un homme en étant distrait, incroyable. Quoi que les femmes aussi, miss Jones était sure que cela lui arriverait plus d'une fois. En sortant, le jeune homme regarda le numéro de la porte, d'abord surpris, puis amusé. Elle sut tout de suite ce qu'il pensait et ce fut confirmer.

- Pas de chance. Tu as pêcher le mauvais numéro ^^

Il lui fit un sourire, elle le lui rendit.

- Il faut croire que non, puisque ce numéro à réussi à t'attirer à moi.

Elle s'en voulu immédiatement d'avoir dit ça et se pinça la lèvre inférieure. Elle ne pouvait s'empecher de dire des idioties dont elle n'était pas sure de comment elles seraient prises. Elle changea immédiatement de sujet, espérant que ces paroles seraient rapidement oubliées.

- Moi c'est Daria, également élève et comme tu as pu le remarquer, nouvelle. Ton aide me sera probablement utile, me connaissant. C'est gentil de me le proposer.

Elle lui sourit, toujours genée par la remarque qu'elle avait faite précédement qui était pourtant innocente, mais Daria était comme ça... toujours se remettre en question...

- Il faut croire que non, puisque ce numéro à réussi à t'attirer à moi.

Le canadien se sentit légèrement rougir. Il rêvait ou elle lui faisait du rentre dedans. Oui, oui, on laisse tomber ses illusions et on se reconcentre sur la demoiselle, s’il-te-plait ! Elle devait sûrement plaisanter, si c’était le cas, il appréciait, sinon, merci du compliment. Il observa la demoiselle un instant. Brune, les yeux profonds, un sourire assez mignon… Pas mal, la jeune fille. Elle était jolie mais un peu timide malgré ces paroles osées.

- Moi c'est Daria, également élève et comme tu as pu le remarquer, nouvelle. Ton aide me sera probablement utile, me connaissant. C'est gentil de me le proposer.
– Pas de problème, quand je suis arrivé, j’aurais aimé que quelqu’un m’aide un peu… Pas que les gens ici ne sont pas sympa, ce n’est pas ça, hein ! Tu verras, on s’entend vite avec tout le monde…

Le jeune homme se mordit l’intérieur des joues. Pas la peine d’ajouter que tous pouvaient t’apprécier si tu ne faisais pas les mêmes bêtises que lui ! Mais dans l’ensemble, il se rendit compte qu’il avait un bon contact avec presque tous les académiciens, et ce n’était pas lui qui allait s’en plaindre ! Il lui sourit à nouveau.

- Et bien, Daria, dis-moi… C’est de quelle origine ce prénom ? Très joli… Enfin, tu viens
d’où ? Et y-a-t-il quelque chose que je puisse faire pour toi dans l’immédiat ?

Bravo pour l’originalité, la cohérence et la structuration de tes paroles, petit Gab. C’était parfait ! Il rosit légèrement des joues, lui fit un clin d’œil et se rassit sur le lit libre où il s’était jeté quelques minutes plus tôt.

[C’est court et très nul, mais voilà… Si tu veux que j’édite s’il y a un truc qui t’ennuie pas de problème^^]

« Tu verras, on s’entend vite avec tout le monde… » avait-il dit. Peut-être, sauf que quand on s’appelle Daria Serena Jones, les autres ont beaux être les gens les plus sympas du monde, il suffit qu’elle ne connaisse qu’une personne pour qu’elle ne sente plus le besoin d’en connaitre d’autre. Et pourtant, elle devrait. Qu’est ce qui empechait la demoiselle d’approcher les autres lorsqu’elle se trouvait déjà avec une connaissance ? Et bien, la peur et la timidité. Mais peur de quoi au juste ? Peur des critiques des autres ? Mais Daria, tu ne connais encore personne ! Autant qu’ils te connaissent pour la personne que tu es réellement ! La jeune fille sortit de ces pensées et sourit au jeune homme qui venait de faire de même.

- Et bien, Daria, dis-moi… C’est de quelle origine ce prénom ? Très joli… Enfin, tu viens d’où ? Et y-a-t-il quelque chose que je puisse faire pour toi dans l’immédiat ?

Daria laissa sortir un petit rire. Avait-elle trouvé son jumeau au niveau de maladresse causée par la timidité ? Elle le pensa un instant. Et puis, elle pensa à la question qui venait de lui être posée. Comment avait-il pensé à cela ? Son attention était différente mais gentille.

- Non, à cet instant précis, je n'ai besoin de rien. Mais je vais tout de meme répondre à tes questions, le contraire serait mal vu. Je suis une pure anglaise. Du moins, c’est ce que disent les trois dernières générations précédentes. Quant à mon prénom, c’est un prénom aux origines grecques. Si je me souviens encore, il signifie la puissance ou quelque chose du genre. En gros, il ne me décrit pas du tout…

Elle sourit, parce qu’elle le pensait vraiment. Elle pensait même n’être en rien puissante, sauf peut-être en timidité. Mais entre nous, elle en avait une encore plus puissante. Les chevaux. Et oui, et d’ailleurs si elle était ici, à cet instant précis, c’était grâce à cette puissance bien plus haute que sa timidité. Croyez-vous que si elle était si timide elle serait ici ?

[Voilà, voilà miss. Le sujet m'a bien convenu, mais je vois que je ne t'avance pas Razz

]

- Non, à cet instant précis, je n'ai besoin de rien. Mais je vais tout de meme répondre à tes questions, le contraire serait mal vu. Je suis une pure anglaise. Du moins, c’est ce que disent les trois dernières générations précédentes. Quant à mon prénom, c’est un prénom aux origines grecques. Si je me souviens encore, il signifie la puissance ou quelque chose du genre. En gros, il ne me décrit pas du tout…

