[Libre] Thé, ou café

Fugitive ? Telle une ombre dans la nuit, une délicate silhouette se dessinait dans la rue éclairée d’un soleil blanc et glacé. Marchant de façon non rassurée, tremblant sur ses chevilles, sans savoir où se dirigeait, mais avançant droit devant, la silhouette semblait bien égarée. Mais si on observait, on pouvait voir que cette silhouette n’était qu’autre qu’Isie. Celle-ci dans un long manteau noir, portant un bonnet, cheminait sans savoir où posait les pieds. De quoi amusaient les passants ! Cependant son air lunaire et son sourire émerveillé, la rendait plutôt mignonne. Alors qu’elle vagabondait dans une belle rue pavée, elle s’arrêta, les mains gelées devant un petit café. Elle souffla un air chaud dans ces mains frigorifiées et y rentra. Le lieu était chaleureux, mais il n’y avait pas foule ! Elle alla s’asseoir près du Bar. Oh, elle n’allait pas toucher à l’alcool. Loin de là, mais prendre un chocolat chaud ou même un thé ne serait pas déplorable. Elle enleva son manteau et le posa sur ses genoux. Puis d’une main blanche dénuda sa tête du bonnet noir. Ses cheveux blonds tombèrent sur ses épaules, en boucles gracieuses ou en ondulations emmêlées. Elle sourit à la chaleur que dégageait cette pièce. Que de plaisirs en ce moment ! Elle n’avait vraiment qu’une envie. Rejoindre dans les jours prochains sa nouvelle jument. Son sourire disparut alors. Hippo…Où était-il à présent ? Elle l’avait quitté, sans vraiment s’en occuper. Par pur égoïsme. Elle afficha de nouveau un sourire, sans montrer moindre gêne que lui procurait ses pensées. Par besoin de s’encombrer de ça. Fallait profiter l’instant présent. Détournant le regard sur le côté, elle aperçut un jeune homme et le barman en pleine discussion. Ils semblaient se connaître depuis longtemps. Un serveur l’interpella, et la jeune fille se retourna, un faible sourire au coin des lèvres.

« Mademoiselle, que souhaitez-vous boire ?
-Un chocolat chaud, je vous prie.
-Avec un peu de chantilly ?
-Pourquoi pas ! Oui, d’accord. » Elle hocha la tête en signe d’approbation, et une fois le garçon partit, elle retourna dans l’observation du barman et du jeune homme. De quoi pouvait-il bien parler ? De tout et de rien, sans doute. Elle posa ses mains sur le comptoir, et souffla d’aise. Elle s’égarait de nouveau dans ses pensées diverses et variées. Comment allait-elle pouvoir communiquer de façon correcte ? Elle arrivait à parler de plusieurs sujets, mais certains mots lui échappaient. Et elle avait de naturels automatismes, comme répondre « Ja » au lieu de « Oui ». Il fallait y remédier, mais elle ne savait comment procéder. Alors qu’elle songeait à ce genre de futilités, semblant importante à ses yeux, le serveur arriva, portant dans sa main une tasse blanche, posait sur une assiette de même couleur. Elle afficha un sourire charmant, et entendant le son de l’assiette sur le comptoir, elle dit d’une façon un peu maladroite :

« Dank, nein. Pardon Merci. » Le visage neutre, sans expression particulière, elle sourit de nouveau. Elle arrivait à cacher ses pires embarras. Mais ses confusions allemandes la dérangeaient. Elle devait être plus concentrée. Pas le droit à une autre erreur. Elle amena à ses lèvres le breuvage. Un goût délicieux et sucré lui coula dans la gorge. Elle aimait bien ce chocolat. Elle reposa la tasse et ouvrit son sac. Mais précisons un peu plus sur les habits de la demoiselle. Elle portait une petite robe noire, assez courte, avec une ceinture marron. Un collant de la même couleur que sa robe, était accompagné de jolies bottes havanes. Elle avait un simple sautoir brun, mais ses habits étaient à la fois simples et classieux. La robe n’était pas semblable à celles des soirées. Elles étaient à manche courte, la coupe très simple. Isie était très jolie dans cet habit. Elle se laissa aller à quelques réflexions. Apparemment un bal était organisé. Elle se demandait si elle avait envie d’y participer. Seule ou non, elle ne souhaitait pas vraiment s’afficher en public, ou bien même faire la fête. Elle préférait largement une soirée de Noël en compagnie d’Ardéco. Sans doute plus enrichissant et plus amusant. Elle se mit à réfléchir à sa rencontre avec sa jument. Que pourrait-elle bien faire ? Un pansage serait de rigueur ! Elle devait aussi aller acheter son matériel. Mais il fallait avouer qu’après le voyage d’Allemagne à San Francisco, elle souhaitait se reposer quelques jours. Elle avait suffisamment de mal, avec le décalage horaire ! Alors que des réflexions tourbillonnés dans sa tête, elle entendit un léger fracas d’affaires sur le sol. Se réveillant, en quelque sorte de ses songes, elle tourna le regard vers le sol et vu son sac et ses affaires étalées sur le sol. Elle ouvrit grands les yeux, et se jeta sur le sol pour ramasser ses affaires. Il y avait son calepin, ses crayons, son portable, sa carte d’identité, son IPod. Elle murmurait avec fureur :

« Scheiss ! Scheiss… »Elle était sur le genoux, sur le sol, et ramassait ses affaires. De quoi se faire bien remarquer !


[Je me permets de Venir! ^^]
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Isie attrapait de toute part ses affaires. En plus de dévoiler son intimité, elle arrivait à paraître ridicule et maladroite. De quoi la mettre dans une rage profonde. Mais alors, qu’elle se précipitait pour rassembler dans son sac ses affaires éparpillés, elle entendit une voix rauque et masculine.

< Vous avez besoin d'un peu d'aide, mademoiselle ?

Un court instant, elle releva la tête, juste quelques secondes. Elle n’eut pas le temps de détailler avec précisions le personnage devant elle. Non, elle eut simplement l’esprit de contempler si sa voix correspondait bien à son sexe. Ne serais-ce pas amusant de découvrir une femme devant soi, à la place d’un homme ? Dans le cas si présent, la voix correspondait à la personne. C’était un homme, déjà. Noté, qu’elle n’avait qu’entraperçus le jeune homme. Même pas le temps de savoir sa couleur de cheveux. Non, elle s’était replongée dans le rangement de ses affaires. Il fallait aussi avouer, qu’elle n’avait rien compris à la phrase du jeune homme. Elle n’avait pas bien écouté. Elle avait seulement reconnu les mots : « Aide et Vous ». Autant dire, pas grande chose. Elle réfléchit un court instant la situation. Elle était parterre, l’air affolé et en plus elle semblait muette, voir même sourde. Jour de fête, pour la demoiselle. Elle observa rapidement autour d’elle. Aucunes affaires à elle. Elle se releva alors, sur ses bottes, les chevilles tremblantes et les joues rougies. Elle était face au personnage qui lui avait parlé lors de sa mésaventure.