Ces quelques paroles prononcées sans aucune respiration firent comprendre à Gab que la demoiselle avait : un, beaucoup réfléchi à la question ; deux, une très faible opinion d’elle-même ou alors elle voulait paraitre modeste. Il lui sourit mais garda le silence. Si elle voulait qu’il lui dise que même sans la connaitre, il était convaincu qu’elle était quelqu’un de bien, elle était tombée sur la mauvaise personne. Le canadien ne faisait jamais de compliment gratuit. Sauf quand c’était pour se sauver d’une quelconque situation. Il coula sur elle un regard de marbre, comme il pouvait si bien le faire. Rare était ceux qui ne tressaillait pas sous ce bloc de béton qui vous écrase sans pitié. Drôle de réaction que celle du canadien. Pourtant, les paroles sans doute innocentes de la demoiselle n’avaient rien de provocatrices. Peut-être sa réaction était-elle seulement due à la fatigue… Ou peut-être y avait-il autre chose… Il inspira profondément et détourna les yeux. Cette autre cause à son malaise ne venait certainement pas de la brunette en face de lui… Il tenta un sourire sympathique et son regard fut capter par l’ordinateur, ouvert sur un mail qu’elle avait écrit à ses parents. La raison de son mal-être… Lors de son arrivée, il n’avait eu personne à qui écrire et le style usé de la demoiselle prouvait qu’elle avait été entourée d’amour et que se message n’était que la promesse de retrouvailles, des nouvelles vides de sens. Pas de quoi en faire un plat… Un peu crispé, il se mordit la lèvre et proposa gentiment.

- Un coup de main pour la valise ? Ou un guide ?

Il ne pouvait s’empêcher de vouloir rester auprès de la jolie brune… Juste pour voir ce qu’il serait devenu sans les petits incidents qui avaient troublés sa jeunesse…

Daria récita sa réponse comme on récite un poème, en beaucoup plus rapide et sans interruptions. Mais de cela, elle s'en rendit compte quelques secondes après, lorsqu’un vide s’installa. Le jeune homme lui sourit, mais rien que par politesse et le silence continua à régner dans la pièce. Gabrel avait son regard dans le vide et la demoiselle put voir qu'il était loin dans ses pensées qui ne devaient pas être très réjouissantes étant donné qu’il avait les sourcils légèrement froncés. Daria pensa alors aux dernières paroles prononcées. Avait-elle, encore, dis quelques choses de mal ? Non, elle avait juste dit qu’elle n’avait pas besoin d’aide, ses origines et celles de son prénom. Rien de mal et pourtant, il avait l’air d’y penser profondément et c’est, alors qu’elle l’observait, que celui-ci lui lança un regard noir. Là, elle en était sure, elle avait dit des paroles ou des propos qu’elle aurait du éviter. A cet instant précis, elle se sentait vraiment petite, mais elle se souvint de ce qu’on lui avait dit un jour : ce genre de regards est souvent utilisé comme moyen de défense. Mais se défendre contre quoi ? Ce n’était pas la fragile Daria qui allait faire du mal à ce jeune homme tout de même ! Elle essaya de regarder dans les yeux de Gabriel afin de trouver un indice sur ce qui n’allait pas chez elle, mais elle sentait qu’elle ne tiendrait pas longtemps, qu’elle allait dévier son regard, comme à chaque fois qu’une personne la provoquait. Mais elle n’eut pas le temps d’abandonner, il l’avait fait à sa place et regardait ailleurs. Quant au visage de Daria, il était figé, se demandant la raison de ce soudain refus du défi. Elle ne comprenait rien à ce qui arrivait et surtout lorsqu’elle capta un sourire de la part du beau brun, amical cette fois-ci, comme pour se faire pardonné de l’incident précédant. Elle vit alors les yeux de son interlocuteur observant son pc où était affiché son mail prêt à être envoyer à ses parents. Là, Daria crut comprendre un instant quand elle vit les yeux de jeune homme se crisper à nouveau et qu’il pinçait ses lèvres. Ses parents devaient probablement lui manquer… Ou alors… Il n’en avait peut-être plus et la nostalgie revenait… La jeune fille chassa ses idées de sa tête parce que si ce qu’elle pensait était faux, elle se serait sentie honteuse d’avoir pensé à une chose aussi stupide et malheureuse. Parce qu’elle, sans ses parents, qu’était-elle ? Elle avait connu de nombreux jeunes qui l’enviaient d’avoir des parents comme ça. Elle était loin d’être pourrie-gâtée à cause du manque d’argent bien présent chez elle, mais ses géniteurs n’avaient jamais manqué d’amour pour leur fille. Elle était la seule et l’unique qu’il ne pourrait jamais avoir et voulait tout le bonheur de celle-ci, l’étouffant presque quelques fois, mais elle ne s’en était jamais plaint. Une voix masculine la sortit de ses pensées et elle se rendit compte qu’elle n’était plus à Corringham mais à San Francisco et qu’elle devait arrêter d’y penser tout le temps.

- Un coup de main pour la valise ? Ou un guide ?

Un guide ? Peut-être pour après. Elle avait décidé qu’elle s’installerait d’abord avant de visiter le domaine. Mais par contre pour les valises… Ses lèvres, légèrement scintillantes grâce à un gloss qu’elle avait appliqué avant d’arriver, s’étirèrent en un large sourire. C’était une très bonne idée qu’il venait de lui donner là. Le regard noir qui lui avait été adressé fut rapidement oublié et elle répondit au grand brun, le sourire toujours aussi présent :

- Le guide, peut-être pour plus tard… Mais l’aide pour les valises, je veux bien.

Il ne s’y attendait probablement pas, et en temps normal elle ne l’aurait pas acceptée. Mais elle était à Training Helps, personne ne la connaissait, et elle pouvait se faire une nouvelle réputation. Oublier sa timidité, essayer son humour et qui sait, la vie serait peut-être plus belle…

- Ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit de l’aide pour défaire ses valises

Le son de son rire cristallin envahit la pièce tout comme les idées envahissaient sa tête. Une joie incroyable s’était emparée de la jeune fille qui avait complètement oublié le petit malaise qui s’était installé peu de temps auparavant.

[721 mots]
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Elle lui répondit en souriant et le canadien espéra qu’elle lui avait pardonné son soudain accès de colère, ou plutôt de reproches qui ne lui était en rien destiné. Manifestement, c’était le cas puisqu’elle accepta sa seconde proposition, remettant la première à un avenir proche. Preuve qu’elle ne chercherait pas à éviter le fou aux yeux noirs qu’il était. Au contraire, c’était presque la promesse d’une autre rencontre…

On y go pour la valise, alors^^

Légèrement détendu par la paisible demoiselle au sourire chaleureux, il se décida à vanner. Bon d’accord, on est loin de l’humour hilarant. Très loin même… Mais c’était une tentative honorable pour tester l’atmosphère. Deux solutions, soit l’ambiance était toujours lourde, écrasée par son regard déplacé, soit la jeune fille tenterait de sourire à sa plaisanterie foireuse. Avec un peu de chance peut-être serait-elle assez gentille pour rire et embrayé sans l’enfoncer.

Il lui proposa ensuite qu’elle s’installe près de l’armoire et lui devant la valise, il lui passerait ses affaires et elle les rangerait comme elle le voulait dans son petit espace personnel. Il remarqua que l’autre côté du meuble en bois était vide, ce qui confirmait ses pensées. La brunette était seule pour l’instant. Son expérience lui avait appris qu’on ne le restait pas bien longtemps. Il repensa en souriant à sa première rencontre avec la jolie blondinette qui partageait sa chambre. La pauvre tout de même^^. Le beau brun se demanda soudain pourquoi les directeurs avaient cette fâcheuse habitude de faire des chambres mixtes. Bon d’accord, ce n’était pas pour lui déplaire mais d’étranges situations pouvaient se jouer dans de telle condition. Il se rendit soudain compte qu’il était immobile et silencieux et que la brune attendait. Il s’excusa, il secoua la tête, ouvrit la tirette de la valise d’un geste et lui tendit les premiers t-shirts.

Si je continue comme ça, on est toujours là dans trois mois, je crois^^

Daria n’avait aucune idée du chemin auquel allait l’amener cet accord, elle ne connaissait pas le personnage qui se trouvait en face d’elle. Autant il pouvait être un grand pervers, autant il pouvait être un grand timide comme elle l’avait perçu au début de cette rencontre. Mais ce doit probablement être ce mystère qui la poussa à accepter.

« - On y go pour la valise alors ^^ »

Elle sourit. Sous la proposition de Gabriel, elle se plaça près du meuble en bois et le regarda. Celui-ci, en un quart de seconde, s’était envolé dans un autre monde. Il regardait l’armoire vide dont Daria ne s’était pas approché. Elle cru qu’il pensait probablement qu’elle n’avait pas encore de colocataire, ce qui était le cas. Mais il resta dans ses pensées plus longtemps et Daria supposa alors qu’il pensait à son ou sa colocataire. En l’attendant, elle était plantée là, à l’observer, la main gauche sur sa hanche. Une question commença alors à trotter dans la tête de la brunette. Quelle était l’histoire de ce beau male ? Était-elle aussi monotone que celle qu’elle avait jusqu’ici vécue ? Et lui, était-il riche ou pauvre comme la demoiselle ? Avait-il vécu heureux ou sa vie n’était qu’une suite de catastrophes ? Miss Jones s’imaginait toutes sortes d’histoires. Certaines étaient très abracadabrantes, d’autres, tellement banales… Tout d’un coup, elle le revit descendre parmi les terriens d’un voyage haut en émotions. Il était gêné, il s’excusa aussitôt de son petit moment d’égarement, secoua légèrement sa tête, ouvrit la valise qui était sur le lit et en sortit un petit tas de T-shirt qu’il lui tendit.

« - Si je continue comme ça, on est toujours là dans trois mois, je crois. »

Daria les prit et sourit, une fois de plus. Ces sourires, présents à chaque remarque risquaient de faire partie de la liste servant à reconnaitre les personnes si elle continuait ainsi. Enfin, mieux vaut sourire que pleurer…

- Tu crois ? Moi je pense que ça va nous prendre quelques années.

Ils rigolèrent d’un rire commun qui remplit la pièce d’une soudaine bonne humeur. La brunette déposa les vêtements qu’elle venait de prendre sur une des planches de l’armoire et les replaça convenablement. C’était incroyable comme elle pouvait faire attention à ses affaires et être ordonnée lorsqu’elle avait de la compagnie… Si Gabriel n’était pas rentré par erreur dans cette chambre, elle aurait probablement mis ses vêtements comme ils venaient, sans prendre soin de replacer ceux qui s’étaient dépliés durant le voyage. Comme quoi, un inconnu pouvait transformer de mauvaises habitudes en de meilleures sans pour autant qu’il y ait de sentiments ou autre entre ces deux personnes.

- Non mais en réalité, ça va se faire très vite. Je n’ai pas pris la peine d’en prendre beaucoup, comme t’as pu le remarquer…

Effectivement, elle n’en avait pas prit beaucoup, juste le strict minimum. Elle trouvait cela inutile et ne voulait pas se promener dans les aéroports avec 36 valises contenant des vêtements qu’elle ne mettrait probablement jamais.
Les deux jeunes gens continuèrent de vider la valise.

- Tu viens d’où ?

Et voilà… La curiosité de la jeune fille avait prit la possession de son cerveau et le pauvre Gabriel allait devoir subir un interrogatoire…

[545 mots]

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Elle se moquait de lui, gentiment bien sûr mais Gab comprit ainsi qu’elle commençait à se détendre, sa timidité faisait place à l’humour. Lorsqu’elle lui dit qu’elle avait emmené peu d’affaires, il fut étonné de voir que pour une fois, sa vision de peu au niveau vêtement était la même que celle d’une fille. Il se rappelait des fois où Danneel l’avait emmené faire du shopping pour s’acheter quelques nouveaux débardeurs, de retour à la maison, la jeune fille avait trois pantalons, deux t-shirts, cinq débardeurs, trois pulls et deux fines écharpes. Il avait beaucoup rit lorsque d’un regard innocent elle lui avait dit qu’elle était déçue du nombre d’achat, croyant revenir avec le double. Enfin bref, la petite Daria, le surprenait de plus en plus, elle finit même par lui poser une question, comme quoi, la timidité est un vilain défauts sauf si on arrive à la surmonté, alors ça devient une preuve de force de caractère.