« Euh…Je n’ai pas compris…Hum…ce que vous avez dit. Désolé. » Elle ne savait pas comment exprimer ses pensées. Elle avait simplement lancé, de façon non-rassurée, des phrases apprises par cœur pour éviter les erreurs. Mais la traduction de ses paroles ne correspondait pas à ses volontés. Tant pis, il ferait avec. Elle tourna rapidement son regard vers le barman. Ce qu’elle n’avait pas remarqué jusqu’à présent, se révéla à elle de façon fulgurante. Ce monsieur, qui de profil lui avait semblé doux et attentionné, était en réalité un voyeur de bien bas-étage. Jamais de sa vie, elle ne s’était faîte détaillée de cette façon. Elle était d’une famille de qualité. Qui aurait apprécié que l’on observe avec des yeux remplis de perversité, la fille des Von Duschl-Tolkonovich ? Sans doute personne. Elle fronça les sourcils, et afficha un sourire méprisant au barman. L’intéressé ferma sa bouche et retrouva un air sérieux. Il devait sans doute penser que la demoiselle qui s’affichait à lui, n’était sans doute pas facile. Au contraire, elle semblait revêche et farouche. Mais Isie savait aussi adapter ses expressions selon les personnes. Elle retourna son regard vers le jeune homme, et changea son sourire méprisant, en un sourire chaleureux. Son visage sembla alors beaucoup moins froid, et bien plus timide. Elle écouta ces paroles, un faible sourire collait sur ses lèvres pâles. Elle fronçait les sourires, signe d’incompréhension. Mais en réalité, elle se concentrait sur le sens de ces mots à la suite. Il semblait vouloir lui parler d’une rencontre, mais aussi d’un nom. Elle écouta plus attentivement. Oh ! Il voulait savoir son prénom, donc son nom aussi par déduction. Et en plus de cela, il l’avait apparemment vu ou entrevu avec rapidité dans Training Helps. Ah. Elle ne répondit pas tout de suite. Ses yeux bleus semblaient perdus dans de profondes réflexions et traductions. Comme quoi, l’Anglais n’était pas une langue inutile. Dans son enfance, jamais elle n’avait été confrontée à l’incompréhension entre plusieurs peuples. L’allemand était toujours, dans les pays qu’elle avait visités, la langue mère. Le russe l’avait aussi aidé à s’exprimer avec les peuples du Nord. Elle afficha un petit sourire amusé. Elle devait sembler bien étrange, à prendre du temps pour répondre. Mais après quelques minutes, des phrases traduites ancrées dans ses pensées, elle s’exclama, un sourire charmant accompagnant ses paroles :

« Hum…Mon nom est Isie Von Duschl-Tolkonovich. Und…Ah…Et Vous ? Hum..Je ne parle pas bien anglais. Je connais peu de phrases. Désolé. Je ne vous ai jamais vu à Training Helps, mais j’en fais partie. Je suis élève. C’est bien ça ? Elève ? » Elle n’eut pas envie de parler plus. Elle était cependant obligée d’un minimum s’exprimer pour ne pas paraître « étrange ».
Elle eut un sourire timide, ses pommettes rougies par son manque d’assurance. Elle baissa la tête vers le sol. Elle aperçut un de ses crayons. Elle se baissa, ses cheveux tombant sur ses épaules frêles. D’un geste précis, elle ramassa l’objet de dessins ou bien d’écritures et le fourra dans son sac. Elle se releva, et sourit de nouveau. Sa façon maladroite d’être la rendait tellement jolie, voir même belle. Elle observa le garçon, avec un peu plus d’attentions. Il était bien plus grand qu’elle. Elle semblait telle une petite fille face à lui. Il possédait des cheveux bruns, plutôt en bataille, mais lui donna un certain charme. Plutôt mince, sa musculature n’en restait pas moins développée. Mais il semblait aussi assez froid. Enfin, il n’émanait pas une chaleur naturelle autour de lui. Isie se mordit la lèvre inférieure, à cette pensée. Elle avait une inquiétude vis-à-vis de ce personnage. Elle ne savait d’où en était l’origine. Mais alors qu’elle semblait songeuse, un sourire agréable et sympathique apparut. La jeune fille ne serait pas un poil lunatique ? Non, elle cachait juste ses pensées et autres réflexions. En plus de cela, son silence pouvait rendre perplexe certain. Étrange personnage ? On peut le dire. La demoiselle passa une main dans ses cheveux de blés, et dégagea son visage de boucles et d’ondulations. Elle était vraiment belle. De plus ses yeux bleus éclaircissaient son visage. Le jeune homme aussi avait les yeux bleus. C’était la seule chose que la jeune fille remarqua immédiatement. Il avait des yeux magnifiques. Il n’y avait à dire. Elle sourit à cette pensée. Comme quoi, la froideur des gens, est souvent illuminé par des caractéristiques ensoleillées.

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[Ils sont pas vraiment dans la Rue, mais sur la terrasse on va dire! ^^]

Pourquoi certaines personnes se sentent obligés d’en défendre d’autre, alors que celles-ci sont dans l’entière capacité d’assurer leur sûreté ? Isie avait bien entendu le « Pas elle », qu’elle avait compris. Cela la touchait d’un point de vu, mais l’énervait d’un autre. Elle était parfaitement capable de résister à ce genre de pervers. Elle était même plus effrayante qu’elle ne le laissait paraître. Simplement elle cachait parfaitement la personne qu’elle était. Depuis son plus jeune âge, elle s’entraînait à rester neutre. Cela avait prit du temps, mais elle avait réussi aux fils des années à atteindre la neutralité. Il était quasiment impossible de découvrir ce qu’elle pensait. Il fallait la connaître sur toutes ces facettes, parfaitement. Par cœur. Mais étant donner que personne ne prenait le temps de la connaître au point de savoir tout d’elle, personne ne savait qui elle était. Les apparences sont parfois trompeuses. Isie en était la preuve même.
Elle n’exprima cependant pas son mécontentement vis-à-vis de la situation. C’était inutile. Elle se contenta de sourire doucement. Expression contraire à ses propres sentiments. Doucement, elle prit son chocolat et le colla à ses lèvres, buvant ce qu’il en restait. De façon, assez provocante, il fallait bien l’avouer, elle sortit un petit billet et le donna en mains propres au barman, qui louchait sur le petit décolleté de la demoiselle. Celle-ci laissa échapper un rictus très significatif. Elle fronça les sourcils et s’exclama avec un allemand sévère :

« Ich bin nicht eine Nutte! Tschüss…Monsieur!» Elle se retourna vers le garçon, qui semblait préoccuper par on ne sait quoi.
Une chose était sûre, Isie était incapable de comprendre ou même de « voir » les sentiments des personnes qui l’entouraient. Elle ne s’attardait pas sur ce genre de détails, qui ne faisait pas évoluer les actions.
< Enchanté Isie. Je suis Daniel Tarek Dohersten, tu peux m'appeler Dan ou Danny, si tu préfères.
Isie observa le jeune homme avait un certain détachement. Son visage était parfaitement neutre et ne laissait passer aucune de ses pensées. Pourtant, dans son esprit, les pensées fusées de toute part. Elle écouta les paroles du garçon et fronça les sourcils, puis elle sourit timidement. Bon, elle lui avait effectivement parlé doucement, mais certains mots lui échappaient. Mais au moins elle semblait avoir compris les idées principales. L’important était de reconstruire une phrase claire dans sa tête, en y intégrant les paroles du jeune homme et par la suite de les analyser. Mais ce n’était pas si facile à faire. Elle se mordit la lèvre inférieure, puis soudain, d’une façon inattendue, elle éclata de rire. Son rire était frais, vivant. Elle était, une chose est sûre, une très jolie jeune fille. Bourrée de grâce et de délicatesse. Elle se calma, et observa de ses yeux bleus le jeune homme. D’après ce qu’elle en avait compris, il s’appelait Dan ou Danny.