- Tu viens d’où ?
- Je suis né à Toronto et j’ai passé mon enfance là-bas… Vers douze ans, je suis allé vivre chez mes grands-parents, dans le Vermont, dans un tout petit village…

Le canadien se mordit la langue, jamais il n’aurait du parler du déménagement, ça allait inévitablement entraîner un pourquoi… Il ne se voyait pas vraiment raconter à une inconnue qu’il était devenu alcoolique et que ses parents ne pouvaient plus le contrôler… Parce qu’il y aurait un autre pourquoi qui suivrait… Et là, il ne désirait vraiment pas expliquer l’accident de son père, la dépression de sa mère et tout le toutim. Il sourit à la jeune fille et enchaina rapidement.

- Et toi ?

Il se sentait un peu idiot d’utiliser ce simple duo de mots, si habituel et courant mais toutes ses pensées étaient occupées par son erreur monumentale. Manifestement, il se ramollissait, il faisait moins attention aux questions pièges… Il ne se laissait jamais aller en temps normal, gardant en lui cette peur de l’inconnu et surtout cette crainte d’être blessé. Il ferma les yeux et essaya de réenclencher les systèmes de défense, il était étonné de voir que la plupart avaient simplement laissé place à d’autre, beaucoup moins protecteurs. Il n’y avait plus de oui, non, blanc, noir… Les questions trouvaient des réponses complètes, sujet, verbe, compléments. Il sortit de ses pensées, préférant éviter un incident semblable à celui d’il y a quelques minutes.

Alors qu’elle lui répondait, sa main se posa sur un pull qu’il attrapa et tendit à la brunette, lorsqu’il abaissa les yeux, il rougit violement. La couche inférieure était composée de sous-vêtements. Il releva les yeux, fixant un point au plafond puis il se rendit compte du ridicule de la situation. Daria était une fille, logique que sa valise soit remplie de soutien-gorge, culotes et autres strings. Il lui avait proposé de l’aider à la vider, normal donc qu’il tombe sur ces petites choses féminines. Gab éclata de rire, c’était idiot, mais il était plié en deux, ses yeux se brouillait tellement il rigolait.

- Excuse-moi… C’est juste que… Je m’attendais pas du tout à ça^^

Quel imbécile, il était vraiment nigaud quand il voulait ! N’empêche, quelques années plus tôt, il n’aurait pas rit, tout au plus, Daria aurait eu droit à un sourire plus ou moins sympathique, puis il serait retourné à ses pensées noires.

[558 mots]
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- Je suis né à Toronto et j’ai passé mon enfance là-bas… Vers douze ans, je suis allé vivre chez mes grands-parents, dans le Vermont, dans un tout petit village…

Il se tut tout d’un coup et un « Et toi ? » arriva précipitamment, avec un sourire certes mais attirant immanquablement l’attention de la jeune fille sur ses dernières paroles. Des points d’interrogation firent alors leur apparition dans l’esprit de la jeune fille. Pourquoi avait-il déménager ? Il venait de faire une erreur là… Quelle idée de venir titiller l’attention de la petite anglaise ? Elle se retint tout de même de demander la raison de son déménagement, voyant très bien son embarras par rapport à cela et son souhait indirect de garder ce sujet pour lui. Elle était peut-être curieuse, mais elle savait faire la part des choses. Quand quelqu’un ne souhaite pas dire quelque chose, ça ne sert à rien de l’obliger. Et puis, de toute façon, elle n’était ni de la police, ni du FBI. Elle n’était qu’une inconnue à ses yeux. Même si elle le lui demandait, il ne lui répondrait pas et un malaise se formerait entre les deux jeunes gens. C’aurait été bête de sa part de commencer sa vie dans l’académie par un excès de curiosité. Elle décida de lui répondre et de faire semblant d’oublier son faux pas, même s’il avait attiré une grande attention de la jeune fille.

- Je suis née à Corringham, un petit village à environ 40 kilomètres de Londres. J’y ai toujours vécu…

Elle prit le pull qu’il lui tendait et remarqua soudain le visage du jeune homme virer au rouge et une teinte de gêne se marquer dessus. Elle ignorait ce qu’il se passait. Du moins, jusqu’à ce qu’elle voit la direction de son regard. Il fixait sa valise… « En non, pas ça » pensa alors immédiatement Daria. Ce fut au tour du visage blanc de l’anglaise de virer au rouge tomate. Le canadien commença à rire de la situation, ses yeux se remplirent d’eau, tellement il rigolait.

- Excuse-moi… C’est juste que… Je m’attendais pas du tout à ça ^^

Ah ben non, et elle non plus ne s’attendait pas à ça ! Elle aurait pourtant du s’en douter qu’en lui demandant de l’aide pour vider sa valise, il tomberait sur sa lingerie… Mais une fois de plus, un détail avait échappé au contrôle de la brunette. Mal à l’aise, mais voyant l’hilarité contagieuse de l’autre, elle commença à rigoler elle aussi. Elle le vit prendre un de ses soutiens-gorge noirs et voulu l’attraper, mais le jeune homme releva son bras et la jeune fille attrapa le vide. Il continuait à rire et elle aussi, mais tout de même un tant soit peu gênée.

- Rends-le moi…

Voyant qu’il ne cèderait pas, elle tenta d’ajouter un « s’il te plait… », mais c’était sans espoir… Elle savait qu’une fois ce genre de petit jeu commencé, il était très rare que l’autre ne se désiste si facilement… Mais malheureusement pour elle, elle ne détenait pas la réponse du « Comment faire pour qu’il le lui rende ? »

[525 mots]

Validé by Ixia

Le canadien ne connaissait rien d’autre que sa Toronto natale et son petit village vermontois, Et elle était anglaise, sans doute d’une de ses familles paisibles et sans histoires, ni riche ni pauvre, vu son caractère sympathique et généreux. Il aurait aimé appartenir à ce monde, être né loin des USA, il ne se sentait pourtant pas prêts à l’expliquer à la brunette, vraiment pas. D’abord parce qu’il était trop tôt, il ne s’était confier à personne excepté Danneel et ça ne risquait pas de changer, ensuite parce qu’elle ne comprendrait pas et s’il avait tord et qu’elle comprenait, elle aurait de la pitié pour lui, Beurk ! Jamais ça, son petit égo de male ne le supporterait pas.

Et une technique comme une autre pour éviter, les questions et les instants de silence qui rendent mal à l’aise, c’est le jeu. Et sa découverte permettait bien des choses. Du bout des doigts, il attrapa un soutient gorge noir, bordé de dentelles. Il était assez chic, d’ailleurs, il n’aurait pas deviné que sous son t-shirt se cachait de la lingerie si fine. Lorsqu’elle avança la main pour le lui reprendre, un regard coquin traversa ses yeux noisettes, et alors que ses doigts frôlait le sous vêtement, il releva les bras, mettant le petit noir hors de portée de la jeune fille qui embrassa le vide. Gab éclata de rire, oubliant ses souvenirs, ne gardant que le bonheur de l’instant présent. Il eut pourtant une dernière pensée, cette idée le rendait fier, fier de lui. Il se rendait compte qu’il commençait à laisser les démons derrière lui, ou alors que ces monstres cessaient de s’appuyé sur ses épaules, ils lui accordaient de plus en plus souvent des petits moments heureux.

- Rends-le moi…
- Ce serait trop facile, Miss !

La jolie brune lui lança un regard suppliant très réussi. Dommage qu’il n’ait aucun effet sur Gabriel ! En effet, le beau brun avait trop souvent vu ses yeux là et il était devenu inflexible. Il connaissait les limites à ne pas dépassé, les frontières de l’explosion… Et celle de la belle demoiselle était loin d’être atteinte. Malgré son air gêné, il savait qu’elle se prêterait au jeu. De toute façon, elle n’avait pas le choix et il lui faudrait découvrir le seul moyen de le faire rendre ce qu’il avait prit… Creuse-toi les méninges, petite Daria^^

Elle se hissa sur la pointe des pieds, tentant d’attraper le soutient gorge noir en s’appuyant sur lui, mais comme il faisait une tête de plus au moins, et qu’il avait le bras tendu, c’était peine perdue. Un large sourire éclaira son visage d’ange, signe que le canadien préparait un mauvais coup… D’un tour sur lui-même, il se dégagea de ‘l’étreinte’ de la brunette et se précipita à l’autre bout de la pièce, envoyant le vêtement sur la lampe, il se retourna brusquement, rendant le frontal avec la jeune fille lancée à sa poursuite incontournable. Il l’attrapa par les hanches et la fit voler dans les airs avant de se mettre à la chatouiller. Son sourire se transformait lentement en rire, ses yeux étaient éclairés et pétillaient de bonheur. Entre deux rires, il ne put s’empêcher de faire une remarque un peu stupide, mais Gabriel est Gabriel et il ne changera pas.

- Prête pour l’action ?

Vive le double sens, mon chou^^ et puis l’action, n’étaient-ils pas en plein dedans ?

[568 mots]
Validé par Malyss
Merci d'avoir indiqué le nombre de mots à la fin du texte Gab' =)

Le jeune homme, tenait de sa main droite le sous-vêtement noir, un large sourire aux lèvres. Sourire pervers, sourire coquin, sourire moqueur ? Qu’importe. Il s’amusait et pour une fois, la jeune fille était à l’aise. Bizarre dites-vous ? Et bien vous avez raison. Cette situation était loin d’être confortable. Il tenait tout de même du bout de ses doigts quelque chose d’intime qui appartenait à la petite anglaise. Mais cela devait probablement être la magie des lieux et elle se foutait complètement de ce qu’il tenait, comme si ce n’était qu’un vulgaire bout de chiffon. Mais un bout de chiffon pour lequel elle portait tout de même beaucoup d’importance étant donné qu’elle voulait le récupérer. Elle avait beau tout tenter, aucun de ses essais ne faisait d’effet sur le canadien. Ni les sourires, ni les yeux doux, rien…

- Ce serait trop facile…
- Mais qui ne tente rien n’a rien, très cher…

Ce dicton, elle le connaissait bien. Née d’une famille en manque d’argent, elle était souvent amenée à marchander. Que ce soit pour du pain, sur le marché, ou un portable dans une grande surface, elle arrivait souvent à ses fins et ce, malgré sa timidité. Pourquoi faisait-elle cela ? Par obligation ? Pas du tout. Ses parents ignoraient cela parce que si elle le faisait, c’était pour eux. Pour ne pas qu’ils se sentent incapables d’éduquer leur fille dans de bonnes conditions. Daria était une fille au grand cœur. Elle ne jugeait personne, ni par l’apparence, ni par les actes, sachant très bien que chacun avait de bonnes raisons d’être comme il était, elle-même n’étant pas quelqu’un d’exemplaire.
Elle essaya une fois de plus d’attraper son soutien-gorge, s’agrippant au bras du jeune canadien pour gagner quelques centimètres en plus. Mais rien n’y faisait. Il était plus grand qu’elle et jamais, elle n’arriverait à la hauteur de sa main. A part si une bonne idée lui tombait du ciel… Visiblement, ce fut le cas pour le jeune homme. Un sourire orna son visage, la brunette connaissait ce genre de sourire. Celui qui est souvent suivit d’un mauvais coup. Elle ne se trompa pas, parce qu’en quelques millièmes de secondes, il s’était dégagé de l’emprise de la jeune fille et s’était enfuit vers l’autre coté de la pièce avec elle à ses trousses. Sauf que là, tout se passa si précipitamment qu’il lui fallut un moment de réaction avant de voir que son sous-vêtement noir qu’elle voulait attraper depuis tantôt avait atterri sur la lampe et qu’elle volait dans les airs. Gabriel s’était retourné alors qu’elle courait droit sur lui, l’avait attrapée et soulevée par les hanches pour rapidement la chatouiller.

- Non, pas ça…

Il avait trouvé le point faible de la petite anglaise. Elle fut rapidement couchée par terre, morte de rire et gesticulant dans tous les sens. Elle essaya de se débattre mais ce fut sans résultat. Leurs rires se mélangeaient dans la pièce et l’un comme l’autre, ne pouvait s’arrêter.

- Prête pour l’action ?

Ce fut ces mots qui éclaircirent l’esprit de la demoiselle… Là voilà, l’idée qui devait tomber du ciel ! Elle se stoppa net, elle ne bougeait et ne riait plus, malgré que les doigts du jeune homme continuent à se promener sur son corps fragile. Remarquant son inactivité, il avait fait de même, se demandant ce qu’il se passait… Elle se releva pour s’asseoir et enleva le T-shirt à manches longues du jeune homme.