« Je suis contente…de vous rencontrer, Dan. » Elle sourit et écouta la suite des paroles du prénommé Dan. Du mieux qu’elle pouvait, elle saisit que l’endroit n’était pas bien, apparemment. Mis à part le barman, qui louchait sur quelques formes charnelles et quelques jupons, le café était plutôt sympathique. Cependant Isie n’en dit rien, et se laissa entraîner au-dehors.
Le froid la saisit d’un coup. Et alors qu’elle se laissait entraîner par le jeune homme devant elle, son regard se prit de merveilles pour quelques boutiques.
Il y avait des robes, des tableaux, des vitrines et encore pleins de petites choses. Elle était émerveillée, par les traditions de San Francisco, ou Américaine, telle que les poupées de Thanksgiving. Elle afficha un large sourire.

« Das ist schöne! » Elle restait bouche bée devant une vitrine, à côté du café. Une jolie écharpe y était affichée. Elle était tout simplement superbe. Bon, certes ce n’était qu’une écharpe, mais quelle est l’importance ?
Elle se retourna vers Dan et afficha un petit sourire. Que pouvait-il bien faire dans ce froid ? Elle frotta ses mains l’un contre l’autre, et d’une voix toute douce, demanda :

« Vous êtes…professeur ? Vous avez un cheval ? » Isie connaissait bien la phrase « Vous avez un cheval ? ». En ce qui concernait les chevaux, elle était bien callée en vocabulaire. Elle manquait encore de classes dans sa façon de parler, mais elle évoluait et prenait de l’assurance. Elle sentit tout d’un coup, de l’eau sur son nez. Sans s’y attendre, une jolie neige tombait du ciel. Cela faisait longtemps qu’elle n’en avait pas vu. L’Allemagne devenait un pays plus chaud et moins froid. Seule la Russie gardait ses températures inférieures. Parfois, il faisait même -30 ! En ces périodes, Isie n’avait pas le droit de sortir dehors. Ces parents lui interdisaient et réglementaient ces moindres faits et gestes. Il était impossible de s’évader.
Elle sourit plus timidement, à ces pensées. Son regard émerveillé devint un peu plus froid et distant. D’un geste délicat, elle enleva quelques flocons de sn visage et se laissa aller dans un rire joyeux. Elle continua de sourire, jusqu’à ce que son regard se pose sur celui de Dan. Elle afficha un sacrément beau sourire, et continua d’observer la neige, qui tombait sur elle et sur la population de San Francisco.

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[Tu devrais dire dans le Bleu vs Rouge façon RPO que tes textes font plus de 500 mots, si tu es rouges là aussi, tu nous ferais gagner beaucoup de points - Pour info: Un texte de plus de 500 mots = 1point pour l'équipe de ton choix]

Isie s’attardait souvent sur des détails. Alors que la garçon, semblait perdue dans ses pensées, celle-ci le contemplait, avec un étrange sentiment d’être une voyeuse. D’accord, son regard était loin d’être pervers. Au contraire, il était plutôt timide, et n’arrivait pas toujours à glisser de façon fluide sur le corps habillé du jeune homme. Parfois, elle détournait le regard, l’air ailleurs. Elle remarqua qu’il était plutôt bien bâti. Enfin, elle ne pouvait pas le savoir avec certitude, mais son pantalon par exemple, ne tombait pas sans forme sur ses pieds. Serait-il bien foutu ?^^. Sans doute. Elle sourit à cette pensée.
*Petite perverse que tu es….* Oh ! Ce n’était pas du tout le cas, mais ce le dire, lui permettait de la faire sourire avec amusement.
Cependant, ce qui perturbait le plus la demoiselle, était ses yeux bleus. Ils étaient superbes. Même magnifiques. Impossible de les louper, ceux-là ! Elle détourna son regard, le laissant se posait sur le paysage. Alors que le garçon ne parlait pas, l’air vexé, par le mutisme de la jeune fille, elle laissa aller son imagination à quelques rêveries, sans grande importance. Mais soudain, une voix familière la coupa de ses songes. Oh ! C’était Dan ! Elle le regarda de nouveau, ses yeux bleus posait sur le visage du garçon.
Isie se concentrait comme elle pouvait, sur les paroles du jeune homme. Oh ! Elle arrivait à saisir les mots, mais c’était plus de la façon dont elle allait répondre qui la tracassait. Elle se mordit la lèvre inférieure, puis doucement sortit sa main de sa poche. Elle dégagea ses cheveux de son visage, laissant apparaître quelques tâches de rousseurs sur le coin de ses joues. Le froid faisait très souvent ressortir le moindre grain de beauté ou tâches de rousseurs qui se trouvait sur son visage. En générale il était à demi camouflé par une légère couche de poudre et de « Blush ». Elle n’était pas prête à répondre. Elle n’avait aucune envie aussi. Enfaîte, elle ne savait pas, si elle aimait San Francisco. Elle laissa échapper un soupir, et s’écarta un peu plus du garçon. Elle se colla à la vitrine où se trouvait l’écharpe, et d’une voix cristalline s’exclama :

« Hum…Je trouve que San Francisco est bien. Je ne connais pas trop, donc…. je ne peux pas dire. Mais, les…hum….magasins….sont biens. » Isie sourit doucement. Elle s’était toujours demandé, pourquoi le français demandait tant de conjugaisons et de vocabulaires. En allemand, il suffisait de composer des mots, de les assembler, pour à peu près se faire comprendre. Elle tourna la tête sur le côté, laissa aux yeux de Dan, son profil gracieux. Elle contemplait le monde qui l’entourait avec une étrange fascination. Pourquoi se trouvait-elle là, maintenant, en compagnie d’un jeune homme charmant ? Elle était d’humeur philosophe, apparemment ! Elle sourit doucement, ses yeux bleus retournant du côté de Dan. Elle vu son air frigorifié, son nez rougi par le froid. Elle était habituée à ces températures. En Russie ou en Allemagne, le temps était parfois pire. Surtout en Russie. Elle sourit doucement, et d’un geste impulsif, sans aucune réflexion, elle lui attrapa la main. Enfin, d’abord elle glissa la sienne dans la poche de son manteau [Hum…Hum…^^] et avait attrape les menottes du garçon.
Se rendant compte de son geste, elle sentit le rouge lui monter aux gens. Tant pis, maintenant c’était fait. Elle afficha un timide sourire, ses yeux bleus se plongeant dans ceux du brun. Elle détourna le regard, et doucement l’entraîna dans le magasin.
Aucune parole n’avait traversé la bouche de la demoiselle. Elle était silencieuse, mais l’on voyait sur son visage, des expressions joyeuses. Une fois dans la boutique, elle lâcha précipitamment la main de Dan. Elle l’observa un court instant, mais très vite, sous l’effet du rougissement de ses joues, s’éloigna.
Alors qu’elle faisait semblant de rechercher des habits, elle réfléchissait à ses actions. Pourquoi lui avoir prit la main ? Elle se demanda, un long moment, si cela était dû à de l’impulsivité, et par un manque de réflexions, ou à un effet bien calculé ? Elle sourit à cette pensée. Elle était incapable d’y répondre, mais autant ne pas se tracasser la tête longtemps. Bon d’accord, elle rougissait bêtement, mais c’était tout naturel. Elle n’arrivait pas à ce moment précis, à cacher sa honte. Elle était loin d’avoir le visage complètement neutre. Soudain, elle aperçut une jolie robe de bal. Elle la contempla, quasiment bouchée bée. Elle aurait tant voulu l’acheter, mais qu’elle en aurait été l’intérêt. Elle n’allait pas participer à ce bal. Elle laissa tomber sa rêverie et tomba sur un petit bonnet une écharpe fort jolie. Elle mit sa trouvaille sur sa tête et autour du cou, et s’approcha de Dan, un sourire amusé aux lèvres.
Oh, pour être mignonne, elle était sacrément mignonne ! De plus, les rouges sur ses joues accentuaient son côté timide, mais charmant. Elle demanda alors, au jeune homme :

« C’est joli ? » Elle afficha un petit sourire, et en attendant la réponse du garçon, le contempla. Elle savait qu’il y avait chez lui, quelque chose de familier. Elle ne savait juste pas quoi. Elle sourit de nouveau, laissant le garçon répondre à sa question. Elle rajusta le bonnet, puis l’écharpe. On aurait dit une petite poupée de cire, gracieuse et charmante, qui était habillé d’un petit bonnet typiquement parisien et d’une écharpe du même style. Bon d’accord la comparaison n’était pas la meilleure, mais bon ! Elle afficha un beau sourire sur ses lèvres pâles, et détourna son regard vers le côté. Si Isie était timide, elle n’en restait pas moins, très belle.

[La flemme enfaîte x)! Roh, Isie elle est toute bizarre avec Dan xD! Bah, faut bien qu'elle est des relations intimes, on va dire la N'Isie!
]

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-*La Traductrice n’aurait pas compris mes pensées à ce moment précis…Elle n’aurait pas su traduire ce que je souhaitais dire. Elle se serait trompée. Elle aurait mal interprétée. Elle n’aurait pas saisie mes désires, mon désarroi, ma honte…Non, elle n’aurait pas compris.* Isie sentit son cœur battre un peu plus vite. Ce rapprochement soudain, la fit chanceler intérieurement. Il était là, juste devant lui, son visage prêt du sien. Sa chaleur contre la sienne. Il aurait suffit d’un seul geste pour les unir dans une étreinte charnelle. Seulement, la demoiselle ne le souhaitait pas. Elle ne voulait pas, elle ne sentirait pas mieux. Elle serait souillée. Elle plongea son regard bleu, dans les yeux du jeune homme. Elle était déjà à quelqu’un. Ce quelqu’un ne l’aimait pas. Elle n’aimait pas ce quelqu’un. Mais par convention, elle se devait de l’apprécier. Ils étaient unis par un lien étrange. Chacun jouait son rôle à merveille. Chacun trompait l’autre. Mais ils étaient aux yeux des autres toujours unis. Seulement, ils ne partageaient rien. La distance les soulageait. Ils étaient libres. Malgré les Autres.
Elle n’était pas obligée de rester avec Lui. Mais elle savait que cela plaisait à leur famille. Ils étaient ravis et lâchés les brides. Pas de mors à la bouche. Rien. Seulement Isie se sentait prise d’une camisole dès qu’il s’agissait de ses propres sentiments.-

Isie s’écarta du jeune homme, précipitamment. Elle aurait voulu rester près de lui, juste encore un peu. Sentir son doux parfum une nouvelle fois. Mais elle ne devait pas. Seulement 1 heure ? N’était-ce pas infime ? Mais cette heure…Cette heure lui avait parue si longue. Elle détourna les yeux sur le côté. Comment pouvait-elle être si « Légère » ? Elle avait mis trop de temps à apprendre des autres pour se laisser ainsi aller. Elle se mordit la lèvre inférieure, et tourna son regard vers la robe. Oh ! Elle était vraiment jolie. Sans doute, aurait-elle bien habillée Isie ! Mais les événements, de tout à l’heure, la perturbait. Besoin d’explications ? Oui, sans aucun doute. Elle se retourna vers Dan et l’observa doucement. Comment pouvais-t-on ainsi perturber les gens ? Elle fronça les sourcils, et d’elle-même arrangea son écharpe.

« Merci… » Un faible sourire apparut sur ses lèvres. Elle ne souhait pas de tout cela. Mais lorsque son regard se posa sur la robe, qu’Isie avait vu, elle sentit son cœur battre plus vite. Bah, il fallait maintenant qu’il tombe sur l’une de ses envies. Elle tourna son regard vers lui, un côté méprisant sur son visage. Serait-ce la maque de sûreté qui lui rendait cet air là ? Oui, et la demoiselle se rendant de ses actions, reprit un air sympathique. Il faudrait du temps de toute façon. Elle soupira doucement et demanda, alors, sous le ton de l’amusement, cachant les moindres de ses pensées et de ses sentiments :

« Das…C’est une belle robe….Hum…Tu as une cavalière pour le bal, non ? » Elle afficha un agréable sourire, d’amitié. Elle enleva le bonnet et l’écharpe et alla les poser. Pourquoi était-elle distante vis-à-vis de Dan, maintenant ? N’avait-elle pas le droit à cette étrange liberté ici, N’avait-elle pas le droit de faire ce qu’elle souhaitait ? Etait-elle en face de ses parents ? Non. Elle sourit doucement. Il était étrange de penser ainsi.
Arrivant en face de Dan, elle se mit à sourire. Pourquoi ? Elle n’en avait, mais alors aucune idée. Tant pis.

« Hum…Ils font quoi, tes parents ? Comme….Beruf ? Métier, je crois ? » Elle décidait de connaître un peu de plus de ce garçon.