- Tu permets ?

Elle ne le demandait pas vraiment, c’était plus par politesse. Avant qu’il ait eu le temps de dire ou faire quoi que ce soit, elle se releva, le tissus en main et se dirigea vers la fenêtre. Elle l’ouvrit, se mise debout dans l’encadrement de celle-ci et sous les yeux ignorants du jeune homme, se pencha dangereusement sur le coté. Tarée ? Complètement, oui ! On aurait cru qu’elle voulait se suicider. Mais elle n’était pas si folle que ça, l’idée de se tuer ne lui avait d’ailleurs jamais traversé l’esprit et ce ne serait pas aujourd’hui, que ça arriverait. Alors pourquoi était-elle là, à quelques centimètres d’une chute fatale ?
Et bien, quelques heures plutôt, penchée sur l’appui de fenêtre alors qu’elle observait le paysage hivernal, elle avait remarqué un crochet dans le mur, près d’où elle se trouvait. Aussi, elle connaissait sa souplesse et ses chances de rester en vie. Etant petite, dans la ferme familiale, elle jouait souvent sur les poutres de la grange, malgré l’interdiction formelle de son père. A l’école, elle obtenait toujours les meilleurs résultats en gymnastique, même si elle n’en pratiquait jamais en dehors de l’établissement scolaire. D’ailleurs, cela avait toujours étonné les gens qu’elle leur dise qu’elle n’avait aucun hobby mis à part aider sa mère en couture. T-shirt, crochet, souplesse… Cela ne vous aide pas ? Mais vous êtes bête ou quoi ? Il faut toujours tout vous expliquer…
Deux, trois millimètres et… Hop ! Le vêtement pendait dehors, dans le vide. La petite anglaise se redressa, se retourna vers le jeune homme et rigola.

- Oula… Ta tête ! T’as vu un démon ou quoi ?

Elle ria de plus belle, tout en redescendant et posant ses pieds sur le sol de sa chambre. Elle referma la vitre car, l’air de rien, il se faisait froid dans la pièce et regarda à nouveau le canadien, les mains sur les hanches.

-Voilà ! Prête pour l’action maintenant !

Un immense sourire s’afficha sur son visage. Ses gamineries allaient-elles la quitter un jour ?

[921 mots]
Validé by Ixia

Le canadien sentit la demoiselle se tendre entre ses doigts qui la chatouillaient au niveau des hanches. Avait-il trouvé le point faible de la jeune fille ? Manifestement, c’était le cas et il ne put s’empêcher de se relever et de ralentir ses gratouilles lorsqu’il vit les larmes de rire pointer aux yeux de la jolie brune. Trop gentil ? Peut-être mais la brunette se tortillait tellement qu’il avait mal pour elle. Il posa à nouveau ses yeux profonds sur la taille fine et remonta doucement vers son beau regard brillant qui s’était soudain éclairés d’une lueur d’amusement. Plan en préparation ? En tout cas, il détestait cette étincelle qui présageait un mauvais coup.

Gabriel interrogea Daria du regard, se préparant à quelque chose… Il ne savait pas quoi, mais il allait se passer un truc, pas forcément cool pour lui… Soudain, la belle se précipita sur lui, arrachant carrément le t-shirt noir à manches longues qu’il portait. Il se retrouva torse nu dans la chambre d’une inconnue qui un sourire irréel aux lèvres ouvrit la fenêtre, se plaçant dans l’embrasure en position dangereuse. L’air de rien, quand le sol est éloigné et qu’on s’en rapproche à grande vitesse sans vraiment le vouloir… Ca peut faire mal^^ Elle riait toujours, mais lui était franchement moins à l’aise. D’abord parce qu’il avait eu peur et ensuite parce qu’il se sentait nul d’avoir cru que la jolie brune pleine d’entrain allait se balancer dans le vide après lui avoir piqué son t-shirt. C’était absurde… Pour quoi faire ? Un parachute ? Super fut-fut Gab^^

- Oula… Ta tête ! T’as vu un démon ou quoi ?
- Nan !!! Mais j’ai vu une miss qui va avoir des ennuis !^^

Il lui jeta un regard malicieux, lourd de sens et s’approcha d’elle d’un pas calme, lent, presque sensuel. Ses épaules nues et bronzées, ses tablettes de chocolat qui loin d’être énormes, étaient tout de même… craquantes, tout en lui était attirant, tout en lui n’était que perfection. Pourtant, aucune marque d’arrogance ne transparaissait dans ses magnifiques yeux noisettes.

-Voilà ! Prête pour l’action maintenant !

Il sourit, la brunette était jeune, peut-être dix huit ans, au grand maximum. Elle était pétillante, de cette catégorie de personnes qui peuvent rire et pleurer, sans jamais paraitre ridicule… Le genre de personne qu’il aimerait être.

Il continua sa progression vers elle, figée devant la fenêtre refermée. Une fois arrivé près d’elle, à la toucher, il enroula ses bras autour d’elle. Il ne souriait plus, mais intérieurement, il était mort de rire. Il se cola à elle, sentant monté en lui ce désir irréfrénable, pourtant, il se contrôla. Il la souleva de terre, et la coucha sur son lit. Tous ses gestes étaient pleins de sous entendus, ses regards emplis de fougue dévorait le corps de la demoiselle. Il vit l’inquiétude dans les yeux de la brunette et il se décida à ne pas faire durer le suspens plus longtemps. Il approcha ses lèvres pales de celles de sa proie et alors qu’elles s’effleuraient, il attrapa le cousin et l’abattit en riant sur la jeune fille avant de se relever, lançant un regard de défi à la jeune fille.