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-Nos corps emmêlés dans notre sphère d’or. Coban, Eléa…Eléa, Païkan…
« Je suis à Païkan, Coban. » Dit Eléa. « Je suis à Eléa, Coban » Dit Païkan. Dans ce cas là, la notion d’amour est différente de la notre. Et la réflexion complexe. La Graine Noire a tué. Le Soleil Solaire a détruit. L’Arme G a exterminé.-La nuit des Temps, de Barajavel. –


Il est arrivé que notre propre réflexion n’arrive pas à analyser nos pensées. Dans ce cas-là, la difficulté est de taille. Comment mélanger désire et réflexion ? La question est dure. Les actions pareilles. Isie ne savait comment réagir. Elle se sentait terriblement attiré par le jeune homme. Attirée, pas amoureuse. Seulement attirée. Et paradoxalement, elle ne pouvait l’aimer. Elle ne pouvait aimer cette personne. Elle ne sentait pas dans cette capacité. Elle ne comprenait même pas le sens de l’amour, proprement dit. Elle en avait aimé un seul. Et encore, c’était une simple aventure. Un simple voyage, sans longue durée. Et maintenant, elle était prise, par une personne qu’elle ne pouvait apprécier. Le genre de personne égocentrique et détestable. Mais dont les parents apprécient fortement les siens. Autant dire, une situation, bien compliquée. Mais devait-elle s’empêchait d’être attirée ? Et par la suite d’aimer ? Elle se mordit la lèvre inférieure. Elle ne pouvait pas. Et qu’est-ce qu’elle en avait envie.

>Isie ?

Elle aurait voulu lui répondre. Oui, c’est bien moi. Mais sa voix ne pouvait traverser ses lèvres. Elle restait bloquée, dans un étau. Elle détourna la tête sur le côté. Elle devait paraître agréable. Elle n’avait pas le droit d’ainsi refuser la communication. Elle était capable de savoir, quand se serrait trop et quand elle ne se sentirait pas. Maintenant, elle était dans le droit, et quasi dans l’obligation d’être sympathique. Elle prendrait le temps de connaître le jeune homme. Après tout, malgré ses propres sentiments, ils pouvaient être amis. Pas besoin d’attirance pour cela. Elle se frotta les mains, l’une contre l’autre, ses yeux dans le vague, aucun sourire, aucune expression sur son visage. Puis, quand elle entendit la voix de Dan traversait ce silence de plomb, elle releva la tête, et contempla, avec un certain trouble le jeune homme. Il ne semblait pas frustré par l’attitude d’Isie. Elle s’en sentit, étrangement blessée. Il s’en fichait donc ? Mais oubliant vite ses pensées, elle se plongea dans la compréhension de ces paroles. Il parlait avec un vocabulaire soutenu, mais elle comprenait un certain nombre de mots, et cela lui permit de saisir ces paroles. Cela ressemblait à une invitation, au bal. Seule une petite phrase semblait frustrée par l’attitude d’Isie. Elle s’en sentit flattée et dans le fond, heureuse. Peut-être, qu’il tenait à elle ? Peut-être. Elle n’en savait rien. Mais l’imaginer l’emplissait d’un bonheur incertain. Elle ne put s’empêcher de rougir, un peu. Etait-ce le contentement ? Elle lui sourit doucement, et s’exclama, avec une voix enjouée :

«Hum…Je ne pensais pas…teil/nehmen…participer, au bal. Je n’aime…pas trop. Mais, si j’en ai l’envie…J’accepte votre bras. Kein Problem. » Elle afficha un faible sourire, et contempla de nouveau la robe. Elle était belle, et la demoiselle souhaitait l’essayer. Mais, elle attendait, une réponse avant tout. Une simple réponse. Elle réfléchit à ses paroles. Avait-elle vraiment envie d’aller au bal ? Non, mais être…autant le dire, être avec Dan la réjouissait, et lui donnait plus de plaisirs à aller au bal. Et paradoxalement, elle voulait passer une soirée tranquille avec Ardéco. Et peut-être Dan et son équidé. Pensant, à cela d’ailleurs, elle ouvrit la bouche, pour dire quelque chose, mais Dan répondu à sa question précédente. Quand elle apprit que sa mère était morte, elle ne pu s’empêcher d’éprouver de la tristesse pour Dan. Il n’avait pas du avoir la vie facile. Pas très heureuse, du moins. Elle s’approcha de lui, et tendit sa main, vers celle de Dan. Elle n’osa pas en premier temps prendre sa main, mais finalement, elle lui prit. Sa main était entrelacée à celle de Dan. Elle sentit le rouge lui montait aux joues, mais elle continua d’écouter les paroles du jeune homme. Alors, comme ça, son père n’acceptait pas ses choix ? Elle lui lança un regard de compassion, mais lorsqu’il lui demanda le métier de ses parents, elle détourna ses yeux sur le côté, et resserra un peu plus sa main, avec celle du garçon. Puis, d’une voix timide, mais avec un fond de rancœur, elle répondit :

« Mon père est directeur d’une entreprise…de voitures allemandes. Ma mère ne travaille pas. Elle fait partie...Hum…d’une famille de nobles, en Russie. La descendance du je ne sais plus quoi de Russie. Ils sont très superficiels. Ils s’en fichent, de moi. » Elle sourit sur ses mots, mais on pouvait voir dans son regard, une petite tristesse. Elle lâcha la main de Dan. Pourquoi ? Elle ne sentait pas de rester plus longtemps près de lui. Elle était gênée, mal, et honteuse. Elle n’en savait la raison.
Enfaîte, le fait de dire la profession ou l’origine de ses parents, montrait le niveau social de la demoiselle. Il avait suffit de mentionner noble, pour montrer la richesse d’Isie et paradoxalement découvrir que sa famille était complètement fausse.
Elle retourna son regard, bleu, perturbant, charmeur, vers Dan, et s’exclama, pour changer de sujet :

«Hum…Tu veux qu’on aille un jour, faire du cheval, ensemble ? Hum…c’est juste…une proposition. » Elle lui sourit doucement, et ses yeux plongés dans le regard du jeune homme.

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Il venait de la rabaisser. De lui rappeler qu’elle était compliquée. Il l’avait blâmé. Elle voulait aller avec lui, au bal. Elle le voulait, vraiment. Mais elle n’osait pas le lui dire. Elle aurait tant voulu, lui dire, qu’elle ne souhaitait qu’une chose, c’était de participer avec lui, à ce bal. Mais elle n’arrivait pas. Ses paroles ne sortaient pas. Elles restaient coincées à la commissure de ses lèvres. Elle ne répondit pas. Elle se contenta de rester droite, le regard brûlant. La suite s’enchaina sous les yeux tristes de la demoiselle. Et quand il partit, sans rien demander, son sentiment de tristesse se transforma en rancœur.
Elle ne bougerait pas d’ici. Elle alla vers le fond du magasin, et continua à chercher des habits. Elle ne voulait pas aller le rejoindre. Pourquoi, était-il partit ? Pourquoi, lui avoir fait ça ? Elle se mordit la lèvre inférieure et elle sentit les larmes lui montaient aux yeux. Mais, pourquoi pleurait-elle ? Dans le fond, cela la blessait. Elle ne comprenait pas l’attitude du jeune homme. Elle se mordit la lèvre inférieure. Il allait revenir. Oui, il n’allait pas la laisser seule. Elle tourna la tête vers la porte d’entrée. Aucun doute, il serait là dans quelques minutes ! Mais personne n’arrivait. Son sourire qui s’était affichée il y a peu de temps, disparu.
Elle ne savait comment réagir à ce moment. Devait-elle le rejoindre ? Devait-elle rester ici ? Elle n’en savait rien. Elle aurait tant voulu, que rien ne se passe. Que c’était-il passé, pour qu’elle change ainsi ? Tout ça c’était de sa faute à Lui. Lui a des kilomètres d’ici, mais présent dans ses pensées. Elle serra son poing de rage.

« Nein. » Un simple mot était sorti de sa gorge. Sa voix était tremblante. Elle se précipita, alors dehors. Le froid la saisit, sans qu’elle ne s’y attende. Elle serra ses bras contre son corps et glissa ses mains dans son manteau. Puis, elle contempla les alentours. La neige avait déposé sur le sol, une légère couche blanche. Elle sourit à la vue du paysage.
Pourquoi était-elle dehors, enfaîte ? Elle avait été poussée par ses propres désires. L’impulsivité, peut-être ? Oui. Doucement, elle se mit à marcher. Ses yeux cherchaient Dan.
Et alors qu’elle marchait, son regard se posa sur une silhouette qui lui parut familière. Elle se rapprocha et vu le jeune homme adossée à une pâtisserie. Courage. Il fallait y aller maintenant. Elle ravala les larmes qui commençaient à lui monter au niveau aux yeux et vint se poser à côté du garçon. Elle ne sortit aucune parole. Elle regardait droit devant elle, mais elle était prêt de lui, au moins. Son épaule touchée la sienne. Elle aurait voulu choisir son camp, s’excusait, mais au lieu de ça, elle ne bougeait pas. Elle n’arrivait pas à faire le moindre mouvement. Son corps semblait lui interdire. Son esprit était soumis. Puis, sans s’y attendre, elle-même, elle laissa tomber sa tête sur l’épaule du garçon. Ses longs cheveux blonds ondulèrent telle une rivière sur le manteau du jeune homme. Une drôle d’attirance, non ? Elle comprit à ce moment qu’elle ressentait plus que de l’attirance pour Dan. Elle ne le connaissait certes que très peu, mais leurs gestes, leurs paroles, leurs moments passés ensembles, la charmait et l’attirait. Elle l’aurait embrassée, si elle était un peu courageuse, elle n’y arrivait pas. Et elle n’avait pas non plus très envie. Elle préférait apprendre à le connaître, encore un peu. Alors, que seul la neige et le bruit du boulanger, ne perturbait cette scène, Isie murmura alors, d’une voix suffisamment forte pour que Dan l’entende :

« Rendez-vous…Je…choisis, le rendez-vous. Veux-tu venir avec moi au bal ? J’ai envie de partager des moments en ta compagnie. Et, de monter à cheval, un jour avec toi. Comme un rendez-vous. »
La demoiselle s’était défoncée en langue. Elle avait réutilisé tous les mots qu’elle avait appris en une journée, et avait constitué une phrase plus que correcte ! Elle sourit, fière d’elle. Puis elle se retourna et contempla la pâtisserie. Il y avait du pain, des petits gâteaux, des sucreries. Elle sourit, retrouvant alors sa bonne humeur du début de la journée. Elle trépigna à l’idée d’aller acheter à elle, et à Dan un gâteau. Elle ne pouvait pas savoir que le brun n’aimait pas les pâtisseries. Elle se retourna vers lui, et une voix enjouée, s’exclama :

« Tu veux une pâtisserie ? » Elle se plaça devant lui, et lui sourit, un peu timide, mais remplit de bons sentiments.

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[Pas le temps d’écrire un long texte.]

Isie ne savait exactement ce qui lui arrivait. Elle était prise dans un sentiment incertain qui la rendait à la fois frivole et triste. Le mélange n’était pas très réjouissant, et pourtant, à ce moment précis elle nageait dans le bonheur. Elle sentait sa joie qui allait d’Est en Ouest, du Sud au Nord et encombrait son esprit de pensées positives. Et pourtant, dans le fond, elle trouvait son attitude déplorable. Elle savait pertinemment que ce n’était pas grave, elle le savait ! Mais comment ne pas avoir une ombre de pensées envers celui qui se devait d’être là ? La personne qui était, soit disant, son copain ? Elle avait toujours l’épaule contre Dan. Elle y était bien, et cela la fit oublier son hésitation. Sans vraiment le savoir, elle imagina que le jeune homme souriait. Elle se sentait si bien à ses côtés. Pour rien au monde, elle n’aurait voulu échanger sa place. Pas même pour un cheval ! Puis après sa demande de pâtisseries. Sa réponse fut brève et sans grande conviction. Isie le voyant s’éloigner, se demanda alors, ce qu’elle avait bien pu faire encore !

« Ich bin Dumm ! » Elle rentra dans la boulangerie-pâtisserie et contempla avec émerveillement les sucreries, gâteaux et autres qui s’offraient aux nombreux gourmands, telle que la demoiselle. Elle huma l’odeur délicate de ce lieu si agréable. Depuis son plus jeune âge, elle adorait se promener et s’arrêter devant des boulangeries. Elle aimait l’odeur qui s’en dégageait et la chaleur, aussi. Elle appréciait cet univers si doux, et si croquant. Et si, parfois, elle dédaignait à rentrer dans un de ses lieux de prédilections, elle le regrettait amèrement.

Toujours dans ses pensées, elle ne remarqua pas qu’elle était la première de la file, et qu’une femme chaleureuse, mais amusée, essayait vainement de lui parler, pour la réveiller de ses songes. Et quand la demoiselle, comprit, elle ouvrit grand ses yeux et d’une voix réellement désolé, s’exclama, dans un français bredouillant :

« Je suis..tut mir leid…Désolé ! Je suis sincèrement désolé ! » La femme devant elle, se mit à rire, et balança sa main vers la main, signifiant que cela lui importait guère et qu’elle lui pardonnait volontiers. Isie était vraiment mignonne avec les joues rouges et le regard inquiet. Elle décida de sourire, pour s’excuser de nouveau. Puis quand la dame lui demanda ce qu’elle souhaitait, son regard se tourna automatiquement vers un petit fourré aux pommes, qui semblait bien alléchant ! Elle se mordit la lèvre inférieure, réfléchissant aussi à ce qu’elle pourrait choisir pour Dan.