- Tu vas payer, miss !^^

[539 mots VALIDE par Maya]

Des ennuis… Quelles sortes d’ennuis ?
S’il continuait à s’approcher d’elle en la regardant de cette façon, elle pourrait croire que c’était un obsédé ! Mais elle ne pouvait se plaindre, cet obsédé était franchement canon, en plus, après la brillante idée de la petite anglaise, il se retrouvait torse nu ce qui lui donnait encore un plus grand charme, avec ses tablettes de chocolat légèrement bronzée par le doux soleil canadien… Et puis, ce sourire qui se montra lorsqu’elle annonça qu’elle était prête pour l’action… Si elle avait été du chocolat, elle aurait fondu sur place… Elle ne bougeait plus, se demandant qu’elles étaient les pensées du canadien…Une fois près d’elle, le sourire de ce dernier s’effaça et elle sentit ses bras musclés s’enrouler autour d’elle. Allait-il vraiment le faire ? Jusque là, tout portait à croire que oui… Il la coucha sur le lit, ses yeux se remplissaient d’un désir incertain et la jeune fille commença sérieusement à se poser des questions sur ses intentions… Allait-il vraiment le faire, après ce qu’il venait de se passer ? Non… Il ne pouvait pas, il la connaissait à peine et semblait bien trop réservé que pour le faire… Mais sa main gauche effleurait la peau de la brunette lui donnant ainsi des frissons et petit à petit, un oui commença à s’encrer dans son esprit… Tout portait à croire qu’effectivement, il allait faire… Elle sentit soudain les lèvres du jeune homme s’approcher dangereusement des siennes, leur souffle s’emmêler… Alors son premier jour ici se résumerais à un baiser ?

Pour toute réponse à cette question elle reçu un coussin en plein visage accompagné de rires… Le grand brun se releva tout en riant et un regard de défi s’abattit sur la jeune fille… Non ! Il n’avait pas put lui faire ça ! Elle fut soudain frustrée de ce comportement enfantin, comment avait-elle put y croire ne serait qu’une seconde cela !?

- Tu vas payer miss !^^

Sur un air furieux elle se releva à s’assit en tailleur sur son lit… Elle prit le coussin qui quelques secondes auparavant s’était retrouvé sur son visage et le serra dans ses bras comme une petite gamine aurait serré un doudou lorsqu’elle était triste. Et sans que le jeune homme ne s’y attende, probablement trop prit à penser ce qui pourrait suivre, elle lui envoya ce dernier dans la figure !

- Payer pour quoi ? Je n’ai fait que me venger de ce que tu m’avais fait subir et de mon soutif qui est toujours sur la lampe !

Un rire cristallin raisonna alors dans la pièce ! Et ce rire n’était que celui de la petite anglaise en train de lancer un deuxième coussin sur le jeune homme. Ce dernier se trouvait à présent en possession de quatre coussins… Ceux qu’elle venait de lui envoyer et ceux qui étaient sur le lit inoccupé d’à coté… Pour toute défense, elle se précipita dans la salle de bain, sans prendre la peine de fermer la porte, se mit dans la douche et prit le pommeau de douche, pointant l’entrée de cette pièce, servant à la base pour se laver et non pour se défendre de coussins…

[534 mots VALIDE par Maya]

La jolie brunette paraissait y croire, y croire dur comme fer. Parfait, la surprise serait total, son plan marchait à la perfection, je dirai même plus qu’il courrait^^ Son regard de braise se transforma en cette lueur d’amusement, celle qui l’avait déserté depuis maintenant treize ans, même si Danneel avait pu la faire réapparaitre à certaine occasion, si rares pourtant. Il rigolait tellement qu’il ne fit qu’entre voir la mine boudeuse de la jeune fille. Par contre, il sentit pleinement la masse qui s’écrasa sur son visage. Elle avait osé ! Oui et elle en était fière, son rire aérien emplissait la chambre, comme une douce musique.

- Payer pour quoi ? Je n’ai fait que me venger de ce que tu m’avais fait subir et de mon soutif qui est toujours sur la lampe !
- Moi ? Je n’ai rien fait de tel !^^

A ses yeux pétillants de malice s’ajouta un nouveau sourire de défi, apparu sur ses lèvres alors qu’il évitait le deuxième projectile par une pirouette agile qui lui permit d’attraper un des oreillers qui décorait l’autre lit et de le lancer… dans le vide ! S’échappant vers la salle de bain, la demoiselle semblait assez habituée à ce genre d’exercice enfantin. Ce qui lui avait manqué à lui. Le canadien soupira et ramassant les coussins, se dirigea lentement vers la pièce éclairée, toujours torse nu. Il allait entrer, simplement la trouver planquée derrière la porte, suppliant pour qu’il soit gentil. Du moins, c’est ce qu’il pensait, jamais il n’aurait imaginé être accueillit par un douche froide. Non, pas des paroles mais vraiment de l’eau qui mouille et qui était vraiment glacée.

Le liquide gelé frappa sa poitrine et son ventre nu et son seul réflex fut de lancer sur elle deux coussins avant d’effectuer une retraite temporaire. Une fois dans la chambre, il secoua ses cheveux qui gouttaient et posa un regard dépité sur son jeans clair alourdis par l’eau. Il pensa un instant à le retirer, puis se ravisa. Se retrouver en caleçon dans chambre d’une inconnue après une demi-heure c’était un peu trop rapide pour lui. Il haussa les épaules, de toute façon il était déjà trempé alors…

Gabriel, le dernier coussin sous le bras, poussa la porte de la cachette de sa douce ennemie brune et affronta le jet de douche dirigé sur lui, barbotant déjà dans une marre qui recouvrait le carrelage clair. Il sourit avec un air angélique, franchit les quelques pas qui le séparait de la belle Daria et abattit le coussin contre elle avec légèreté avant de l’attraper par les hanches. Il repoussa le pommeau de douche, le laissant déverser un océan sur le sol, sans lâcher sa proie. La soulevant comme une poupée aussi légère que le vent, il la sortit de la douche et la força à s’assoir par terre dans de grandes éclaboussures avant de glisser et de se retrouver lui aussi au sol. Le canadien était pourtant inébranlable et se saisit du tuyau qu’il dirigea vers la brunette. Son rire couvrait presque les chutes d’eau qui s’abattait sur eux tellement il était fort, il renvoya la source dans la douche et commença à se tenir le ventre, parcourut de crampes. Les larmes de rires inondaient ses joues creusées de fossettes plutôt craquantes qui n’avaient jamais marqué son visage. Entre deux éclats de rire, il parvint à articuler péniblement un truc du style :