Après un court moment d’hésitations, elle s’exclama, toute enjouée, qu’elle prenait deux fourrés aux pommes. Si le jeune homme n’aimait pas, elle irait lui acheter quelque chose d’autre. Elle se retrouva avec un petit sac rempli de délicieuses choses, et elle sortit dehors. Sa main se serra un peu plus sur le sachet, essayant comme elle pouvait de contrer le froid. Et l’air de rien, sans s’y attendre, elle vu alors Daniel, sortir d’un sac…La robe qu’elle avait tant aimé. Elle ouvrit grand les yeux, s’approcha du garçon, et sourit de bonheur. C’était un moment Idyllique ! Elle ne sut quoi répondre, sa bouche s’ouvrant et se refermant. Puis quand elle l’écouta, son cœur battit de plus belle. Elle ne le laissait pas indifférent ? Lui non plus. Elle sourit de nouveau. Elle était en plein rêve. Il n’y avait pas à dire.

Le jeune homme venait de faire ce qu’elle rêvait depuis son plus jeune âge. Elle s’imaginait souvent, un beau prince charmant lui offrant la plus belle robe de bal du monde, et ils partaient main dans la main, à la fête qui allait les réunir. Mais aujourd’hui, Dan était le prince charmant et la plus belle robe du monde, celle devant elle. Elle sourit de nouveau, les larmes, de joie, lui montant aux yeux, et sans s’y attendre s’approcha du visage du jeune homme. Elle hésitait, encore et encore. Le choix était difficile, mais elle savait ce qu’elle devait faire. Elle ne prendrait pas le risque de mettre en péril son amitié avec Dan. Même si dans le fond, elle commençait à tomber dans le charme du beau garçon. Elle était près de lui. Son nez touchait le sien, son regard était plongé dans celui du brun. La robe était plaquée contre leur corps. Une seule chose les aurait unis. Isie se demandait ce qu’elle allait pouvoir faire. Elle était tiraillée entre plusieurs sentiments. Elle avait si peur de paraître pour la fille légère, qui était officiellement avec quelqu’un, et officieusement avec un autre. Mais ce qu’elle éprouvait pour Dan était important. Un peu de courage ne tuait personne. Isie devait en faire preuve.

Doucement, fermant ses paupières, elle effleura les lèvres du jeune homme. Elle sentit son cœur qui battait à toute vitesse. Elle l’aimait. Il n’arrivait pas se le cacher. Tant qu’elle arrivait à le dissimuler à Dan, c’était l’important ! Elle se recula. Elle venait de quitter à regret, les douces lèvres du jeune homme. Elle ne l’avait pas embrassé. Du moins, pas complètement. Elle avait simplement effleuré ses lèvres. Un baiser léger, délicat, charmeur. Elle baissa la tête, les joues rouges. Qu’on lui pardonne. Elle ne savait plus, alors, si elle désirait que ce moment se soit réellement passé. Mais avec le temps, elle ne pourrait pas le regretter !

« J’accepte avec grande joie, votre invitation au bal, cher Dan ! Et…hum…vous ne me laissez point indifférente. »

[J’ai réussi à trouver un réseau internet ! xD ! Donc, j’ai répondu, un peu rapidement, je suis désolée !]
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*Non…rien de rien…non, je ne regrette rien.* Et pourtant, elle aurait dû. Elle se devait de regretter son geste, de le souiller, de l’oublier, de le cacher, de le faire disparaître. Mais elle n’y arrivait pas. Parce que son geste était l’objet d’hésitations, mais qu’il était aussi l’objet de tout ce qu’elle ressentait envers le jeune homme. Elle se sentit soulevée, telle une plume. Ses pieds étaient près du sol, mais ne touchaient pas la rue. Elle était dans les bras du jeune homme, dans les airs, si l’on peut dire. Et pourtant, elle était ailleurs. Loin de ce moment si important. Loin, très loin. Une fois les pieds sur le sol, sa première réaction, fut de se reculer. Précipitamment, rapidement. Si vite, qu’elle manqua dans perdre l’équilibre.
Mais quand il annonça son amour envers elle, son désir le plus important, fut de l’embrasser de nouveau, et de lui dire à quel point elle l’aimait. Mais, elle n’y arrivait pas.

Elle tourna son regard vers la rue, ne répondant en rien, aux paroles du jeune homme. Elle hésitait bien trop. Son esprit lui empêchait de dire quoique ce soit. Mais il fallait. Elle devait parler. Même pour dire n’importe quoi. Son mutisme serait mal pris. Il serait mal interprété. Car le secret, plus ou moins lourd, d’Isie était assez dur à porter. Un fardeau ? Non, mais des grilles. Comment aimer quelqu’un, alors qu’on est prise d’un autre ? Elle se mordit la lèvre inférieure et lâcha, sans grande conviction, mais les yeux pétillants :

« Merci… » Un mot. Juste un mot. Elle contempla Dan, avec un sourire timide sur les lèvres, et comme pour se faire pardonner de son manque de paroles, elle lui attrapa la main. Elle se colla doucement à lui, et entrelaça ses doigts avec les siens. Comme elle aurait voulu, que tout soit plus facile. Elle n’était pourtant pas à plaindre. Elle était avec un garçon fabuleux, avait une jument merveilleuse et se trouvait dans un endroit fantastique. Mais ce n’était pas si parfait. Elle avait laissé derrière elle, amertume et colère, et ces deux sentiments montraient leur bout du nez. Ils semblaient vouloir rappeler à la demoiselle, qu’ils n’étaient pas loin. Des millions de Km, il est vrai, mais toujours présent. Elle cligna des paupières. La neige laissait sur elle des particules blanches, qui l’empêchaient de voir d’distinctement. De sa main, qui n’était pas prise, elle essuya son visage, et se retrouva avec de l’eau sur les mains. Alors d’une voix amusée, elle s’exclama :

« Tu sais ce que devient la neige ? » Elle posait sa question, avec un semblant de rêves dans les yeux. Et si.
Elle repensa alors à un poème :

Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

L’invitation au Voyage, de Charles Baudelaire.

Elle se laissa porter dans ce rêve éveillé, jusqu’à ce que Dan, lui demande si elle préférait aller manger ou rentrer. Elle haussa les épaules, serrant toujours sa main, se laissant entraîner vers un banc et d’une voix calme répondit :

« Peut-être aller manger…J’ai un peu froid, en plus. » Elle se tourna vers lui, et se colla un peu plus à lui.

[Désolé, mais j’avais pas du tout d’inspirations !]
(517 sans le poème)
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Une question, plus ou moins vexante. Qu’est-ce qu’elle faisait dans l’académie ? Bah, du cheval, sauf erreur de sa part ! Elle fronça les sourcils, et lâcha la main du jeune homme. De quel droit, se mêlait-il de ça ? C’était loin d’être ses affaires. Les autres raisons, mis-à-part le cheval, qui l’avait poussé à venir dans cette académie, était l’éloignement avec ses parents. Puis, on lui avait envoyé une lettre, l’invitant à rejoindre ce lieu superbe. Pourquoi aurait-elle refusé, alors que tout la poussait à partir ? Elle secoua ses cheveux, le regard noir. Oh, s’il n’avait pas continué la suite, elle aurait répondu d’une façon sèche et fort peu agréable. Mais heureusement, il semblait s’être rattrapé. Elle l’observa, un léger côté hautain, puis d’une voix qui se voulut douce, mais qui tremblait d’une colère, dont l’origine était plus ou moins claire :

« Oui, je le dirais quand je le sentirais. Pour le moment, je n’ai pas du tout envie de t’en faire part. » Elle changeait d’un tout au tout. Vraiment. Si je ne jouais pas Isie, si je n’étais pas sa créatrice xD, je vous confesserais volontiers qu’elle est insupportable (Note personnelle de Manon). Puis sa façon d’être. A claquer ! C’est ça d’être une ancienne pourrie gâtée, ayant tout ce qu’elle veut, après un caprice. La répercussion sur son attitude s’en fait sentir. Mais après, on accepte ou pas. Il fallait bien avouer que la demoiselle était lunatique. Elle arrivait très rapidement à changer de caractères, et d’expressions, et pour pas grande chose. Pourtant, même hautaine, et méprisante, elle était belle. Un Vénus D’Ille. Comme quoi, les personnes qui paraissent froides, ne le sont pas toujours. Et les personnes sympathiques, peuvent s’avérer particulièrement détestable. La jeune fille en était la preuve. Pourtant, elle n’était pas foncièrement méchante. Elle réagissait juste de cette façon, car cela la blessait.

Isie ne savait pas du tout si le garçon voulait en savoir plus sur elle ou non, mais il semblait qu’il se rétractait. Enfin, peut-être était-ce son imagination ? Oui, elle devait s’imaginer qu’il regrettait fortement ses paroles. Après, elle n’était pas dans son esprit pour le savoir. Cependant, partant du principe, que le garçon semblait désolé de ses mots, elle décida d’en faire autant. Elle n’avait pas été très agréable. Mais ce n’était pas de sa faute. Il avait essayé de savoir pourquoi elle se trouvait ici, donc d’ouvrir une brèche sur son secret, qui n’en était pas un, mais qui en présence de Dan, il était préférable de ne pas le mentionner. Elle venait de l’embrasser, pas la peine de lui dire : « Oh, je suis vraiment désolée, je suis déjà avec quelqu’un, mais c’est plus par convention. Cependant, j’ai des sentiments pour lui, et paradoxalement je le hais. Mais si tu veux on est ensemble, cela ne te dérange pas ? ». Elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Elle arrivait à dialoguer dans son cerveau. Petite conscience et compagnie. Une histoire, je vous le dis.
Elle se tourna vers Dan, puis d’une voix douce, et réellement désolée, s’exclama :

« Désolée de t’avoir parlé de cette façon. Excuse-moi. » Oh, la petite allemande, semblait ressortir tout son vocabulaire français. Comme quoi, elle était capable de parler convenablement ! Elle ne lui reprit pas la main, pensant que ce geste serait plutôt étrange vis-à-vis de ses excuses. Mais, elle se colla à Dan, et se voulut gentille. Elle était sincèrement désolée. Elle regretta alors ses anciennes paroles. Elle n’aurait pas du lui parler de cette façon. Elle se mordit la lèvre inférieure. Faîtes qu’il lui pardonne. Elle aurait tant voulu être gentille, sympathique, et éliminait ses traits de caractères négatifs. Ses vices, si l’on veut.
Elle aimait Dan. Pas de l’amour fou. Mais un réel attachement. Elle était attirée par lui. Pourtant, elle se voyait mal en couple avec lui. Enfin, elle le voyait complètement, mais ne sentait pas prête. Cependant, elle savait que si celui-ci allait voir ailleurs, elle serait jalouse. Elle ne lui parlerait pas, même plus, et serait si froide, que cela pourrait en effrayer plus d’un. Elle voulait être avec lui. En couple ? Oui. Elle vu un petit restaurant. La nuit tombait, la neige aussi. Isie, alors se demanda, si il n’était pas préférable, d’aller à l’Académie et peut-être de passer un moment ensemble mais dans l’enceinte de l’internat.

« Nous devrions peut-être rentrés, non ?-Elle rajouta précipitamment- Mais ensemble. Enfin, nous pourrions passés un moment ensemble, mais dans l’académie. Ce serait sympa… » Elle n’osait pas faire le moindre premier pas.

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Mais….mais pourquoi, elle n’arrivait pas à garder…..à garder Dan, auprès d’elle. Elle ne répondit rien à la phrase exaspérée du jeune homme. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle avait l’impression que tout ce qu’elle ressentait, personne ne le voyait. Et surtout pas le garçon. Pourtant, plus elle était en sa compagnie plus elle ressentait des forts sentiments envers lui. Mais, pas lui, apparemment. Pourtant, il lui avait dit : « Je t’aime. ». Et elle avait senti, à ce moment, son cœur battre à toute vitesse et…et voilà. Elle s’arrêta, nette, et baissa la tête.
Courage, Isie. Courage.
Elle allait devoir aligner un certain nombre de phrases en français, et elle aurait du mal. Cela prendrait du temps. Cela prendrait beaucoup de temps. Mais elle allait y arriver. Vraiment, il fallait. Elle ouvrit la bouche, respira un grande bouffée d’air frais et s’exclama, la voix tremblante, mais sincère :

« Tu sais, ce n’est pas facile pour moi. J’ai envie de passer des moments avec toi. Et seulement avec toi. Tu peux même pas savoir à quel point je suis heureuse d’être en ta compagnie. J’aimerai aller avec toi au restaurant. Tête à tête, et te parlai indéfiniment. Mais….Mais…Qu’est-ce que je m’en veux. Je ne veux pas être méchante avec toi loin de là, mais…je suis déjà….déjà…avec quelqu’un…. » Elle observa Dan, et sentit qu’elle tremblait de toute part. Son cœur battait à toute vitesse. Elle devait continuer. Elle ne devait pas finir la dessus.

«Ma famille est très…hum…sévère…Et avoir quelqu’un qui leur plait…cela me donne le droit, en quelque sorte, d’aimer quelqu’un d’autre, sans que mes parents ne soient au courant. C’est compliqué. Mais j’aimerai t’aimer, et je crois que…que…je t’aime…seulement je m’en veux. Je m’en veux de ne pas être réellement célibataire. Dan…Pars pas…S’il-te-plait. » Elle laissa tomber sa tête contre son torse, ses mains étreindre son tee-shirt. Elle l’aimait, et elle ne voulait pas qu’il parte. Peut-être qu’ils n’étaient pas fait l’un pour l’autre, mais tous les couples ne sont pas, à la base, fait forcément l’un pour l’autre. Elle aimait Dan. Il faudrait juste du temps, pour qu’elle l’assume pleinement. Mais s’il partait, elle en serait extrêmement attristée, voir même pire…
Elle chuchota, doucement, d’une voix tremblante :

« Je t’aime… »

[ Quelques rebondissements, mais pas de séparations, ^^! xD]

[Bon, on fait la suite dans l'académie...Où tu veux, quand tu veux xD! ]