- Pauvres femmes de ménage… Pauvres voisins d’en dessous… Tu as utilisé une arme trop puissante pour nous deux^^

Couché sur le dos, ses côtes se soulevaient au rythme de sa respiration saccadée, étranglée par des rires incontrôlables. Ses abdominaux constellés de gouttelettes tressaillaient, lui-même n’en était pas conscient mais à cet instant, il était plus beau qu’il ne l’avait jamais été…

[631 mots VALIDE par Maya]

Elle n’eut pas à attendre longtemps avant d’ouvrir l’eau. Dès qu’un millimètre de la peau légèrement bronzée de Gabriel fut visible, un jet sortit du pommeau de douche pour venir s’écraser dessus. A la vue du visage du jeune homme, Daria ne sut se retenir de rire. Apparemment, il ne s’y était pas du tout attendu tout comme elle lorsqu’elle avait reçu le premier coussin en plein visage. Elle repartit dans un fou rire lorsque, pour seul réflexe, il lui avait envoyé deux coussins sans pour autant savoir où il les envoyait et qu’il s’était mis en retraite.

Prête à une nouvelle attaque d’un moment à l’autre, la jeune fille n’avait pas fermé l’eau mais la laissait couler dans la douche. Seuls ses pieds, nus, étaient mouillés. Elle ne lâchait pas l’entrée de la pièce des yeux, et lorsqu’elle surprit le canadien y entrer, elle remonta son bras vers lui par réflexe et remarqua qu’il était à présent en caleçon… c’était bizarre, non qu’elle n’avait jamais vu de garçon en sous-vêtement, mais qu’elle voit un gars qui, quelques heures plutôt, lui était totalement inconnu, avec comme seul habit, un boxer, dans sa salle de bain, lui semblait totalement inhabituel. Et ça l’était. Autant pour elle que pour lui d’ailleurs, mais la situation entière était inhabituelle et heureusement, parce qu’imaginer ce que seraient les pièces si une fois par semaine, les gens décidaient de faire des batailles d’eau à l’intérieur.

En le voyant, elle crut rêver et c’est probablement ce moment d’inattention qui la mit en danger puisque le beau brun, continuant à s’approcher d’elle malgré le jet d’eau avec un sourire plus que craquant, lui abattit à nouveau un coussin comme il l’avait fait quelque minutes plutôt. Désorientée, elle ne se rendit pas compte immédiatement qu’il l’avait prise par les hanches et avait pris possession de la source d’eau qu’il s’était rapidement séparé en la déposant à terre. Il avait sortit la demoiselle de la douche et, alors qu’elle se débattait en donnant des coups dans le dos qui ne servaient franchement à rien, en rigolant et en criant qu’il la dépose, il l’obligea à s’asseoir. Mais il y avait assez d’eau par terre pour qu’il réussisse à glisser et se retrouver à coté d’elle. Cependant, malgré ce petit imprévu, il réussit à reprendre possession du jet et la jeune fille se retrouva à son tour trempée de la tête aux pieds. Réflexe stupide de la petite anglaise, elle mettait ses mains devant elle comme pour empêcher l’eau de l’atteindre, mais à part éclabousser toute la pièce, cela ne lui servit à rien. Elle rigolait encore plus qu’au début. Son rire, accompagné de celui de Gabriel et du son de l’eau s’écrasant contre tout, avait rempli la pièce d’une bonne humeur incroyable, une bonne humeur qui était longtemps resté plus qu’un souvenir. Et grâce à Gabriel, elle était revenue pour marquer cette première rencontre comme mythique.

La jeune anglaise avait tellement rit, qu’elle ne s’était pas aperçue que l’eau avait arrêté de lui en vouloir et que le bruit qui emplissait les lieux n’était que son rire ajouté à celui de Gabriel. Elle comprit encore moins ce que ce dernier avait réussit à articuler, d’abord parce que lui même n’arrivait pas à se contenir de rire et ensuite parce qu’ils faisaient vraiment un grand bouquant en rigolant.

- Pauvres femmes de ménage… Pauvres voisins d’en dessous… Tu as utilisé une arme trop puissante pour nous deux^^

Continuant dans ces rires, Daria se tenait le ventre tellement ses crampes lui faisaient mal et s’était couchée par terre, ses cheveux s’étant imprégné du liquide translucide qui couvrait le sol. Lorsqu’elle crut qu’elle avait réussit à se calmer, elle se releva et voulu voir l’état de son compagnon de jeu. Il s’était lui aussi étalé par terre, sa beauté s’était accentuée avec toute cette eau et ce magnifique sourire qui ornait son visage aurait fait craquer plus d’une fille, même toutes les filles de la terre. Mais notre petite britannique n’eut pas le temps de le voir, elle était repartie dans un fou rire : elle venait de glisser et de tomber sur ce dernier, sans pour autant l’écraser. Elle réessaya de se mettre debout, mais une fois de plus, le sol était trop glissant et elle retomba, amplifiant ainsi ses rires. Elle décida de rester assise et tenta d’articuler quelques mots.

- L’arme est puissante, mais efficace… Elle t’a mis par terre !

Elle retenta une fois de plus de se relever, mais c’était peine perdue… Plus elle essayait, plus elle tombait et plus elle tombait, plus ses rires augmentaient et sa maladresse avec. Elle décida donc de rajouter à la phrase qu’elle venait de prononcé :

- Et moi par la même occasion…

Elle ria de plus belle et décida d’aller fermer l’eau à quatre pattes. Une fois cela fait, elle retraversa la salle de bain de cette même façon et en sortit. Rien que de s’imaginer dans cette position, ses rires s’amplifièrent encore plus. Finallement, arrivée dans la chambre elle put se redressé et se calmer par la même occasion. Elle se précipita vers sa valise, en sortit deux serviettes de bain. Elle se couvrit avec une et avec l’autre, elle se dirigeait vers la salle de bain mais n’y entra pas. Elle ne laissa entrer que son bras, avec le drap au bout de ses doigts frêles.

- Je ne rentre pas, parce que je suis presque sure que tu m’y attends avec l’eau. Mais je t’offre quand même cette serviette pour te sécher.

[925 mots
Ok par Alone , Bleu vs rouge façon RP ]

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